24 juillet 2009

Travail dominical : Iniquité organisée !!!

Le Sénat a adopté jeudi par 165 voix contre 159 et sans le modifier le texte tel que l'Assemblée l'avait voté le 15 juillet par 282 voix contre 238. La proposition de loi est donc définitivement adoptée par le Parlement.

Ainsi, le Sénat à une très courte majorité a voté comme l'Assemblée Nationale. Nicolas Sarkozy avec ses boutiques des Champs Elysées et Richard Maillé avec son "Plan de campagne" auront réussi à imposer à des millions de salariés l'un des plus grand recul social de la 5 eme République.

On a toujours travaillé le dimanche en France. Le boulanger, certains restaurant, les salles de spectacles font partie de notre paysage dominical. Mais, l'arrivée des grandes enseignes, qui sont, en grande partie responsables, de la disparition du commerce traditionnel, a bouleversé le paysage commercial et promu l'hyper consommation.

Ces mêmes grandes enseignes ne disposaient pas, pour la plupart, de la possibilité d'ouverture 7 jours sur 7 et depuis longtemps s'adonnaient à un lobbying intense auprès des députés et sénateurs.

Richard Maillé aura été le porteur de cette régression sociale dont on perçoit le contenu idéologique plus qu'économique en lisant les commentaires des organisations d'employeurs

La (peu progressiste en termes sociaux) CGPME :

" La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) estime que « le dimanche est depuis longtemps un jour permettant de consolider la cellule familiale et de privilégier les activités culturelles et sportives " Source La Vie

"Une chose est certaine : ce texte inutile et dangereux n'a aucun intérêt, ni économique, ni social, bien au contraire. Y voir une contribution à la sortie de crise, c'est méconnaître la réalité des PME et des commerçants de proximité. " déclarait François Turcas de la CGPME Rhône-Alpes

Au MEDEF, on modère son enthousiasme et on passe vite sur l'effet économique pour souligner que les propriétaires d'enseigne ne pourront plus être poursuivi en justice

L'extension du travail dominical constituera "une petite contribution à la sortie de crise", a estimé mardi la présidente du Medef Laurence Parisot, tout en regrettant que le gouvernement n'ait pas laissé les partenaires sociaux et les élus se mettrent d'accord localement.

... / ... Critiquant l' "expression malheureuse" de travail du dimanche au motif que "la plupart des secteurs d'activité n'est pas concernée", elle a considéré que le texte "sur l'ouverture du dimanche ne fait que sécuriser juridiquement des situations existantes".

"Est-il normal que le centre commercial de Plan-de-Campagne près de Marseille vive depuis plusieurs années dans une incertitude absolue sur la possibilité d'ouvrir ou de fermer, de licencier ou d'embaucher?

... / ... Si elle a trouvé "cette sécurisation juridique tout à fait utile", Mme Parisot a regretté sur la méthode que "le gouvernement n'ait pas choisi une approche par la concertation et l'accord entre les parties".

"J'aurais de loin préféré que la possibilité d'ouvrir soit décidée localement d'un commun accord entre partenaires sociaux et élus. La question n'est pas de savoir si le travail du dimanche en soi est bien ou mal -posée de cette façon cette question est quasiment religieuse-, c'est à quelles conditions c'est bien ou mal. Seules les parties prenantes locales sont en mesure de le décider", a-t-elle ajouté. - AFP/Google

Bon, Madame Parisot résume bien l'enjeu : Les syndicats ne pourront plus poursuivre les enseignes ou magasins ouvrant le dimanche sans autorisation. Ce qui en langage MEDEF se traduit par : " sécuriser juridiquement des situations existantes"

Les syndicats de salariés de leur côté ne décolèrent pas

La CGT déclare : L’extension du travail du dimanche ne créera pas d’emploi, pis, elle en supprimera essentiellement dans les très petites entreprises au profit d’une plus grande productivité dans les plus grands établissements. Ce qu’il faut c’est de l’emploi, une sécurisation du parcours professionnel, l’augmentation générale des salaires, la sauvegarde et le développement des services publics, une politique industrielle respectueuse de l’environnement. Pour la CGT, ce sont autant de raisons, dans l’unité la plus large, de poursuivre et d’amplifier la mobilisation professionnelle et interprofessionnelle. - Source La CGT

Pour la CFTC, c’est plusieurs centaines de milliers d’emplois qui sont dès aujourd’hui menacés. Visiblement, il est plus facile de lutter contre le chômage sur le papier que d’agir concrètement, fusse en s’opposant aux desiderata des lobbies. Entre carrière et service de la Nation, de trop nombreux élus ont nettement choisi la carrière. Jacques Voisin Président de la CFTC sur Travail-dimanche

Force Ouvrière constate que l’idéologie l’emporte sur l’intérêt économique et social. La faible majorité au Sénat atteste de la perplexité, y compris au sein de la majorité, face aux mensonges du gouvernement, qui n’a eu de cesse de marteler qu’il s’agit d’un texte équilibré. Fédération FO Commerce

La CFDT se contente d'écrire sur son site : Le texte a été voté dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale, rendant définitive son adoption par le Parlement. Le Conseil constitutionnel, saisi par l’opposition, devra se prononcer, notamment sur les inégalités entre salariés que cette loi entraîne.

Il faut dire que François Chérèque dans une interview au Nouvel Obs se montrait résigné quant à l'adoption de ce texte. "Ce ne sera pas la première loi qui sera votée avec un désaccord des organisations syndicales"

On reconnaît bien, la combativité du syndicat "réformateur" !

En clair, la prochaine étape du bras de fer aura lieu au Conseil Constitutionnel où le groupe socialiste de l'Assemblée va déposer un recours.

Mais au fait, connaît-on les noms des sénateurs qui ont voté pour ou contre le texte ?

Nos amis du site "Le dimanche j'y tiens !" nous donne tous les résultats du vote

Ce texte, vivement critiqué par la gauche et par les organisations syndicales, n'a pas fait le plein des voix à droite. Plusieurs élus UMP ou du Nouveau centre (NC) ont voté contre.

Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts), qui estiment que ce texte vise à généraliser le travail dominical, ont voté contre cette proposition de loi présentée par le député UMP Richard Mallié et vivement soutenue par Nicolas Sarkozy.

La quatrième mouture du texte est ainsi intitulée : "réaffirmer le principe du repos dominical et adapter les dérogations à ce principe dans les communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires".

Nombre de votants : 333
Suffrages exprimés : 324
Pour : 165
Contre : 159

Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche (24)
Contre : 23 -N'a pas pris part au vote : 1 - M. Jean-Luc Mélenchon (Devenu député européen)

Groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (17)
Pour : 4 - MM. Gilbert Barbier, Michel Charasse, Daniel Marsin, Aymeri de Montesquiou
Contre : 11
Abstentions : 2 - Mme Anne-Marie Escoffier, M. Jean-Pierre Plancade

Il est à noter que Michel Charasse, ancien ministre socialiste de François Mitterrand et exclu du PS a donné son accord à ce texte. Doit-on y voir la confirmation de la réception chaleureuse du Candidat de L'UMP, Nicolas Sarkozy, lors de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2007 ?

Groupe Socialiste (115)
Contre : 115

Groupe Union centriste (29)
Pour : 19
Contre : 4 - M. Denis Badré, Mme Jacqueline Gourault, MM. Jean-Jacques Jégou, Jean-Marie Vanlerenberghe
Abstentions : 2 - M. Jean-Claude Merceron, Mme Catherine Morin-Desailly
N'ont pas pris part au vote : 4 - MM. Jean Arthuis, Joseph Kergueris, Mme Anne-Marie Payet
M. Michel Mercier, membre du Gouvernement

Groupe Union pour un Mouvement Populaire (151)
Pour : 138
Contre : 3 - M. Alain Fouché, Mme Marie-Thérèse Hermange, M. André Lardeux
Abstentions : 5 - MM. Michel Bécot, Alain Houpert, Pierre Jarlier, Mme Fabienne Keller, M. François Pillet
N'ont pas pris part au vote : 5 - M. Gérard Larcher, Président du Sénat, M. Jean-Paul Alduy, Mme Béatrice Descamps, M. Ambroise Dupont
M. Henri de Raincourt, membre du Gouvernement

Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (7)
Pour : 4
Contre : 3 - MM. Philippe Darniche, Jean Louis Masson, Bruno Retailleau
Détail complet (tous les noms par vote) sur Travail-dimanche

Dans l'attente de la décision du Conseil Constitutionnel, nous vous rapellons quelles sont les dispositions qui sont porteuses d'inégalité

Inégalité salariale. C'est l'argument principal du Parti socialiste qui déplore la différence qui ne manquera pas de s'instaurer, parfois sur des territoires voisins, entre des salariés travaillant le dimanche dans une zone située dans un périmètre d'usage de consommation exceptionnelle (Puce) et les autre salariés. Dans ces zones, le préfet de région peut, sur demande du conseil municipal, autoriser les établissements de vente au détail à déroger au repos dominical. Le salarié volontaire perçoit alors une rémunération double. De l'autre côté, les salariés travaillant le dimanche dans une zone touristique et thermale - où le texte ne prévoit aucune compensation obligatoire au travail dominical - ne bénéficieront d'aucune contrepartie obligatoire.

Inégalité territoriale. La création des périmètres d'usage de consommation exceptionnelle pourrait entraîner une inégalité des salariés. Par exemple, pour une même chaîne de magasins présente dans deux villes, le traitement sera différent selon que le salarié travaille dans le magasin de Marseille (classé en Puce) ou de Toulouse.

Concernant les dérogations dans les zones et communes d'intérêt touristiques ou thermales, la ville de Paris s'estime victime d'une différence de traitement injustifiée. Sur l'ensemble du territoire, c'est le maire qui saisit le préfet pour instaurer le travail dominical dans ces zones. Mais, à Paris, c'est le préfet qui prend seul la décision ... / ... - Source Le Figaro

Il faut donc espérer que : Jean-Louis DEBRÉ, Valéry GISCARD D'ESTAING, Jacques CHIRAC, Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE, Dominique SCHNAPPER, Pierre JOXE, Pierre STEINMETZ, Jacqueline de GUILLENCHMIDT, Jean-Louis PEZANT, Renaud DENOIX de SAINT MARC et Guy CANIVET sauront perpétrer la notion d'égalité entre tous les français. - Source Conseil Constitutionnel

A défaut, Liberté et Fraternité continueront à être les seuls mots de la devise de la république !!!

Slovar les Nouvelles


Ne baissons pas les bras !!!

Nous proposons à ceux qui sont hostiles à ce texte et son éventuelle application de signer, si ce n'est fait, la pétition de nos amis "Le dimanche j'y tiens ! "

Continuons à signer la pétition ! Temps réel : au 24/07 à 11:18 = 101139 signatures confirmées !

Vous pouvez aussi rejoindre le groupe Facebook "Contre le travail du dimanche" ! (déjà plus de 5500 membres !)

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Eco89

23 juillet 2009

Nicolas Ier et Jean II : le manège enchanté de la politique dans les Hauts de Seine

La proclamation de la république en France a eu pour effet de mettre fin aux dynasties royales.

Si Valéry Giscard d'Estaing caressa un temps l'idée de voir un de ses fils jouer un rôle majeur dans la politique du pays, tout comme l'un des fils de François Mitterrand, ils siègent dans un relatif anonymat à l'Assemblée Nationale.

En ce qui les concerne, on pourrait dire que leur nom de famille aura été plus un handicap qu'un atout.

Il semble, par contre que l'envie dynastique soit de retour du côté de Nicolas Sarkozy, notre actuel Président.

"Cornaqué" par Isabelle Balkany l'épouse de l'ami de toujours, de Nicolas, Jean Sarkozy est en pleine ascension, puisque, la vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine, Isabelle Balkany (UMP), a souhaité mercredi que "Jean Sarkozy prenne la tête du département en 2011", au lendemain de la déclaration de candidature de Patrick Devedjian qu'elle a vivement critiqué.

"Je souhaite que ce soit Jean Sarkozy. C'est le meilleur d'entre nous. Il a toutes les compétences, les qualités, la maturité", a déclaré à l'AFP Isabelle Balkany.

Portrait du "futur" Président du Conseil Général des Hauts de Seine

Jean Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Jean Sarkozy, né le 1er septembre 1986 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est le fils de Nicolas Sarkozy, président de la République française depuis 2007, et de Marie-Dominique Culioli.

Étudiant en droit à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il suit les traces de son père en politique dès 2007. Natif de Neuilly-sur-Seine, il s'implique dans la campagne des élections municipales françaises de 2008 et rejoint l'équipe du candidat UMP à la mairie, David Martinon, parachuté par son père Nicolas Sarkozy.

En février 2008, après que Le Figaro eut publié un sondage secret qui donnait perdant David Martinon au profit de Jean-Christophe Fromantin, Jean Sarkozy et les deux principaux colistiers de David Martinon révisent leur positionnement et décident de ne plus soutenir la tête de liste. Le 10 février, ils envisagent la création d'une liste opposée. Le lendemain, David Martinon se retire de la course puis remet également sa démission, qui est refusée, de son poste de porte-parole de l'Élysée. Le surlendemain, la liste du candidat divers droite, Jean-Christophe Fromantin, reçoit le soutien de l'UMP.

Le 20 février, il annonce sa candidature aux élections cantonales des 9 et 16 mars à Neuilly-sud (Hauts-de-Seine).

Jean Sarkozy a également fait la une de l'actualité à deux reprises :

- avant l'élection présidentielle française de 2007, son scooter est volé et les médias révèlent que la police a diligenté une enquête avec d'importants moyens, notamment des tests ADN, pour parvenir à arrêter les coupables. Son père est alors ministre de l'Intérieur.

- Il a également fait l'objet d'une plainte de la part d'un automobiliste qui affirme qu'il lui a causé des dégâts avec son scooter et qu'il s'est enfui après les faits. Dans une indifférence médiatique soigneusement entretenue, le verdict a finit par tomber : C’est la relaxe pour le conseiller général et président du groupe UMP des Hauts-de-Seine. Par contre, le plaignant a été condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts au fils du président pour “procédure abusive” - Source Wikipedia

Vous remarquerez, dans cette courte bio les "compétences, les qualités, la maturité" de l'homme qui pourrait dès 2011, diriger le département le plus riche de France !

Les Hauts de Seine : Fief de Nicolas Sarkozy et lieu du principal trésor de guerre de l'UMP ne serait-il pas mieux gardé que par un membre de la famille ?

Car, Patrick Devedjian n'a plus la côte. Cette disgrâce a commencé lorsque Nicolas Sarkozy a décidé en mars 2008 d'une direction bicéphale de l'UMP et lui a adjoint Jean-Pierre Raffarin. Puis, lui a imposé Xavier Bertrand comme secrétaire général.

Il ne faut pas oublier, surtout, la détestation commune que se portent Patrick Devedjian et la famille Balkany. Rappelons aux lecteurs l'affaire de la "bataille de Neuilly"

" L'offensive est concertée, organisée et sans répit. A travers la bataille de Neuilly, les Balkany - très proches de Nicolas Sarkozy - ont décidé de solder leurs comptes avec Patrick Devedjian. En ligne de mire, la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine et le secrétariat national de l'UMP. Les époux Balkany se sont partagé les rôles. A Patrick le soin de mitrailler Devedjian sur son rôle à l'UMP. A Isabelle celui de le dézinguer de la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine. Un mandat qui doit être renouvelé mercredi prochain et qui est convoité... par Isabelle Balkany, actuellement vice-présidente du 92.

Depuis le fiasco de Neuilly, la désignation de Jean-Christophe Fromantin aux dépens de l'UMP Arnaud Teullé à Neuilly, Balkany n'a cessé de critiquer la gestion de ce "cas" par Devedjian. Le maire de Levallois, en bon pyromane, ne s'est pas privé d'apporter un soutien "sans réserve" au dissident, estimant qu'il est le candidat naturel du parti majoritaire et que le patron de l'UMP avait fait "une énorme connerie".

Histoire d'appuyer fort là où cela fait très mal. Une liberté de ton certes habituelle chez l'édile levalloisien mais la répétition de ces attaques laisse penser que l'Elysée, à tout le moins, ne bride pas le bouillant député. Après le premier tour des élections municipales, Balkany a élargi sa critique au champ national. "Je constate que depuis les législatives, l'UMP est en état de léthargie. Les candidats ont fait un excellent boulot au niveau local, mais la direction a mis du temps à se mettre en route", martelait-il
- Source JDD

Il faut dire qu'en prenant les rênes du Conseil Général, Patrick Devedjian avait fait très fort

"J'ai trouvé, en ouvrant les placards, des anomalies anciennes que je m'emploie à rectifier". Patrick Devedjian rappelle qu'il y a "trois procédures judiciaires pénales lourdes actuellement diligentées dans le département". "Je faciliterai les investigations de la justice. Evidemment, cela ne plaît pas à tout le monde", observe l'élu. "J'évalue aussi le fonctionnement des services et j'ai découvert beaucoup de bizarreries. Là encore, cela ne plaît pas à tout le monde, mais une très large majorité me soutient", explique-t-il.

Le président du conseil général avait par ailleurs indiqué dans Le Monde de mercredi : "toutes les attaques dont je suis l'objet résultent de ma lutte contre la corruption". - Source Nouvel Obs

Qui visait-il ?

Nul ne le saura, mais ne dit-on pas que lorsqu'on a rien à se reprocher, on a rien à déclarer ?

Et bien les premiers à dégainer furent Patrick et Isabelle Balkany

Je suis scandalisée et extrêmement choquée par ces déclarations qui mettent en cause l'honorabilité et la respectabilité des élus, de l'administration du conseil général et de ses deux anciens présidents", Charles Pasqua (1988-2004) et Nicolas Sarkozy (2004-2007), a déclaré à l'AFP Isabelle Balkany. "S'il cherche un clash qui était sous-jacent avec sa majorité, je pense qu'il va le trouver", a ajouté l'épouse du maire de Levallois, Patrick Balkany.

"Nous nous sentons tous mis en cause, ma réaction est une réaction collective", a poursuivi Isabelle Balkany, selon qui le groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Jean Sarkozy, "ne peut pas rester inerte". Selon l'épouse de Patrick Balkany, Patrick Devedjian devrait "faire des excuses publiques à ses deux prédécesseurs et aux élus. S'il ne le fait pas, le groupe (UMP) devra en tirer les conclusions" - Source Nouvel Obs

Et depuis, on ne compte plus les escarmouches. Exemple : La Garenne-Colombes

" ... / ... pour remplacer l’eurodéputé Philippe Juvin a suscité quelques émotions. Le Président de la République lui-même a dû trancher tout dernièrement quant au choix du candidat UMP pour la cantonale prochaine à La Garenne-Colombes. Un choix qui est allé contre l’avis de Patrick Devedjian. Lundi dernier, le bureau politique de l’UMP-92 réunissant tous les parlementaires – y compris Charles Pasqua – autour de Patrick Devedjian, Philippe Pemezec et Jean Sarkozy avait au menu l’investiture du candidat pour cette cantonale.

Patrick Devedjian croyait avoir ficelé l’affaire en désignant d’office la 1ère adjointe inconnue de La Garenne, dont le nom avait déjà fuité habilement dans la presse. C’était oublier un peu vite l’avis de la famille Sarkozy. Durant le tour de table, lundi, le fils du Président lâcha : « j’ai eu ce matin papa au téléphone, on est d’accord pour que ce soit Isabelle Caullery ! ». Celle-ci fut l’ancienne collaboratrice de Nicolas Sarkozy et de Charles Pasqua au temps du RPR puis du RPF pour le second. Mme Caullery fut autrefois conseillère municipale de La Garenne.

Surtout, elle fait partie de l’entourage proche de Jean Sarkozy qu’elle conseille politiquement. ... / ... Engouement autour de la table, tous les membres du BP se sont rangés à l’avis du « prince Jean »… « Voilà une très bonne candidate » auraient lâché Charles Pasqua et Patrick Balkany, la mine gourmande de jouer un bon tour à M. Devedjian.

Restait l’avis primordial du maire de La Garenne, Philippe Juvin : Allait-il céder à l’autre choix ? « C’est en effet une bonne candidate » ... / ... « En 2011, après les cantonales, Patrick Devedjian n’aura pas la majorité des 29 conseillers UMP-NC pour être reconduit à la présidence du département de Nicolas Sarkozy », craint un élu du BP qui voit en « Prince Jean » (NDLR Jean Sarkozy) le prochain président du 92.

Le coup fut si rude pour M. Devedjian qu’il ne manqua pas d’incendier M. Juvin sur sa messagerie après la réunion. Celui-ci fit écouter le flot d’insultes laissées par M. Devedjian. ... / ... " Source les indiscrets

Dernière étape : Imposer le "dauphin" à la tête du département ?

"Je souhaite que ce soit Jean Sarkozy. C'est le meilleur d'entre nous. Il a toutes les compétences, les qualités, la maturité", a déclaré à l'AFP Isabelle Balkany, réputée proche du fils cadet du président de la République.

Déja dôté d'une langue de bois, qui est une spécialité familiale, il déclare : "La question ne se pose pas. Il ne faut pas se tromper de calendrier", a réaffirmé Jean Sarkozy à l'AFP, en soulignant l'échéance des élections régionales de 2010.

Néanmoins, Patrick Devedjian avait vu arriver le coup : Dans Le Monde daté de mercredi, Patrick Devedjian, 64 ans et actuel président du conseil général, a affirmé qu'il serait à nouveau candidat à la tête des Hauts-de-Seine en 2011. Et d'ajouter au sujet d'une possible candidature de jen Sarkozy : " Il a certainement de l'ambition. Mais nous ne sommes pas rivaux: il a 22 ans, j'en ai 64"

Retour de la "cornaqueuse" de l'ambitieux : "Je trouve que cette déclaration de candidature est totalement décalée de la part d'un ministre en charge d'un secteur important (la Relance, ndlr), alors qu'il y a des échéances importantes d'ici là, comme les régionales" de 2010, a jugé Mme Balkany. "C'est le signe d'une extrême prétention ou le signe d'une extrême inquiétude, ou les deux", a-t-elle poursuivi, estimant que "la seule chose censée" que Patrick Devedjian "a dit dans cette interview" au Monde, "c'est qu'il a 64 ans!"

Et dire qu'on rebat les oreilles avec le concours d'égo et d'ambitions au Parti Socialiste !

Si les coups portés par Manuel Valls, Julien Dray ou Pierre Moscovici (bien calme ce matin sur Europe1) envers Martine Aubry et l'actuelle direction du PS ressemblent à des disputes puériles et stériles, il n'en est pas de même dans l'affaire du CG des Hauts de Seine. L'enjeu est totalement différent.

En efffet, il faut "tuer" politiquement" un adversaire pour mettre à sa place le fils du Président de la République, ce qui permettra de transformer le département en affaire familiale.

Patrick Devedjian sait que ses jours sont comptés. Nous avons pour preuve sa dernière déclaration concernant la baisse du Livret A que nous vous avons raconté sur Slovar les Nouvelles : «Qu'est-ce que cela veut dire ?, s'interroge le ministre en charge de la Relance. Cela signifie que l'État n'applique pas les formules et donc ne respecte pas la loi. Cela devient une habitude et c'est un problème de morale politique

Mal à l'aise au ministère de la relance où il ne trouve pas ses marques, il a laissé filer le propos suivant : " Quand je serai au chômage, cela voudra dire que j'ai réussi ma mission. Je ne sais pas bien ce que je ferai. Je prendrai ma retraite et j'irai peut-être en Italie, ou je m'inscrirai au Pôle emploi "

Ce qui nous étonne, c'est que personne n'a songé à évoquer un sujet qui fait hurler l'opposition : La disparition des départements

Ou, la "simplification du mille-feuille territorial", selon le mot du président Nicolas Sarkozy. Au programme : la création d'une nouvelle collectivité, "la métropole", et la diminution du rôle des conseils généraux. Conformément aux recommandations du comité présidé par Edouard Balladur, l'avant-projet de loi préconise la création d'un nouveau statut de conseiller territorial. Elus pour six ans, ces représentants devraient siéger "à la fois au conseil général de leur département d'élection et conseil régional de leur département"

Principale innovation : la création d'un nouvel échelon territorial, "la métropole", destiné à remplacer le département. Les agglomérations de plus de 500 000 habitants comme Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse, deviendraient ainsi des métropoles bénéficiant de pouvoirs élargis relevant jusqu'à présent des départements. Une partie des fonctionnaires départementaux dépendraient de la métropole. Cette dernière pourrait également remplacer la communauté urbaine et exercer des compétences d'une commune ou se substituer à la région si les collectivités concernées le souhaitent.

En ce qui concerne le CG des Hauts de Seine, la situation serait encore plus radicale, puisque celui-ci devrait selon toute logique gouvernementale être englobé dans le "Grand Paris". En mars 2009, le Comité pour la réforme des collectivités locales a rendu son rapport, communément appelé « rapport Balladur », dans lequel il préconisait la fusion du département de Paris avec ceux des Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, et Seine-Saint-Denis à l'horizon 2014.

Ce mauvais tour joué aux socialistes qui dirigent la majorité des Conseils Généraux se retournerait-elle contre le tandem Jean Sarkozy/Balkany ? Ou tout simplement, est on en train d'assister à un règlement de comptes entre caciques UMP, "propriétaires" des Hauts de Seine ?

Nadine Morano, il y a 48 H00, sur LCI, a qualifié d' "affreux ce qui se passe au PS, surtout" pour la démocratie "

"On se dit que le PS a perdu son âme dans le combat de chefs alors que les Français attendent des idées", a poursuivi la secrétaire d'Etat.

En remplaçant le terme "PS" par "UMP des Hauts de Seine" et "français" par "électeurs", elle peut à tout moment recycler sa phrase ....

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Blog de Patrick Balkany



22 juillet 2009

Primes et bonus dans les banques, TVA, retournement de conjoncture et chômage : Le florilège d'été de Christine Lagarde

Si certains ministres se font discrets, au point qu'on se demande s'ils ne sont pas déja en pré vacances, il en existe une ministre qui se répand quotidiennement dans les media : Christine Lagarde.

Depuis qu'elle est en place à Bercy, les français ont pu "apprécier" ses déclarations, qui tiennent parfois de la provocation ou des contes pour enfants en bas âge :

Permière période : 2007 - 2008

août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»
17 août 2007, dans «Le Parisien»
«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»
5 novembre 2007 sur «Europe 1»
«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»
18 décembre 2007, sur «France-Inter»
«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»
22 janvier 2008, sur «Europe 1»
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»
10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»
11 février 2008, dans «Le Figaro»
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».
26 mars 2008, conférence de presse
«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»
1er juillet 2008, dans «Le Figaro»
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»
15 septembre 2008, sur «Europe 1»
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»
16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»
20 septembre 2008, conférence de presse
«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»
21 septembre 2008 sur «Europe 1»
«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie» - Source Scandale Blog

Au plus fort de la crise pétrolière et des prix ahurissants du baril de pétrole, confrontée aux récréminations des français sur le pouvoir d'achat promis par le candidat, devenu Président de la République, elle nous sortait quelques morceaux choisis :

Face à la hausse du prix des carburants, Christine Lagarde en appelle « à l’intelligence des Français ». Il faut changer « de mode de comportements ».
« Les Français doivent adopter des modes de consommation différents pour préserver leur pouvoir d’achat et pour préparer l’avenir », a-t-elle déclaré. « Utilisons les bicyclettes, les transports en commun et le covoiturage », conseille-t-elle. - Source France Soir

Interrogée le lendemain sur Europe 1 sur la manière dont elle était arrivée dans le studio, elle répondit (honnêtement) « en voiture ». Réplique cinglante du journaliste : « Vous ne faites donc pas ce que vous conseillez aux Français »

Ces "conseils" avaient, d'ailleurs inspiré à un blogueur facétieux le texte suivant :

Les trucs et astuces de Christine Lagarde

1°) Au lieu de se déplacer en voiture, préférez l’utilisation du vélo. Si vous avez des objets encombrants ou des enfants en bas age à transporter, il se fait de très confortables sacoches à placer sur votre porte-bagages ou des petites remorques pour cycles tout à fait pratique à manœuvrer ;

2°) Pour payer moins de loyer, pensez à vous installer dans des départements où la tension immobilière est moindre tels que la creuse ou la nièvre. Vous pourrez alors profiter d’un cadre de vie agréable à des prix très inférieurs à ceux pratiqués en région parisienne tout en restant à quelques heures de la capitale en transports en commun ;

3°) Pour le chauffage de votre logement, si vous avez une cheminée, vous pouvez y brûler les nombreux prospectus qui inondent votre boîte aux lettres. Si vous n’avez pas de cheminée et qu’il est trop difficile d’improviser un foyer dans votre logement, vous pouvez encore utiliser ces mêmes prospectus en les glissant dans vos vêtements, ils vous tiendront chaud à moindre coût ;

4°) L’éclairage est également un poste important et néanmoins superflu. Il existe en effet de nombreuses taches qui peuvent être réalisées sans l'usage de la vue. Il y a d’ailleurs en France de nombreuses personnes aveugles qui vivent parfaitement bien. En évitant d’allumer la lumière à la nuit tombée, vous pourrez ainsi développer vos autres sens en faisant la vaisselle à l’odorat et au toucher ou en surveillant vos enfants à l’oreille et rapidement vos yeux s’habituant à l’obscurité, vous maudirez ces jours anciens ou vous brûliez votre salaire dans ces inutiles lampes incandescentes ;

5°) Pour l’alimentation, de simples conseils permettent de réduire considérablement la facture. Remplacez le foie gras par du pâté de foie, le caviar par des œufs de lompe… et cessez de vouloir impressionner tout le monde, il existe de très bons bordeaux dans les cuvées des années 80 ;

6°) Pour les vacances, n’oubliez pas qu’on est jamais mieux que chez soi, si toutefois vous êtes contraints de partir pour un mariage ou pour voir une tante malade et que vous n’avez pas trouvé de prétexte convaincant, préférez le camping municipal à l’hôtel ou aux chambres d’hôte ;

7°) Pour le mobilier, préférez les meubles en cartons, tout aussi pratique et solide que le chêne, ils sont plus faciles à brûler si vous avez froid un jour de grève de la poste ;

8°) Les appareils de haute technologie consomment énormément, mais franchement avez vous réellement besoin d’un écran plat, d’un lecteur dvd ou d’un ordinateur avec processeur dual-core alors qu’il est si agréable de passer sa soirée à regarder TF1 sur une télé noir et blanc à faible consommation ?

9°) Le prix de l’eau augmente régulièrement, vous pouvez facilement limiter votre consommation en conservant l’eau du bain pendant plusieurs jours ou en récupérant l’eau de pluie ;

10°) Depuis que vous n’utilisez plus ni l’électricité ni l’eau courante, vous vous ennuyez tellement à la maison où vous êtes cloîtrés toute l’année car vous ne partez plus jamais en vacances que les seules distractions qui vous restent sont laver le linge et la vaisselle. Vous pouvez donc revendre vos appareils ménagers, et encore une économie…"

En respectant ces 10 conseils, les ménages français pourront ainsi facilement augmenter leur pouvoir d’achat sans diminuer les recettes fiscales du gouvernement ...

Insatiable, Christine Lagarde reprend ces derniers jours ses litanies. Beaucoup de français étant en vacances ou quelque peu démobilisés, il nous a semblé important de leur faire un résumé des dernières "perles" de notre ministre

- Le paiement par les banques de primes garanties à leurs cadres et traders

... / ... "Je crois que c'est une honte absolue que des primes garanties de plusieurs années puissent encore être versées ou que certains soient tentés de remettre en place les vieilles pratiques de compensation avec une relation insuffisante entre la compensation et une performance durable et une bonne gestion du risque", souligne Mme Lagarde.

.. / .. "Nous disposons des règles. Il ne s'agit pas ici de réinventer la roue ou de tergiverser pour les appliquer. Il s'agit d'appliquer un ensemble de règles aujourd'hui acceptées par le Financial Stability Board. La plus grande priorité doit être donnée à leur application", souligne Mme Lagarde avant d'admettre qu'il a été "difficile" d'imposer cela aux banques françaises dans la mesure où ces règles pourraient les désavantager en termes de recrutement. "Il n'est pas juste que certains jouent dans les règles et que d'autres -en particulier quand ils sont largement subventionnés- les ignorent purement et simplement". - Source AP/ Yahoo

Il est donc urgent, à la manière de Laurence Parisot, de se déclarer profondemement chôqué et de faire appel à la responsabilité des banques et banquiers !!!!

- Retournement" de la conjoncture économique

"On est en train de voir se stabiliser le déclin. On a un certain nombre d'indicateurs, notamment en production industrielle, où clairement le mouvement de déstockage a probablement atteint son terme", a déclaré la ministre devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. "En termes d'indices dans la plupart des secteurs industriels et de services (...) on sent un phénomène de retournement", a-t-elle ajouté. "On est à un point d'inflexion tout à fait caractéristique", a poursuivi Mme Lagarde, sans parler cependant de "retournement total".- Source AP/Yahoo

Comme l'écrit Jean DA LUZ , "Il y a de cela quelques années, Raymond Barre, bombardé "meilleur économiste de France" et premier ministre accessoirement, avait un leitomtiv et une vision : la France en crise (déjà) allait sortir incessamment sous peu du tunnel. C'est bien connu : dans les tunnels ce sont toujours les lampistes qui trinquent en premier..."

Donc : "On sent un phénomène ... " que les français, probablement trop sot en termes macro économiques sont incapables de percevoir ...

- Baisse de la TVA à 5,5% dans la restauration

.../ ... Selon une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), seul un restaurant sur deux a baissé ses prix depuis. "On est à trois semaines de la date d'entrée en vigueur (...) il faut laisser un petit peu de temps au temps", a déclaré Christine Lagarde sur France 2. "Ce que j'ai demandé à la DGCCRF, c'est d'intensifier les contrôles, de vérifier ce qui se passe sur le terrain."

"On utilisera tous les moyens possibles pour armer le consommateur parce que c'est lui qui va être le vrai arbitre de tout ça. Le consommateur n'est pas idiot, il va aller vers celui qui baisse ses prix", a-t-elle ajouté. Si les restaurateurs "se refusent totalement à baisser les prix, on trouvera les moyens", a-t-elle prévenu. En contrepartie du passage de la TVA à 5,5%, la profession s'était engagée à baisser les prix de 11,8% sur au moins sept produits. Elle a aussi promis l'embauche de 40.000 personnes en deux ans et des augmentations de salaires. La mesure va coûter 2,4 milliards d'euros à l'Etat. - Source AP/Yahoo

Son collègue et porteur du texte, Hervé Novelli déclare : "Le secrétaire d'Etat au Commerce et au Tourisme Hervé Novelli a estimé lundi à Marseille qu'il serait "heureux si deux tiers des restaurants français jouaient le jeu de la baisse des prix", précisant qu'un restaurant sur deux" appliquait d'ores et déjà la baisse" mais " s'en remet aux consommateurs qui "devront faire le bon choix pour sanctionner les réfractaires à une baisse des prix".

En gros le marché s'auto régulera ! Vous n'avez pas l'impression d'avoir déjà entendu ça ?

On a vu avec quelle virulence Madame Lagarde a refusé de légiférer sur le salaire des patrons, s'en remettant au "code de bonne pratiques" MEDEF AFEP, alors que selon le site COMfinances, dans ce domaine : " l'autorégulation ne fonctionne pas !" Le rapport sur l'application du code donne conduite MEDEF/AFEP, publié ce jeudi 9 juillet par l'Autorité des marchés financiers (AMF), démontre que l'autorégulation ne fonctionne pas et que seule la loi peut fixer les contraintes efficaces.

En effet, l'AMF dresse un bilan qualitatif très mitigé sur l'application concréte du code de bonne conduite par les sociétés cotées. Les critères de performance qui déterminent la distribution de rémunérations variables (stock-options et actions gratuites) ou de rémunérations différées (indemnités de départ, retraites complémentaires) apparaissent notoirement flous et peu exigeants, à defaut de la prise en compte de la viabilité sur le long terme de la gestion des sociétés pour les déterminer.

Le rapport relève que pour 58 des 60 patrons de grandes sociétés ayant fait l'objet d'un examen de l'AMF, la part de rémunération variable constitue toujours l'essentiel des revenus, sans rapport véritablement clair avec la performance. Sur ce point, l'AMF précise que « la majorité des sociétés n'indique pas que les critères qualitatifs appliqués sont préétablis et définis de manière précise ».

D'autre part, on constate que seules 20 sociétés sur les 60 du CAC40 et du SBF120 de l'échantillon d'étude du rapport ont appliqué à ce jour la première recommandation du code MEDEF/AFEP interdisant leurs dirigeants de cumuler un contrat de travail avec le statut de mandataire social. suite de l'article

Il en sera, probablement de même, pour la TVA à 5,5% en sachant que sur le moyen et le long terme, les baisses disparaîtront pour laisser place au mieux à un rattrapage au pire à une augmentation des prix !

- Emploi et chômage

Dans un communiqué, Christine Lagarde estime que la statistique confirme la bonne résistance de la consommation française et conforte la décision du gouvernement d'axer son programme de relance sur l'investissement et non les ménages. "Ce choix n'exclut pas certaines mesures de justice pour les ménages," souligne-t-elle toutefois en notant que "sur les 45 milliards d'euros de mesures de relance actives pour 2009-2010, environ 14 milliards bénéficient directement aux ménages."

Mais la stabilisation de la situation économique n'empêchera pas une poursuite de la hausse du chômage, reconnaît la ministre. "La dégradation de l'emploi devrait se poursuivre pendant plusieurs trimestres car même une reprise graduelle de l'activité ne se traduira pas par un repli immédiat du chômage," avertit-elle. - Source Le Point

Qu'en disent les économistes ?

... / ... "Le chômage va réduire fortement la demande", estime Marie Diron, économiste d'Oxford Economics. "Les salariés licenciés vont voir leurs revenus dégringoler et nous observerons probablement une hausse de l'épargne de la part de ceux qui ont toujours leur emploi mais qui s'inquiètent pour leur avenir", ajoute-t-elle. L'enquête Reuters de juillet montre que les économistes prévoient un taux de chômage de 9,5% en 2009 et 10,8% en 2010. En avril, leurs prévisions étaient respectivement de 9,1 et 9,9%.

La France a vu les plans sociaux se multiplier depuis le début de la crise financière et économique à l'automne dernier. Au premier trimestre, le chômage a atteint son niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre 2006, à 8,7% pour la France métropolitaine, 9,1% si on inclut les départements d'Outre-mer.

"Comme il n'y pas de signaux indiquant qu'on va vers une stabilisation, le marché du travail pourrait se détériorer rapidement", dit François Davy, qui dirige la filiale française de l'agence d'intérim Adecco.

Adecco, qui, justement, pourrait bien être un des gagnants de l'appel d'offre lancé par Pôle emploi pour un budget de de 100 millions d'euros cette année et de 200 millions les années suivantes ...

Et pourtant, en termes de relance active, ce sont surtout les cabinets qui vont se réjouir :

... / ... C'est une manne très disputée. Déjà bien implantés auprès des grandes entreprises, qu'ils aident dans la gestion de leurs plans sociaux depuis longtemps, les grands cabinets privés de reclassement, comme Altédia, BPI ou Sodie, sont naturellement sur le pied de guerre, depuis 2005 et l'ouverture timide du marché, pour conquérir les missions d'accompagnement des chômeurs inscrits à Pôle emploi. Ils ne sont pas les seuls ... / ...

Prévoyant l'essor du marché, certains organismes avaient commencé à monter dès 2006 des services ou filiales entièrement dédiées à cette activité. C'est le cas par exemple d'Adecco ou de Randstat, qui ont pu affiner leurs approches en accompagnant ces dernières années des bénéficiaires du RMI pour le compte des conseils régionaux ... / ...

Lobbying marqué

La concurrence bat désormais son plein et le lobbying est très marqué pour obtenir les faveurs de Pôle emploi, témoignent plusieurs membres du conseil d'administration du service public de l'emploi. Le marché est en effet juteux : lors des premières expérimentations, les opérateurs privés touchaient environ 3.500 euros par chômeur reclassé. ... / ... - Source Les Echos

Et pourtant, l'économiste d'Oxford Economics prévient : "... / ... Si la récession dure plus longtemps que prévu, les entreprises devront également se séparer de salariés permanents ce qui aura des répercussions sur les salaires et donc sur la croissance en 2010 et 2011"

On est effectivement : "en train de voir se stabiliser le déclin" !!!!

Madame Lagarde ayant des talents vocaux, comme elle nous l'avait montré, en se prenant pour Marilyn Monroe, à la cérémonie anniversaire de Nicolas Sarkozy (voir ci-dessous)



Dans la mesure où, nous avons tous les ans le tube de l'été destiné à nous faire danser sur nos lieux de vacances, nous proposons à Christine Lagarde de remettre au "goût de l'été" 2009 la chanson écrite par Ray Ventura : "Tout va très bien madame la marquise" et pourquoi pas une vidéo comme celle ci-dessous



Prochaine étape : Les tarifs d'EDF : " quelle que soit la stratégie de développement d'EDF, et notamment sa stratégie internationale", a-t-elle expliqué devant l'Assemblée nationale, en précisant qu'aucune décision sur les tarifs n'avait été prise par le gouvernement. Plus brutal, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, avait déclaré lundi qu'il serait « anormal » que les Français payent « des erreurs d'investissement » d'EDF à l'étranger.

Puis : La ministre de l'Economie a cependant laissé entendre que les tarifs de l'électricité en France "de 15 à 30% moins élevés" que dans les autres pays de l'Union européenne, allaient augmenter. - Source Nouvel Obs

On ne s'en lasse pas. Insatiable on vous dit ....

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Pure people


21 juillet 2009

Rigueur budgétaire : Les belles autos de Brice et Hervé ...

La France souffre économiquement parlant. L'industrie automobile, profitant des primes à la casse, surnage tout en ne vendant que des petits modèles ayant droit au bonus écologique et quasiment tous fabriqué à l'extérieur de l'hexagone.

Pour finir, la taxe carbone se profile et va selon toute vraisemblance ne toucher que les particuliers au niveau du prix des carburants qu'ils utilisent pour leurs véhicules.

Ce qui ne semble pas préoccuper le gouvernement puisque comme l'écrit Le Monde : " Le bilan énergétique et économique du parc automobile de l'Etat est à pointer d'un zéro tout rond avec des achats de voitures inutiles et des dépenses injustifiées, affirme le magazine Auto Plus ... / ... "

Les caisses sont vides, vive l'emprunt ! titrait Le Point fin Juin 2009

"... / ... Certains voudront réindustrialiser le pays, d’autres soutenir la jeunesse et les chômeurs. Reconstruire les universités, les lycées et la recherche. Ou bien encore « doper » le Grand Paris... Une carte blanche, en somme, qui devrait réveiller la créativité des lobbys en tout genre. Seule restriction : que cet argent ne serve pas à combler les fins de mois de l’Etat. Dans la tête de Sarkozy, il ne s’agit en effet pas d’ajouter une couche de déficit aux autres, les mauvais, « ceux qui financent les mauvaises dépenses, les gaspillages, l’excès de bureaucratie » , en clair le déficit budgétaire, contre lequel il veut continuer à lutter. Ce nouvel emprunt devra, dit-il, servir une ambition : « penser à la croissance de demain » en mettant tous les moyens nécessaires. Les mauvaises langues de l’opposition n’ont pas mis longtemps à regarder leurs agendas. En lançant ces grands projets stratégiques fin 2009, ceux-ci verront le jour en 2011 et en... 2012, année électorale ! .. / ... "

D'ailleurs, le Président avait été formel : il n'entendait pas "vider des caisses qui sont déjà vides".

Néanmoins, celui-ci a été épinglé par le dernier rapport de la Cour des Comptes pour son budget transport

" ... / ... plus de 14 millions d’euros», en 2008 - sans compter les déplacements pris en charge par le budget de la présidence de l’UE. Sans juger le nombre de ces voyages ni la liste des invités - jusqu’à 300 personnes -, la Cour des comptes note que l’Etat a parfois supporté les frais de transports des chefs d’entreprises conviés. Elle propose donc une "contribution des membres de la délégation issue des affaires, sur le modèle de celle des journalistes" qui paient une quote-part.

Voyages privés. Lorsqu’il voyage à titre non professionnel, Sarkozy tient désormais à prendre des vols réguliers et à régler le prix de ses billets et de ceux de sa famille. Mais "le mieux est l’ennemi du bien", nuance Séguin. Cette option, si elle répond aux "attentes de l’opinion", est "paradoxalement plus coûteuse". Le Président devant être accompagné de 6 ou 7 personnes assurant sa sécurité ou sa communication et dont le déplacement est pris en charge sur des fonds publics. En même temps, un avion de l’ETEC, à vide, suit le Président pour lui permettre éventuellement de "repartir en urgence, à tout moment". Autant emprunter l’avion officiel, conclut le rapport, quitte à rembourser des "billets fictifs sur la base des tarifs commerciaux" ... / ...

Le Président en a pris bonne note, mais a du oublier de prévenir ses ministres puisqu'on apprend ce matin par le magazine AutoPlus dans un article portant le titre suivant : "malgré la crise, l'Etat flambe encore" Et qu'y apprend t-on ?

A son arrivée au ministère de l'Intérieur, Brice Hortefeux a commandé deux Citroën C6, toutes options, pour un montant de 100.000 euros. le parc du ministère disposait déjà de deux modèles similaires. (Malus de 1 600 EUR)

A la Défense, quatre-vingt quinze Renault Vel Satis ont été commandées pour les gradés détachés au ministère. (Malus de 1 600 EUR) - Source Le Parisien -

Des chauffeurs du Sénat, de l'Assemblée nationale et des différents ministères lavent les voitures même propres pour gagner des points cadeaux dans une station Total hors de prix sous les Invalides ! Quant au maire socialiste de Nevers, Didier Boulaud, cité à titre d'exemple, il aurait commandé en pleine crise la Peugeot 607 la plus chère, d'un coût de 49.800 euros. - Source RTL

Interrogé sur le cas de Brice Hortefeux, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, s'est gardé de juger son collègue.

"J'aimerais bien regarder de près ce dossier. C'est facile de prendre une partie de l'information et de la monter en épingle, donc je n'ai pas d'information sur cette affaire. Je me garderai bien de faire des commentaires précis", a-t-il dit sur LCI. A la question de savoir s'il avait acheté de nouveaux véhicules en arrivant au ministère de l'Education nationale, Luc Chatel a répondu : "Non, j'ai plutôt donné des instructions de ne pas engager ni travaux, ni dépenses exceptionnelles." - Source Le Monde

Il aurait pu ajouter : " Enfin quoi, m...., ce sont exclusivement des voiture françaises, fabriquées en France !!!! Et le patriotisme économique, vous y avez pensé ...."

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Autoplus



20 juillet 2009

Taux du Livret A : Patrick Devedjian adepte de la relance à la baisse de ... l'épargne populaire

Nous avons consacré un long article à la baisse du taux de rémunération du Livret A : "Baisse du Livret A : La spoliation continue ... mais l'emprunt se profile !" .

En effet, ce placement est détenu à ce jour par 47 millions de Français et se trouve être pour les français modeste le seul outil d'épargne et très souvent la bouée de secours des mauvais jours.

Nous écrivions dans notre article : "Néanmoins, il semble que nous devrions être satisfaits puisque comme le dit notre ministre : "S'il va baisser de 0,5 point, le taux va cependant rester largement supérieur à ce qui aurait découlé d'une application mécanique de la formule de calcul, qui relève d'une moyenne entre l'inflation et les taux d'intérêt interbancaires (Eonia et Euribor, taux auxquels les banques se prêtent de l'argent): si elle avait été appliquée, elle aurait donné un taux de 0,25%."

Et bien, il existe un minsitre du gouvernement Fillon pour s'offusquer de ce fait : le Ministre de la relance :

Le taux du livret A à 1,25 % ? Patrick Devedjian s'étonne que le gouvernement soit intervenu pour empêcher qu'en vertu d'une application purement arithmétique de la révision de taux, celui-ci ne descende à 0,25 %. «Qu'est-ce que cela veut dire ?, s'interroge le ministre en charge de la Relance. Cela signifie que l'État n'applique pas les formules et donc ne respecte pas la loi. Cela devient une habitude et c'est un problème de morale politique.»

Crucifiant la décision de Christine Lagarde qui avait annoncé sur RTL que " le taux du Livret A serait ramené à 1,25% le 1er août, contre 1,75% actuellement et 4% il y a un an. Elle avait invoqué des "circonstances exceptionnelles" pour justifier de la non-application de la formule de calcul du taux" - Source Challenge

Pour une fois, il a su se tenir et ne pas la traiter de "salope" comme il le fit avec l'ex-députée Anne-Marie Comparini. Néanmoins, monsieur Devedjian n’a aucune envie de s’appliquer le : « Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne » de Jean-Pierre Chevennement.

Non, monsieur Devedjian au nom de la "parole décomplexée", qu’il pratique depuis toujours, a tous les droits, y compris de s'exprimer sur les décisions des autres ministres, surtout lorsqu'elles risquent de lui casser son "jouet" : Le futur emprunt national.

En clair, ces cochons d'épargants vont lui gâcher son emprunt sans lequel il n'y aura pas de relance. En effet, il a estimé le 28 juin sur Radio-J, que si 17% des Français souscrivent à cet emprunt d'Etat, alors son succès est "assuré". Il réagissait ainsi au sondage (Ifop pour le Journal du Dimanche et M6) indiquant que 82% des Français ne veulent pas souscrire à l'emprunt, contre 17% qui y seraient plutôt ou tout à fait favorables (1% NSP)

Et, c'est vrai qu'en ne donnant que 0,25%, il était plus facile d'attirer l'argent des livrets vers cet emprunt .... On serait tenté de dire que les propos tonitruants du ministre correspondent à l'angoisse de l'inutilité et de l'échec ...

Néanmoins, il révèle également qu'il sait aussi comprendre les français qui souffrent dans leur emploi, puisqu'il "estime que son "CDD" (contrat à durée déterminée) sera terminé "en mars 2010".

Nous aimerions tout de même rappeler que l’homme qui souhaitait voir rémunérer l’épargne populaire à 0,50% et qui se proclame en CDD, n’est pourtant pas mal loti en ce qui concerne ses autres fonctions et rémunérations :

En temps normal

- Député : 7008 €
- Président du Conseil général des Hauts de Seine 5 441 €

Soit 12 449

En CDD ministériel

- Ministre 14 107 €
- Président du Conseil général des Hauts de Seine 5 441 €

Soit 19 458 €

Source CAPITAL N°212 de Mai 2009

Fichtre 7000 € de manque à gagner ! Mais que va faire le Président devant cette situation inacceptable ?

Heureusement que Sophie Devedjian, épouse du titulaire du CDD est première adjointe, chargée de l'urbanisme et de la politique de la ville d’Antony où son époux fut le premier magistrat, il y a encore peu.

Et on doit reconnaître que chez les Devedjian, on n'aime pas vraiment le logement social dont les fonds proviennent habituellement ... des livrets A

" ... / ... Le nombre de demandeurs de logements sociaux ne cesse d'augmenter à Antony. On compte un peu plus de 1 700 dossiers en attente. L'opposition n'est pas surprise. « La majorité municipale n'a pas construit de HLM depuis plus de vingt ans. Pis, elle les a détruits. Les plus modestes ne peuvent plus trouver à se loger » , dénonce François Meunier, élu communiste. « Si nous avons effectivement détruit 456 logements au Noyer-Doré dans le cadre de l'opération de renouvellement urbain en cours, nous sommes en train de reconstruire un nombre équivalent d'appartements à la Croix-de-Berny, aux Bas-Graviers et sur les terrains du Cemagref », réplique le maire.

L'édile ajoute que, depuis qu'il a racheté le parc social du département (un peu plus de 3 000 appartements), l'office public HLM d'Antony est mieux à même de répondre aux attentes des habitants. « Est-ce si sûr ? » s'interroge François Rivet. L'élu socialiste pense que ce tour de passe-passe, qui n'a en rien augmenté le nombre de HLM dans la ville, hypothèque grandement l'avenir du logement social à Antony. Le prix d'achat de ces appartements (autour de 35 millions d'euros) a conduit le bailleur social Antony Habitat à doubler sa dette ... / ... " - Source "Antony au banc d'essai" : le Point du 2/04/2009

Champion toutes catégories du cynisme, Patrick Devedjian s'est permis de déclarer : " Quand je serai au chômage, cela voudra dire que j'ai réussi ma mission. Je ne sais pas bien ce que je ferai. Je prendrai ma retraite et j'irai peut-être en Italie, ou je m'inscrirai au Pôle emploi "

De la part de quelqu'un qui déclarait :

En parlant du Conseil Général des Hauts de Seine où il venait de succéder à Nicolas Sarkozy :

"je suis amené à nettoyer les écuries d'Augias" mais s'est contenté de ne rien faire

Au sujet du RSA

"L'assistanat ne doit plus être le mode normal de redistribution des richesses"
"le RSA, il faut le faire" mais ce n'est "pas seulement une question d’argent» mais «surtout une question d’incitation au retour à l’emploi"

Au sujet du travail du dimanche

" Je crois qu’il est sage de permettre aux gens de travailler s’ils le veulent, c’est une liberté », « Je croyais que nous étions dans une République laïque », « Les chrétiens honorent le dimanche, les juifs le samedi, les musulmans le vendredi, si les bouddhistes s’y mettent, il ne va pas rester grand chose ! " - Source France Catholique

Et pour finir cette "bluette" sur l'épargne

" ... / ... Calculant que pour quelqu'un ayant 20.000 euros d'épargne, le prélèvement pour le RSA correspondait à dix euros par an, Patrick Devedjian a jugé que "c'est quand même pas insupportable": "par rapport au résultat (...), par rapport à l'effet économique (...), c'est très peu de chose". "Un tel changement dans le fonctionnement de notre société et dans la fracture sociale, ça vaut bien 10 euros par an ... / ... " Source Nouvel Obs

Plus rien ne nous étonne.

Pour ceux (nombreux) qui l'ignorent, Patrick Devedjian a fait publier un livre portant le titre suivant : "A Moi Le Ministère De La Parole !. Entretiens Avec Emmanuel Kessler" qu'on peut trouver soldé en ce moment chez chapitre.com ... avec 27% de remise.

Prémonitoire ?

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20Minutes