tag:blogger.com,1999:blog-51380362024-03-14T03:43:37.322+01:00Slovar les NouvellesBlog citoyen d'informations, de décryptages et de commentaires depuis 2005Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.comBlogger1870125tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-81846232001617617472024-02-02T19:19:00.001+01:002024-02-02T19:19:53.892+01:00Emploi des seniors : entre l'enclume patronale et le marteau gouvernemental <p>
</p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Les
négociations entre partenaires sociaux sous le contrôle du
gouvernement concernant l'emploi des seniors se précisent. Pris
entre un patronat réticent et peu motivé et un gouvernement adepte
des sanctions les salariés seniors ont de quoi s'inquiéter.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Elle
semble bien lointaine et pourtant si proche, l'époque où gouvernement et organisations
patronales juraient la main sur le cœur vouloir sauver le système
de retraite en reportant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64
ans. Les organisations d'employeurs, en parfaites hypocrites,
expliquaient, après en avoir abusé, que les licenciements ou
ruptures conventionnelles à quelques encablures de la retraite
n'avaient plus lieu d'être. Du côté du gouvernement, Bruno Le
Maire, déclarait qu'il était scandaleux de se priver de
l'expérience des salariés âgés. En résumé, on allait voir ce qu'on allait voir !</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="http://www.slovar.fr/2024/02/emploi-des-seniors-entre-lenclume.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="517" data-original-width="775" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYc949S5koRhHjptt_oNtsSDEGsznBgnFOZUSC0zXp0n25IJeML9jJIgBCxNYCa6Pyrin6f1OL-BXQF-fVwAKR98F7KL2GuXhj61sDzxczPZHKTmHiOyRgu50kHy8A3wXakUhwPoZ-0KgSew_w4o66YTOF1DMaSAaru47KrBkIoC_sWY3r2U7s/w400-h266/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></div><span face="Arial, sans-serif"><br /> Où
en est-on ? </span>
<p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Plusieurs médias,<a href="https://www.lefigaro.fr/flash-eco/emploi-des-seniors-les-negociations-entrent-dans-le-dur-20240202 " target="_blank"> dont Le Figaro</a>, nous expliquent que les
négociations rentrent dans le dur. Or, ces négociations
intégreront, notamment, la question de l'indemnisation des seniors
au chômage, laissée en suspens par les partenaires sociaux dans
leur accord sur l'assurance chômage. Et c'est sur ce point que le
gouvernement envisage de frapper les seniors.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href=" https://www.capital.fr/votre-carriere/droits-chomage-reduits-reconversion-1486082" target="_blank">Capital rappelle</a> la position de Bruno Le Maire soutenue par le gouvernement
et les élus Renaissance. « … </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Le
Locataire de Bercy vise notamment un «avantage» accordé aux
seniors en matière de chômage : les plus de 55 ans bénéficient
d’une </i></span><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">durée
maximale d’indemnisation plus longue</span></i></span></b><span face="Arial, sans-serif"><i>
(27 mois, soit 822 jours calendaires) que les autres demandeurs
d’emploi (18 mois, soit 548 jours calendaires pour les moins de 53
ans, ou 22,5 mois, soit 685 jours calendaires, pour les allocataires
âgés de 53 à 54 ans). L’idée du ministre serait </i></span><span face="Arial, sans-serif"><i><b>de
réduire cette durée à 18 mois pour tous les demandeurs d’emploi,
quel que soit leur âge</b></i></span><span face="Arial, sans-serif">
... »</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Massacre
en vue, car cette mesure ne serait assortie d'aucune contrainte ou
sanction pour les entreprises ne jouant pas le jeu alors que
celles-ci, continuent à discriminer les salariés âgés. Il suffit
de <a href="https://www.decideurs-magazine.com/ressources-humaines/57400-emploi-des-seniors-une-urgence-pour-2024.html " target="_blank">lire le site Décideur Magazine</a> pour s'en rendre compte </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">« </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Actuellement,
de nombreux obstacles demeurent pour réintégrer les seniors sur le
marché de l’emploi … une étude OpinionWay pour le cabinet Grant
Alexander du 12 octobre 2023 met en avant le fait </i></span><span face="Arial, sans-serif"><i><b>que
deux DRH sur trois reconnaissent avoir déjà écarté d’emblée
des candidats seniors</b></i></span><span face="Arial, sans-serif"><i>
et deux managers sur trois disent avoir reçu de leur direction </i></span><span face="Arial, sans-serif"><i><b>des
consignes leur recommandant de privilégier des candidats jeunes</b></i></span><span face="Arial, sans-serif"><i>
… 69% des répondants à l’enquête disent redouter que les
seniors comprennent mal les attentes des jeunes recrues, 65%
craignent qu’ils ne s’adaptent pas bien à leurs processus de
travail et 63% appréhendent qu’ils soient rétifs aux nouvelles
technologies </i></span><span face="Arial, sans-serif">... » Ce
constat est d'autant plus grave que le terme seniors commence à être
utilisé dans certaines entreprises à partir de 45 ans. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Que proposent les
organisations patronales ?</span></p>
<p align="JUSTIFY">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Si à la CPME on
espère obtenir un effet d'aubaine au travers d'un CDI seniors qui
serait assorti d'une baisse des cotisations sociales, le MEDEF lui,
se fait plus discret nous dit Capital. Proposant un </span><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">entretien
obligatoire de mi-carrière</span></span></b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">
(après 45 ans). En ce qui concerne l'index senior qui n'était
assorti d'aucune contrainte pour les employeurs, les organisations
patronales continuent de s'y opposer. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Si
les syndicats de salariés émettent plusieurs idées comme la
formation, des bilans de compétence ou l'aménagement des fins de
carrière, on sent l'imminence de la catastrophe. Car, le
gouvernement cherche avant tout à faire des économies. De leur côté
les organisations patronales qui sont comme chez eux à l’Élysée,
à Matignon et à Bercy peuvent dormir tranquille.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Quant
aux seniors, le calvaire pourrait très vite commencer notamment si
la durée d'indemnisation du chômage était réduite comme le
souhaite Bruno Le Maire. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Que
deviendront ceux qui vont perdre ou ont déjà perdu leur emploi ?
</span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Une
première réponse a été apportée par le Premier Ministre
au travers de la <a href="https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/suppression-de-l-ass-au-profit-du-rsa-pour-les-chomeurs-en-fin-de-droits-qu-est-ce-que-ca-change-641e9da9cb06ebc43a9ed476575829a7 " target="_blank">suppression de l'ASS</a> qui va mener 300 000 personnes
en fin de droits directement au RSA leur supprimant au passage leurs
droits à </span></span><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">acquérir
des trimestres pour le calcul de leur retraite. </span></span></b>
</p>
<p align="JUSTIFY"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Pitoyable
direz vous et c'est le cas. Mais depuis 2017, le discours du
Président de la République et de ses gouvernements reste le même :
malheur à ceux qui ne sont pas des « premiers de cordée »
... </span></span></b>
</p>
<p> </p>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-21170971302385628902024-01-16T19:28:00.004+01:002024-01-16T19:30:25.547+01:00CPME et dialogue social : le retour du patronat d'un autre siècle <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">La
nomination du nouveau Premier Ministre, a stimulé la CPME qui vient
de publier un document de 80 propositions dont certaines remettraient
gravement en cause le dialogue social dans les PME. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">«
<i>Les ordonnances dites «
Macron » de 2017 ont permis un dialogue social et une application du
droit du travail au plus près des problématiques et enjeux des
chefs d’entreprise. Dans la continuité la CPME entend proposer des
<b>mesures sociales de simplification permettant de favoriser le
développement économique des TPE/PME</b>.</i>
» écrit la CPME dans son document intitulé : « <i>La
CPME propose 80 mesures pour mettre fin à la complexité
administrative</i> » et
<a href="https://www.cpme.fr/espace-presse/communiques-de-presse/la-cpme-propose-80-mesures-pour-mettre-fin-a-la-complexite-administrative">publiées</a> sur son site.</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.antoinechereau.fr/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="470" data-original-width="497" height="379" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVdIqgT-IEdVPoIQyXtipzaAw8OrPPn-7r7dyEfcPuzjrLhMJUkcKBdsRS13TtffdAOHw2elfLGQ78fw8V31HlREh-cU9NK3qxvRj8FGOw-Wmf4kRc2NMGAmGZZTw9KXd8Bji_yWl6-ViHsPJhtKHvJUJGdm3S1hg5QwjnED1TdnWz-h6akI5Z/w400-h379/Twitter.jpg" width="400" /></a></div><br /> Nous
nous sommes plus particulièrement intéressé au chapitre :
« <i>POURSUIVRE LA
SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE EN MATIERE SOCIALE </i>»
Page 27 à 29 <br /><p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Que
propose la CPME ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">C'est
<a href="https://www.aefinfo.fr/depeche/705793-la-cpme-preconise-de-nouveau-de-simplifier-les-modalites-du-dialogue-social-en-entreprise" target="_blank">le site</a> de l'AEF qui résume mieux ce chapitre : «<i> <b>Supprimer
le monopole syndical </b>dans les entreprises de moins de 300 salariés,
simplification des règles de fonctionnement du CSE, <b>réduction des
moyens accordés aux représentants du personnel</b> ou encore
élargissement des possibilités de validation d’un accord par
référendum</i> ... » </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Beaucoup
d'entre vous dirons : « <i>mais, c'est quoi le CSE </i>» cible de la CPME ?<br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34474" target="_blank">La définition</a> du site Service Public est la suivante : «<i> Le
comité social et économique (CSE) est </i><i><b>l'instance
de représentation du personnel dans l'entreprise</b></i><i>.
Il doit être mis en place dans les entreprises de plus de 11
salariés. </i><i><b>Les
membres du CSE sont élus par les salariés de l'entreprise</b></i><i>
pour une durée maximale de 4 ans. Les compétences, la composition
et le fonctionnement du CSE varient selon la taille de
l'entreprise.</i> »</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Il
a succédé, nous rappelle WIKIPEDIA aux anciennes instances
représentatives suivantes : <b>délégués
du personnel, comité hygiène sécurité et conditions de travail
(CHSCT) et comité d’entreprise</b>,
progressivement à compter du 1er janvier 2018. Cette instance a été
créée par l'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 (dite
"ordonnance Macron"). </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Que
propose la CPME sur ce sujet ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">« <i>Les
chefs d'entreprise peuvent être découragés par la complexité des
règles de consultation du CSE, qui peuvent rendre les processus de
consultation longs et coûteux. La simplification des règles de
consultation et des expertises pourrait faciliter la participation
des chefs d'entreprise et <b>encourager un dialogue social plus
efficace</b></i>. »</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Mais encore ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<ul><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;">Simplifier
les règles pour les PME en réduisant le nombre de membres du CSE </i>
</p>
</li><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;">Diminuer
le nombre d’heures de délégation sauf dans les entreprises dans
lesquelles l’actualité sociale le justifie </i>
</p>
</li><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;">Passer
à 100 salariés, le seuil actuel de 50 salariés à partir duquel
un renforcement massif des obligations s’impose à l’entreprise </i>
</p>
</li></ul>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">et
le plus beau à notre sens</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<ul><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">I<i>ntroduire
la possibilité de recourir à la visioconférence pour les réunions
du CSE</i></span></p>
</li></ul>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: arial;">Pour
mémoire, la CPME ne cesse de vanter les TPE/PME dans lesquelles la proximité des salariés avec leur
employeur est un atout pour le dialogue social. On peut, à la lecture de ses propositions en douter de plus en plus. Car la réponse est : pas de temps à perdre avec les représentants des salariés.
Doit-on s'étonner après de telles propositions à caractère réactionnaire que la CPME pleure sur
la pénurie de candidatures dans les mêmes TPE/PME ? </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Il
est clair que le Premier Ministre ne donnera pas suite à la grande
majorité des mesures réclamées par la CPME. Par contre, il
pourrait bien prêter une oreille attentive aux positions de Bruno Le Maire, lui même particulièrement attentif aux demandes du patronat. <a href="https://www.20minutes.fr/economie/emploi/4065139-20231203-bruno-maire-veut-reduire-delai-attaquer-entreprise-apres-licenciement" target="_blank">Voir sa proposition</a> de réduction du délai pour déposer
un recours contre une entreprise en cas de licenciement.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">L'optimisation
du fonctionnement d'une TPE/PME passe par un dialogue social
permanent permettant aux salariés comme au chef d'entreprise de
confronter leurs points de vue sur la vie de leur entreprise.
Quelques entreprises l'ont compris et développent de dialogue social
avec leurs salariés tout en étant plus performantes. Visiblement, à
la CPME on ne l'a pas compris et on continue de croire qu'une
réduction des droits sociaux des salariés ne peut qu'améliorer le
fonctionnement des PME. Une erreur profonde et surtout, un combat d'un
autre siècle ...</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.cpme.fr/file_download?k=6188:6ba2d41353a3db5b722fedbbc3a57dc9" target="_blank">Téléchargement des 80 propositions</a></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Crédit et copyright image</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://www.antoinechereau.fr/" style="font-family: arial;" target="_blank">Antoine Chereau </a></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-27378574182406858852024-01-08T17:14:00.007+01:002024-01-08T17:50:56.345+01:00Le « plein emploi » façon Macron : la contrainte pour seule logique !<div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Les
sanctions à l'égard des chômeurs indemnisés continuent de
pleuvoir au nom du « plein emploi » espéré par le
Président et son ministre du travail. Dernière mesure : la privation
des indemnités chômage pour tout salarié en CDD refusant deux CDI. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.bfmtv.com/economie/emploi/refus-de-cdi-olivier-dussopt-plaide-pour-des-regles-plus-incitatives_AV-202401070196.html?at_brand=BFMTV&at_compte=BFMTV&at_plateforme=twitter&at_campaign=Fan_pages&at_medium=Community_Management" target="_blank">Invité par BFM</a>, Olivier Dussopt, avec sa délicatesse habituelle a essayé
de justifier la nouvelle sanction. En résumé : les entreprises
pourront dénoncer à France Travail tout refus par un salarié en
CDD d'une proposition de CDI aux mêmes conditions de travail. Un
deuxième refus en moins de douze mois priverait le salarié de
l'indemnisation chômage. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Extrait
de l'interview</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">« <i>Si
vous êtes employeur et que vous avez un employé en CDD et que cet
employé vous démontre de manière assez caractérisée qu'il n'a
pas envie de travailler avec vous, vous n'allez pas forcément lui
proposer de continuer </i>»</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Jusque
là, rien à redire. C'est très souvent pendant un CDD ou en période
d'essai que salarié et l'employeur découvrent s'ils ont envie de
continuer l'aventure.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Et
le ministre de citer un autre exemple : «<i> Par contre si
vous galérez à recruter depuis des années et que vous proposez des
conditions de rémunération et de travail correctes et que <b>vous vous
heurtez en permanence à des refus de CDI</b>, il est normal qu'on ait
des règles plus incitatives</i> » </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Honnêtement,
une entreprise dans laquelle les conditions de rémunération et de
travail seraient « <i>correctes </i>» et qui
« <i>essuierait en permanence des refus de CDI</i>» ça
n'existe pas. Si le cas existe, les dirigeants de l'entreprise
doivent rapidement se poser des questions sur leur management ou
l'intérêt de leur production. Ajoutons que la notion de
« <i>correcte</i> » définie par le ministre est
parfaitement subjective voir malhonnête. Mais pour l'avoir vu à
l’œuvre sur la « réforme » des retraites, nul ne sera
surpris.</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="http://www.slovar.fr/2024/01/le-plein-emploi-facon-macron-la.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="387" data-original-width="1042" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4FaswVMhrJL9alSL0VP6YzsX7W7SBoZ62Wo__SfRNHj0NlDAiNbpID7sE3qoVfxag_iCKTiOksrYwSDLveibvijtBQzMDOeNdZLRiXn-URbkDw0_5Lx_9W9EDYiQ99G5qFrgJgvKMIRngs5GHBMO2ws1WQvWhZ8Eifvutm5sMgCY7uiD3I8xE/w400-h149/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></div><span face="Arial, sans-serif"><br /><span style="font-family: arial;"> Il
est d'ailleurs intéressant de noter le peu d'enthousiasme des
organisations patronales sur le sujet. C'est Benoît Serre,
vice-président de l’Association nationale des DRH (Andrh) qui
<a href="https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/chomage/plus-de-droits-au-chomage-apres-le-refus-de-deux-cdi-en-prolongement-de-cdd-on-vous-explique-270bc538-aae4-11ee-ad44-c03d56c454d6" target="_blank">résume le mieux</a> le manque d'intérêt pour cette mesure : <b>« </b><b><i><span style="font-weight: normal;">Cette
mesure a l’air assez anecdotique</span></i></b><b><span style="font-weight: normal;">
… </span></b><b><i><span style="font-weight: normal;">Elle
cumule tellement de critères que je ne suis pas certain que ça
change radicalement la donne.</span></i></b><b> »</b></span></span><p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Mais
peu importe puisque cette mesure comme les autres n'ont qu'un but :
donner des gages aux agences de notation et à la droite
parlementaire qui a toujours trouvé que les chômeurs ne faisaient
guère d'efforts pour retrouver le chemin de l'emploi. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">L'objectif
est clair : afficher en 2027 un taux de chômage inférieur à
6% pour préparer la campagne du candidat qui sera présenté comme
l'héritier d'Emmanuel Macron. Et pour ce faire, toutes les sanctions
et bidouillages de chiffres à la disposition du Président et du
gouvernement seront utilisées ...</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"> </span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-54265045309995178102023-12-30T19:50:00.007+01:002023-12-30T19:50:48.149+01:00Je refuse que mon Livret A finance les industries de l'armement !<div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Le
Conseil Constitutionnel vient de retoquer l'affectation de l'épargne
réglementée (Livret A, LDDS...) au financement de l'industrie de
défense sans toutefois exclure que cette mesure puisse revenir sous
une autre forme.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Comme
beaucoup de français qui en ont la possibilité, je dispose d'un
Livret A et un LDDS (<span style="font-weight: normal;">livret
de développement durable et solidaire). En ce qui concerne le Livret
A, on m'a toujours expliqué qu'il était la principale source de
financement du logement social. Ce qui n'est pas exact <a href="https://www.moneyvox.fr/livret-a/actualites/95401/voici-comment-les-banques-et-etat-distribuent-votre-argent" target="_blank">explique le site MoneyVox</a> : « </span><b><i><span style="font-weight: normal;">sur
100 euros placés, seuls 31 euros (31,25% précisément)
sont prêtés aux bailleurs sociaux</span></i></b><i><span style="font-weight: normal;">.
Soit 174,3 milliards d'euros, sur les près de 558 milliards
déposés, fin 2022</span></i><span style="font-weight: normal;"> »</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Pour
le LDDS c'est encore un peu plus flou puisque comme <a href="https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/08/mon-livret-developpement-durable-et-solidaire-finance-t-il-vraiment-des-projets-durables-ou-solidair_1713142/" target="_blank">l'indiquait
Libération</a> : « </span><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-weight: normal;">80%
des fonds doivent aller à des prêts pour les PME, et 10% à des
</span></i><i><i><span style="font-weight: normal;">travaux
d'économies d'énergie dans les bâtiments anciens</span></i></i><i><span style="font-weight: normal;">»</span></i><span style="font-weight: normal;">
précisant que : « </span><i><span style="font-weight: normal;">rien
ne garantit que ces PME œuvrent pour l'environnement</span></i><span style="font-weight: normal;"> »
</span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Le
graphique ci-dessous devraient vous faire mieux comprendre la
répartition de cette épargne</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.moneyvox.fr/livret-a/actualites/95401/voici-comment-les-banques-et-etat-distribuent-votre-argent " style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="844" data-original-width="548" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh99j-I1DuRfOkAAmrLhDJAuoJgOqPhJ47xCCOIE88tA4KE4WaMDwnUDhhhxipy7une_XyVmHSKu7OtKcJ8u5SlOyytbFc3USGL2S5RNClIW1nY-Er1u-MH7UHBeAL1Gj7cMkqZMqpw-tuEura_MAcdvKlseNfON0o5EOVPj3dL_5MoWZFoBVR4/w416-h640/Twitter.jpg" width="416" /></a></div><p> <span style="font-family: arial;">Nos
dirigeants fustigent régulièrement le manque de prise de risque
financier des placements des français et souhaiteraient réorienter
ou puiser dans cette épargne pour financer des projets n'ayant aucun
rapport avec la destination première de l'épargne réglementée (Livret A, LDDS ou du Livret d'épargne Populaire).</span></p><p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Quelques
députés proches de la majorité présidentielle ont bien essayé de le
faire, il y a peu. En effet, un discret amendement à la loi de
finance 2024 (adoptée par article 49.3) consistait à :
« </span><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-weight: normal;">autoriser
un fléchage d'une partie de l'épargne réglementée vers
l'industrie de la défense</span></i><span style="font-weight: normal;"> »</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Cette
« astuce » a toutefois été rejetée par le Conseil
Constitutionnel. Que pensent les français de l'idée de voir leur Livret A financer les industries de l'armement ?</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Dans une étude Yougov
pour MoneyVox on apprend que : « ...</span><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-weight: normal;"> 54%
des Français ne sont pas favorables à cette mesure. Un pourcentage
qui grimpe à 58% chez les femmes, contre 49% pour les hommes. Au
final, à peine un tiers des personnes interrogées (29%) sont pour
l'utilisation d'une partie de l'épargne réglementée pour soutenir
la défense</span></i><span style="font-weight: normal;"> »</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Après
tout, direz-vous, c'est le boulot des banques de financer l'industrie
de l'armement.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-weight: normal;">Hé
bien, de moins en moins, nous explique La Tribune. Elles : « …
</span><span style="font-family: arial;"><i>ne montrent pas un
enthousiasme débordant pour financer les PME et les </i><i><i><span style="font-weight: normal;">startups</span></i></i><i><span style="font-weight: normal;">
de l'industrie de défense … Les banques et les établissements
financiers sont de plus en plus réticents à financer la
BITD (1) (</span></i><i><i><span style="font-weight: normal;">base
industrielle et technologique de défense)</span></i></i><i><span style="font-weight: normal;">
par peur des sanctions extraterritoriales américaines </span></i><i><span style="font-weight: normal;">et</span></i><span style="font-weight: normal;"> </span><i><span style="font-weight: normal;">par
peur des ONG et de voir leur réputation entachée »</span></i></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">En
gros, sur le sujet, les banques se convertissent à l'investissement
socialement responsable (ISR) contraintes et forcées.Donc,
si les banques ont des pudeurs sur le sujet, pourquoi ne pas les
remplacer le plus discrètement possible par l'épargne réglementée
des français ?</span></span></i></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Cette
tentative de détournement de l'épargne des français au profit de
l'industrie de l'armement est un pur scandale. Parce
que si les banques pourraient continuer à choisir de financer ou non
cette industrie, cela deviendrait une obligation pour les épargnants
français détenteurs de Livret A. </span></span></i>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><i style="font-family: arial;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Les
épargnants doivent avoir leur mot à dire et pouvoir refuser que
leur argent finance des entreprises qui produisent, entre autres,
des systèmes d'armes et équipements létaux. Si les députés
porteurs de cet amendement persistent, il faudrait en ce cas
permettre aux titulaires de l'épargne réglementée d'activer une
<a href="https://www.novethic.fr/lexique/detail/exclusions-sectorielles.html " target="_blank">clause d'exclusion sectorielle</a> comme le pratiquent certains fonds
ISR. </span></span></i>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Mais
plus vraisemblablement, on s'achemine vers une toute autre solution
puisque Bruno Le Maire serait <a href=" https://www.bfmtv.com/economie/patrimoine/livret-a-bruno-le-maire-pas-favorable-a-un-flechage-vers-la-defense_AV-202311230380.html " target="_blank">plutôt partant</a> pour un « </span></span></i><i><i><span style="font-weight: normal;">produit
d'épargne dédié à la défense nationale </span></i></i><i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">». </span></span></i></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Ceci dit, lorsqu'on connaît le faible engouement des français pour
le financement de la défense nationale, rien ne dit que l'idée
originelle des députés porteurs de l'amendement à la loi de finance
ne revienne sur devant de la scène plus ou moins discrètement. Car
si le Conseil Constitutionnel a retoqué la manière, il ne rejette
pas le principe sur le fond ...</span></span></i></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></i></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><h1 align="JUSTIFY" class="western" style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span face="Arial, sans-serif">(1)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_industrielle_et_technologique_de_d%C3%A9fense" target="_blank">Base industrielle et technologique de défense</a></span></span></h1>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> Autres sources : <a href="https://www.capital.fr/economie-politique/budget-2024-le-livret-a-ne-financera-pas-lindustrie-militaire-1489601" target="_blank">Capital</a> - <a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-2024-le-conseil-constitutionnel-retoque-le-flechage-du-livret-a-vers-les-entreprises-de-la-defense-986724.html " target="_blank">La Tribune</a></span></span></i></span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-26944217159771955612023-12-24T19:23:00.005+01:002023-12-26T19:02:52.941+01:00Les 10 français les plus riches se souhaitent de bonnes fêtes<p> <span face="Arial, sans-serif">Comme
tous les ans, le magazine Capital publie son top 10 des français les
plus riches. Bonne nouvelle pour eux : leur fortune a augmenté
en moyenne de 20% par rapport à l'année dernière.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Inflation,
pouvoir d'achat, difficultés à boucler les fins de mois ou à se
loger, c'est le quotidien de la majorité des français. Sans tomber
dans la démagogie, on peut toutefois se pencher sur le sort des plus
riches d'entre nous.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Pour
ce faire, il suffit de lire le classement annuel publié par le
magazine Capital. Au moment où les élus de la nation débattent sur la durée d'indemnisation des chômeurs seniors ou du
montant de l'AME, il est toujours intéressant de lire le montant des
fortunes patrimoniales des individus ou familles les plus riches de
notre beau pays. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Pour
mémoire, les salaires moyens en France sont de 4 330 euros
nets mensuels pour les cadres, contre 1 800 euros
pour les employés et 1 860 euros pour les ouvriers. Dans
le même temps, n'oublions pas que le montant des aides aux
entreprises représente environ 160 milliards d'euros. Aides qui peuvent concerner des entreprises dont les fondateurs ou créateurs appartiennent au Top 10 des plus riches français.<br /></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://slovar.fr" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="434" data-original-width="584" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2CloYuFxuohO8k60VQcoU1AwtPziV-1yWnNnq3Z1GCmcWHEhKuK6vQNyA62DAertcjOZCwPRmK7Ka5Vr8PbBCBt1QG2Uac-pP7ycctuCjeuxXNLkvhHDAL5ckXMQx3NBFFNo6AB3F7YtNRRvaWtOa_anShkgJwt0bnoTkTrCnNvRwG1GgkfI6/w400-h297/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></div><span face="Arial, sans-serif"><br /> Mais,
place au <a href="https://www.cnews.fr/france/2023-12-21/voici-les-10-francais-les-plus-riches-de-lannee-2023-1432550" target="_blank">classement 2023</a></span><p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">10eme :
Pierre Castel : 12,06 milliards d'euros. Président-fondateur de la
société de boissons Castel depuis 1949, l'homme de 97 ans a vu son
patrimoine croître de 26% en 2023.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">9
eme : Emmanuel Besnier : 15,60 milliards d'euros. Cet héritier
du géant laitier Lactalis conteste ce chiffre, selon Capital.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">8eme
François Pinault : 27,82 milliards d'euros. Le président du Stade
rennais, à la tête du groupe de luxe Kering (Balenciaga, Gucci,
Yves Saint Laurent), a connu une augmentation de 3,6% de son
patrimoine cette année.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">7
eme Laurent, Thierry et Marie-Hélène Dassault : 31,98 milliards
d'euros. L'action du constructeur aéronautique français a connu une
belle embellie en bourse avec la remontée des tensions
internationales.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">6eme
Rodolphe Saadé : 44,01 milliards d'euros. À la tête de la CMA CGM,
cet armateur de porte-conteneurs français estime l'évaluation de
Capital «trop élevée au regard de son activité, en net recul ces
derniers mois», malgré des bons résultats en 2022. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">5eme
Gérard Mulliez : 51,76 milliards d'euros. «Ce montant est celui du
patrimoine de l'ensemble de la vaste famille Mulliez dont les
participations (...) ne se limitent pas au secteur de la distribution
(Auchan, Leroy Merlin...)», note Capital.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">4eme
Françoise Bettencourt Meyers : 80,89 milliards d'euros. Héritière
de Liliane Bettencourt à la tête du groupe industriel de produits
cosmétiques L'Oréal, Françoise Bettencourt Meyers est la femme la
plus riche du monde.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">3eme
Alain et Gérard Wertheimer : 89,46 milliards d'euros. Les deux
petits-enfants de l'associé historique de Coco Chanel, Pierre
Wertheimer, voient le fleuron de la haute couture française dépasser
ses performances d'avant pandémie.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">2eme
Axel Dumas (HERMES) : 133,62 milliards d'euros. Gérant du groupe de
luxe originellement spécialisé dans les harnais et les selles à
cheval, Axel Dumas partage ce patrimoine avec sa grande famille. La
direction jugerait toutefois le calcul de Capital et sa croissance de
55,3% «trop optimiste».</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">1er Bernard
Arnault : 174,53 milliards d'euros. Bernard Arnault reste de loin
le Français le plus riche. Selon Forbes, c'est même la deuxième
fortune du monde derrière les 237,7 milliards d'euros de l'Américain
Elon Musk et devant Jeff Bezos.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Colossal
non ? A tel point qu'il est intéressant de comparer ces
montants aux <a href="https://www.budget.gouv.fr/budget-etat/ministere" target="_blank">dépenses par ministère</a> du budget de l'Etat en 2023. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Quelques
exemples?</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Budget
Éducation nationale et jeunesse : 82 milliards d’euros </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Budget
du ministère Travail, plein emploi et insertion : 20 milliards
d'euros </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Budget
du ministère de la culture : 4 milliards d'euros </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Certains
mauvais esprits dont l'auteur de ces lignes feront remarquer que la
réussite des « premiers de cordée » peine encore un peu à
toucher le plus grand nombre. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Qui
se rappelle que notre Président de la République <a href="https://www.20minutes.fr/economie/2352979-20181011-premiers-cordee-vantes-emmanuel-macron-tire-autres-vers-haut " target="_blank">déclarait en2017</a> : « </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Pour que
notre société aille mieux, il faut des gens qui réussissent. Et il
ne faut pas être jaloux d’eux (…) Si on commence à jeter des
cailloux sur les premiers de cordée, c’est toute la cordée qui
dégringole (..) Je veux qu’il y ait des hommes et des femmes qui
réussissent pour tirer les autres (…) </i></span><span face="Arial, sans-serif">»
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">7
ans plus tard, on se dit que ces «premiers de cordée » ont peut être mal compris le message présidentiel ...</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-63816341316634380022023-12-15T18:52:00.002+01:002023-12-15T18:53:27.394+01:00France Travail : un nouveau logo et de futures nouvelles sanctions pour les chômeurs <p style="text-align: justify;"> <span face="Arial, sans-serif">France
Travail qui succède à Pôle Emploi vient de révéler son logo.
S'il s'en réjouit, Olivier Dussopt, le ministre du travail va
également innover avec un peu plus de sanctions pour les chômeurs. </span>
</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span face="Arial, sans-serif">France Travail succède à Pôle Emploi. Il lui manquait un
logo qui a été révélé par le ministre sur le réseau social X.
Même s'il insiste sur le fait que ce logo a été réalisé en
interne, il n'en reste pas moins que le changement de signalétique
et la refonte de l'ensemble des documents va encore coûter un bras à
la nouvelle agence. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/olivier-dussopt-devoile-l-identite-visuelle-de-france-travail" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="605" data-original-width="1160" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgptztg3CgTyqgEqKrYv5i3hNCsjQFnZ_FBV4pdzuRDM4T_MHpU_2Ka77h6Cn9y2lS1U3fmdu-ZbPRuZ92X0hfD4RexC4rzsIR0oi5Novi2liOxdK5_oOc7vesgYjw5CpbLqPyadqmcO6-oTk-Y4j8wD8hOlN3Xvn-CSOe_igmUHx58kC4V-XXp/s320/Twitter.jpg" width="320" /></a></span></div>
<p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/olivier-dussopt-devoile-l-identite-visuelle-de-france-travail">Dans un communiqué</a>, le ministre se flatte de la nouvelle identité
visuelle et indique </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">« <i>Ce
changement de nom traduit </i><b><i>une évolution majeure de
l’opérateur principal du service public de l’emploi</i></b><i>
… La loi prévoit en effet de doter le nouvel opérateur France
Travail de missions élargies devant permettre de mieux accompagner
toutes les personnes en recherche d’emploi et toutes les
entreprises grâce à une coopération renforcée et inédite entre
tous les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation
...</i>»</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span face="Arial, sans-serif">« <i><b>mieux
accompagner toutes les personnes en recherche d’emploi</b> » ?</i></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">En
la matière, cet accompagnement ressemble, dans un premier temps,
beaucoup plus à un panier de sanctions. En effet, Olivier Dussopt a
donné quelques unes de ses pistes pour un meilleur
«<i> accompagnement</i> » On peut <a href="https://www.sudouest.fr/economie/emploi/chomage-il-faut-lancer-un-acte-2-de-la-reforme-du-marche-de-l-emploi-plaide-olivier-dussopt-17835213.php" target="_blank">en prendre connaissance</a> sur le
site du journal Sud-Ouest</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><i>Pour éviter une
remontée du chômage, Olivier Dussopt juge nécessaire d'« accélérer
la mise en œuvre des réformes engagées », y compris<b> par des
contrôles accrus de certains chômeurs </b>...Il «<b> souhaite aussi
qu’on double au moins le nombre de contrôles de recherche
d’emploi </b>». « Il y en a 500 000 aujourd’hui
par an. On peut les concentrer et les renforcer sur les demandeurs
d’emploi qui sortent d’une formation qualifiante et n’auraient
pas accepté d’emploi correspondant à l’issue », précise
le ministre.</i></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Ces propos cachent en
fait une réalité : « </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Au
troisième trimestre 2023, le nombre de chômeurs au sens du Bureau
international du travail (BIT) augmente de 64 000 par rapport au
trimestre précédent, à 2,3 millions de personnes. Le taux de
chômage augmente ainsi de 0,2 point, à 7,4 % de la
population active en France (hors Mayotte) </i></span><span face="Arial, sans-serif">... »
<a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/7713975" target="_blank">nous dit l'INSEE</a>. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Alors, pour continuer
à nous brandir l'étendard du «<i>plein emploi</i>» il va
falloir sérieusement serrer la vis au chômeurs. De quelle façon ?
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">« <i>À plus
long terme, au-delà de la transposition d’un éventuel accord des
syndicats et du patronat sur l’emploi des seniors, le ministre du
Travail considère qu’il faudra « lancer (un) acte 2 qui
associera plus de formation, <b>plus de flexibilité, plus de mobilité</b>,
plus d’anticipation et quand on peut simplifier c’est mieux</i> ».</span></p>
<p align="JUSTIFY"> <span face="Arial, sans-serif">« <i><b>plus de
flexibilité, plus de mobilité </b>» </i><span style="font-style: normal;">des
propos qui indiquent clairement la marche forcée qui va être
imposée aux chômeurs avec son cortège de suspensions provisoires
d'indemnités et, bien entendu de radiations. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Et la simplification,
me direz-vous ?</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">La proposition d'Olivier Dussopt est la suivante : «<i> le ministre considère qu'il
y a </i>«<i>un sujet simplification, avec notamment la question du
délai de contestation en justice en cas de licenciement</i>».
Arguant que la France a «<i>l'un des délais les plus longs
d'Europe</i>» et que «<i>cela peut freiner les embauches</i>»,
il «<i>souhaite un délai suffisant, mais 12 mois c'est trop long</i>». Reprenant ainsi la litanie patronale des "obstacles" à l'embauche ...<br /></span></p>
<p align="JUSTIFY">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Mais que ne ferait ce
gouvernement pour afficher des chiffres positifs sur le chômage
quels qu'en soient les moyens. Ceci ayant en grande partie pour but
de montrer aux agences de notation que la France sait faire des
économies. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">Car, ne l'oublions
pas, si Elisabeth Borne à <a href="https://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-le-gouvernement-revient-sur-la-baisse-de-la-duree-d-indemnisation-de-40-en-cas-de-plein-emploi-946442.html" target="_blank">supprimé temporairement</a> : « </span><span face="Arial, sans-serif">la
baisse de la durée d'indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi
» celle-ci pourrait revenir au grand galop au cas où les mesures de
rétorsions à l'encontre des chômeurs permettaient de passer sous
les 6% ...</span></p>
<p align="JUSTIFY">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">France Travail :
nouveau nom, nouveau logo certes, mais vieilles recettes ... </span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;">Crédit image</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;">Ministère du travail, du Plein Emploi et de l'Insertion<br /></span></p>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-42202102159898170392023-12-12T19:49:00.008+01:002023-12-12T20:04:56.066+01:00Tarifs des banques et assurances en 2024 : il en pense quoi Bruno Le Maire ?<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> <span face="Arial, sans-serif">Les
banques vont augmenter, pour certaines de façon importante, leurs
tarifs en 2024. Les assureurs devraient suivre le même chemin. Bruno
Le Maire va t-il une fois de plus se contenter de leur faire « les
gros yeux » C'est plus que probable …</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;">Si
être titulaire d'un compte en banque n'est pas obligatoire, l'INC
(Institut National de la Consommation) et le site Capitaine Banque
nous rappellent que cela est limite impossible : « … </span><span style="font-family: arial;"><i>les
paiements des salaires supérieurs à 1 500 € doivent être
effectués par chèque ou virement bancaire à un compte
bancaire ou postal </i></span><span style="font-family: arial;">... »
de plus : « … </span><span style="font-family: arial;"><i>Les
paiements en liquide à un commerçant sont, eux, plafonnés à
</i></span><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">3000€</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i>.
</i></span></b><span face="Arial, sans-serif"><i>De même, de
nombreuses aides comme la CAF ou encore les allocations familiales </i></span><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">ne</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i>
</i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">peuvent
être versées en liquide </span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif">… </span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">» </span></span></b></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"></span></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioABOGU8aKxpFdiPmTcN_XyMYRafX6asusvXV6U8qbljCAePB7cG4hO7mbTTja99ov-5-mVxhMTsoMiEaKzzLRUa_DE2M9x4SBS6xsHzP60sTe9a6tCfa3BmvsUOCjMGxLBah26VTdbXQ0y9JNd2wgKJRMunoXmNHepYwK0uCC2-ZRr65cKUjj/s850/Tarifs-bancaires.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="491" data-original-width="850" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioABOGU8aKxpFdiPmTcN_XyMYRafX6asusvXV6U8qbljCAePB7cG4hO7mbTTja99ov-5-mVxhMTsoMiEaKzzLRUa_DE2M9x4SBS6xsHzP60sTe9a6tCfa3BmvsUOCjMGxLBah26VTdbXQ0y9JNd2wgKJRMunoXmNHepYwK0uCC2-ZRr65cKUjj/w400-h231/Tarifs-bancaires.jpg" width="400" /></a></span></b></div><b><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></b><span face="Arial, sans-serif"> <span style="font-family: arial;">Donc,
nous sommes tous concernés par les augmentations tarifaires de
celles-ci en 2024. Le site MoneyVox a <a href="https://www.moneyvox.fr/tarif-bancaire/actualites/95227/info-moneyvox-frais-bancaires-les-tarifs-des-banques-qui-vont-encore-grimper-en-2024" target="_blank">publié une intéressante étude</a> à ce
sujet. Extraits </span></span>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">«
… </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">Le
prix des frais de tenue de compte, payé en direct ou via les
packages bancaires, continue d'augmenter … ces frais de tenue de
compte, autrefois rares, ont été généralisés au cours des années
2010, et leur prix a explosé. Pourquoi ? Notamment pour
compenser les effets de la politique de taux bas, voire négatifs, de
la BCE, qui a érodé, jusqu'en 2022, les revenus générés grâce à
vos dépôts. <b>Ce n'est plus le cas, loin de là : ce taux de la
facilité de dépôt est remonté aujourd'hui à 4%, son plus haut
niveau historique</b> … Pire, certaines marques, historiquement peu
gourmandes, opèrent un rattrapage. Le prix de la tenue de compte va
ainsi augmenter de 21,4% à La Banque Postale</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">
.. » </span></span></b></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"> </b>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Sur
les cartes bancaires</span></span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">« </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">Entre
2 et 3% d'augmentation … Au-delà des cartes en elles-mêmes,
c'est aussi le prix de services connexes qui croît. En particulier,
celui des retraits aux distributeurs automatiques de billets (DAB) …
Résultat : pour un usager qui effectue 4 retraits hors
réseau par mois, la facture va augmenter, en moyenne, de 10% en 2024
</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">... »
</span></span></b></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Autre
tendance lourde : la hausse, année après année, des frais
punitifs, ceux destinés à sanctionner certains comportements des
usagers.</span></span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">« </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">Exemple
avec la généralisation progressive du minimum forfaitaire d'agios …
Son prix est également en hausse de 3,2%, à 5,90 euros par
trimestre en moyenne. Il double, par exemple, à La Banque Postale,
passant de 1,5 à 3 euros par trimestre. La « banque citoyenne »,
qui compte un grand nombre de clients modestes, en profite aussi pour
augmenter de près de 15% le prix de la commission d'intervention,
facturée 7,90 euros dès le 1er janvier prochain</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">
.. »</span></span></b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Justement,
attardons-nous sur le cas de la Banque Postale. Contrairement aux
autres établissements bancaires, elle est la propriété de l'Etat
comme l'indique le schéma le ci-dessous. (<a href="https://www.labanquepostale.com/a-propos/presentation-chiffres-clefs/presentation.html " target="_blank">Source La Banque Postale</a>)</span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></b>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.labanquepostale.com/a-propos/presentation-chiffres-clefs/presentation.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="743" data-original-width="557" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBKSAk4pTWaPMDXNZ6F46H_ZnFpgY4RAuNcI4a6idqtzEftK4C9hfF_tBoNw8uBHsRdB052rxxZkeEl_uhPtgQIrxzZoB1tMjKviS1eVOfMbsi1K2oFSL3_OExm1f_l8EdZARTBoWgI55LZWl3uIzSkegJorNaL9JXowBJjUls6deN5td0s2sG/w300-h400/Twitter.jpg" width="300" /></a></div><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Ce
qui signifie que s'il le souhaitait, Bruno Le Maire pourrait tout à
fait intervenir auprès de la Banque Postale et lui demander d'avoir une
toute autre interprétation du montant des frais bancaires et de
modérer voire geler ceux-ci. Ce qui aurait pour effet d'envoyer un
signe à tous les autres établissements bancaires qui, soumis à la
concurrence seraient bien obligés de réfléchir à deux fois pour leur hausse de tarifs.</span></span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Tout
comme il pourrait, d'ailleurs, intervenir de la même façon auprès de CNP assurances
(filiale à 100% de la Banque Postale) au moment ou on apprend, par
Libération que des : «</span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;"> augmentations
de tarifs pour 2024, sont chiffrées à +5 à +6 % en
assurance habitation et +3,5 % en assurance automobile</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"> » histoire de calmer les ardeurs des autres assureurs.
</span></span></b></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Que
répond-on à Bercy sur cette flambée des tarifs ?</span></span></b></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Après
plusieurs recherches, nous n'avons trouvé aucune réaction indignée de la
part de Bercy concernant les frais bancaires. Concernant les tarifs
d'assurances, Libération nous rappelle cette réponse de Bercy :
</span></span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">«</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span><span style="font-weight: normal;">C’est
le marché qui jouera</span></span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">»</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">,
notait fin novembre une source au ministère de l’Économie, qui
cependant </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">«<b>invite
amicalement les assureurs à faire des offres intéressantes</b>»</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">
aux tarifs </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><i><span style="font-weight: normal;">«les
plus contenus possibles»</span></i></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">.
</span></span></b></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Conclusion :
le Ministère des l'Economie ne fera rien pour modérer les hausses
de tarifs même si certaines vont pénaliser de plein fouet nombre de
français. Nul doute que si la grogne monte un peu, Bruno Le Maire
nous rejouera « Bruno demande » gentiment aux banques et aux assureurs de prendre en considération
la situation … sans toutefois, comme d'habitude, les y contraindre ...<br /></span></span></b></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Sources</span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"><a href="https://www.moneyvox.fr/tarif-bancaire/actualites/95227/info-moneyvox-frais-bancaires-les-tarifs-des-banques-qui-vont-encore-grimper-en-2024" target="_blank">Moneyvox</a> - <a href="https://www.capitaine-banque.com/actualite-banque/posseder-un-compte-bancaire-est-il-obligatoire/">Capitaine Banque</a> - <a href="https://www.liberation.fr/economie/les-tarifs-dassurance-devraient-fortement-augmenter-en-2024-20231212_54ZPHYYLUBBFXO3KRO656LQJ3E/" target="_blank">Libération</a>- <a href="https://www.inc-conso.fr/content/banque/le-compte-bancaire-le-fonctionnement" target="_blank">INC</a></span></span></b></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-42707586458836601372023-12-04T18:44:00.009+01:002023-12-05T18:01:54.878+01:00Et si on obligeait les experts sur le SMIC à vivre … avec le SMIC<div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: justify;"> <span face="Arial, sans-serif">Au
1er janvier 2024, la revalorisation automatique du SMIC <b><span style="font-weight: normal;">devrait
être de l'ordre de 1,7%</span></b> soit environ 23 €. Et, pas
de coup de pouce puisque le groupe d'experts sur le SMIC a rendu son
jugement, il : « … <i>recommande de s’abstenir de
tout coup de pouce</i> ... » </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Quelles sont les raisons de ce refus ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">« <i><b>Pas
de coup de pouce, parce que ce n'est pas efficace pour lutter contre
la pauvreté, parce que ça pourrait augmenter la pauvreté avec des
effets sur l'emploi des personnes fragiles</b> </i>» a déclaré à
l'AFP le président du groupe d'experts, l'économiste Gilbert Cette</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://cfdt-byes.fr/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="1153" data-original-width="1648" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj69xcHBk5ZBK9_CI-ynGbqFOcBUPiUcOVHoNi_KY_5m7TcYG8Z_dGZX-xRp6j4k7EnRgd5EnW2WOCRjD9hq3x4K5JQD5D03NEbQ7kaCRxB0Zd_AJuGBc1USBunYmwJrjp0UeswdefkaRzoeNOJgL-L-XDpWdYRQXp7bNN27jyahjsxLAgZxDa0/w400-h280/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></div><span face="Arial, sans-serif"><br /> Pour
ceux qui l'ignoreraient, qui est Gilbert Cette ?</span><p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif">« </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Gilbert
Cette est Professeur à NEOMA Business School où il enseigne la
Politique Economique. </i></span><span face="Arial, sans-serif"><i>Il
a étudié et obtenu un Doctorat d’Economie à l’Université de
Paris 1 ...il a travaillé à la Banque de France et été Professeur
Associé à l’Université d’Aix-Marseille. Le 23 août 2021, il à
été nommé Président du groupe d'experts sur le SMIC</i></span><span face="Arial, sans-serif">
... » </span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">Le
SMIC est une obsession pour Gilbert Cette. En 2015 il proposait dans
Libération : un SMIC en fonction de l'âge ou de la région. En
2022, il proposait tout simplement de le désindexer.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">Pour
information, il faut savoir que le groupe d'experts dirigé par
Gilbert Cette est composé de Sandrine Cazes (économiste principale
à l’OCDE), Julien Damon (conseiller scientifique de l’En3s), Eva
Moreno Galbis (Professeure à Aix-Marseille Université) et
Marie-Claire Villeval (directrice de recherche au CNRS, membre du
Groupe d’Analyse et de Théorie Economique). </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">« </span></span><span face="Arial, sans-serif"><i>On
cherchera en vain la présence d’un syndicaliste ou d’un
économiste désintoxiqué de la drogue néolibérale</i></span><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">... »
écrivait à juste titre Jack Dion dans Marianne. Tout comme celle
des associations amenées à soutenir
des salariés dans la difficulté.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">Mais
pour le comité d'experts, tout est au mieux pour les salariés au
SMIC puisqu'ils indiquent que : «</span></span><span face="Arial, sans-serif"><i>L</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i>es
hausses de salaire minimum légal en France sont peu efficaces pour
réduire la pauvreté laborieuse dont les principaux facteurs sont un
faible nombre d'heures travaillées et la configuration familiale</i></span><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">
... » </span></span><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;"> </span></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">Rappelons
que cette déclaration concerne : « ...</span></span><span face="Arial, sans-serif"><i>3,1
millions de salariés qui sont payés au Smic alors que c'était 2,5
millions l'année dernière </i></span><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">... »,
comme l'indique Sophie Binet de la CGT</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;"><a href="https://fr.statista.com/infographie/31365/evolution-du-pourcentage-de-salaries-au-smic-en-france-et-du-montant-du-salaire-minimum/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAeQYD9E30FxjwE424dx3MYsZHoYuPtsfyI8kV3xj42f-nZxwy3oZd9-W0eQMcI9Yg-7s6KXKasHaqF7iHvwIopcQqr6HSpyNm3NXfVoHqlfPKd0K2wsj5UhMHkNi4g0_i4q82vfgX0bswITmjf44lsRITpS2kfq_gSYl57ASyAngWy4K_j2K-/w400-h400/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></span></div><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;"><br /> Il
est clair que l'ensemble des membres du comité n'ont
jamais vécu et ne vivront jamais avec le montant du SMIC. Au delà
de la colère légitime que les propos de Gilbert Cette et de son
comité provoquent, on a vraiment envie de leur proposer un « vis
ma vie de smicard » au moins pendant quelques temps afin de
vérifier la « justesse » de leurs raisonnements et de
voir comment on peut se loger et nourrir sa famille dignement avec le
montant du SMIC. </span></span>
<p></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">L'idée
de voir Gilbert Cette et son comité d'expert se lamenter sur la
difficulté de vivre avec le salaire minimum peut séduire mais n'a
malheureusement aucune chance de se réaliser. D'autant que M. Cette,
partisan de la première heure d'Emmanuel Macron, vient d'obtenir une
promotion. Sur proposition de la Première ministre, il vient d'être
nommé à la présidence du Conseil d’orientation des retraites. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY">
</p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-style: normal;">Et
quand on connaît les théories économiques de Gilbert Cette, on se
dit que les futurs retraités peuvent d'ores et déjà commencer à
s'inquiéter ... </span></span>
</p><p> </p><p></p><p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><b>Sources</b></span></p>
<p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/smic-vers-une-hausse-de-lordre-de-17-au-1er-janvier-2024-selon-un-groupe-dexperts/ar-AA1kPeXn" target="_blank">MSN</a>- <a href="https://www.capital.fr/votre-carriere/au-1er-janvier-2024-le-smic-devrait-augmenter-de-plus-de-1-1487439" target="_blank">Capital </a> - <a href="https://neoma-bs.fr/professeurs/cette-gilbert/" target="_blank">NEOMA</a>- <a href="https://www.latribune.fr/economie/france/l-executif-nomme-l-economiste-gilbert-cette-a-la-tete-du-conseil-d-orientation-des-retraites-982056.html" target="_blank">LaTribune </a> <a href="https://www.liberation.fr/futurs/2015/09/03/gilbert-cette-pourquoi-pas-un-smic-en-fonction-de-l-age-ou-de-la-region_1375324/" target="_blank">Libération </a> - <a href="https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/les-experts-de-lexpertise-declarent-la-guerre-au-smic" target="_blank">Marianne </a> </span></p><p align="JUSTIFY"><span face="Arial, sans-serif"><b>Crédit images</b></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://cfdt-byes.fr/" target="_blank">CFDT Byes</a> - <a href="https://fr.statista.com/infographie/31365/evolution-du-pourcentage-de-salaries-au-smic-en-france-et-du-montant-du-salaire-minimum/" target="_blank">Statista </a></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">
</span>
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-2271010177092887882023-11-29T19:06:00.010+01:002023-12-05T16:23:33.021+01:00Les chômeurs seniors cible du gouvernement et du patronat<div><div style="text-align: justify;"></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> Gouvernement et organisations patronales ont fait cause commune pour modifier l'âge de départ à la retraite. Feront-ils à nouveau cause commune sur la réduction de la durée d'indemnisation des chômeurs seniors ? Il semble bien que oui.<br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial;"></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Perdre son boulot au delà de cinquante ans est une catastrophe. Nul besoin d'enquête ou de sondage pour le savoir. Selon Pôle emploi, les plus de 55 ans restent 806 jours au chômage en moyenne. <br /><br />Mauvaise volonté de ces chômeurs ? C'est en partie ce que laisse entendre Bruno Le Maire dans ses dernière déclarations <br /><br />« … <i>pour Bruno Le maire, cette mesure permettrait de revenir au plein emploi, <b>en incitant les seniors a reprendre plus rapidement le travail</b>. Si on ne secoue pas les puces, il n'y aura pas 5% de taux de chômage en fin de quinquennat, soit le plein emploi … Quelque chose cloche dans le modèle social français qui empêche d'y parvenir, selon lui et notamment le taux d'emploi des seniors qui est en effet plus élevé que dans bien des pays européens. Est-ce qu'ils vaudraient moins, les plus de 55 ans? <b>Je ne vois aucune raison pour qu'il y ait une durée d'indemnisation plus longue, c'est une hypocrisie totale, une façon de les mettre à la retraite de manière anticipée</b>", a-t-il fait valoir. <b>Moi, le message que j'ai envie de leur envoyer, c'est on a besoin de vous, on a besoin de votre expérience</b></i> … »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.slovar.fr" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="645" data-original-width="966" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Z83Ui3Lq1aYhVhOUIgq1FLQgHM8XEEbgB0XQACn0Y0ucqtdpxf4zt0Ele6FqNJOUgerw-wLlV7K3E61iy7I3gTj2MI4gWOIjo8toAVcCRZ0c3O9vohLQ60En6-PBfYAL2tRZ0A_nvMatMFTNtpjU8gbvc0JVbHVTSsq3TbcMRKKvxkaTbSt9/w400-h268/Twitter.jpg" width="400" /></a></div><br /><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Au delà des outrances du type : « <i><b>en incitant les seniors à reprendre plus rapidement un travail</b></i> » (car, c'est bien connu que les chômeurs de 55 ans et plus se complaisent dans l'inactivité) on finit par se demander si ces propos ne relèvent pas de l'humour noir. Du côté des organisations patronales, on se dit ouvert à un changement de règles pour les seniors. La CPME plaide depuis longtemps pour « <i>reconsidérer l'approche du marché du travail différemment de ce qu'on a fait depuis quarante ans</i> » nous dit Le Figaro</span><br /></div><div><span style="font-family: arial;"><br />De qui se moque t-on ? </span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Soyons clairs, cela fait des années que les entreprises se débarrassent des plus âgés en utilisant tous les moyens légaux mis à leur disposition. Cela fait des années qu'il existe une discrimination d'âge parfaitement assumée par beaucoup d'entreprises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Mais, au fait, que proposent-elles pour augmenter rapidement le nombre de plus de 55 ans au travail ?<br /><br />La CPME propose : «<i>Nous aimerions bien voir se développer un contrat senior dans le cadre duquel une entreprise <b>s’engagerait à maintenir un senior en activité jusqu’à son départ à la retraite au taux plein, en contrepartie de certains avantages, comme une baisse de charges</b></i>» </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Ce qui signifierait que du jour au lendemain la capacité de travail des seniors nécessiterait une aide financière ? Et à quelle date ces baisses de cotisations devraient-elles intervenir, le lendemain du passage de 54 à 55 ans ? Si un salarié, quel que soit son âge, est un rouage essentiel de l'entreprise il n'y aucune raison de donner des baisses de cotisations. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Cette proposition, outre qu'elle ne règle aucun problème, est tout simplement une insulte aux salariés !<br /><br />Vous noterez, au passage, que la proposition de l'organisation patronale ne parle que de seniors encore en activité ! Pour les autres ...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Et justement quid des autres ? Rien si ce n'est la descente aux enfers que représentent la fin de droits et le RSA en fin de course ! Pas certain qu'ils seront sensibles, à ce moment là, à la phrase de Bruno Le Maire : « <i>on a besoin de vous, on a besoin de votre expérience</i> » ...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><b>Sources </b></span></p><p style="text-align: justify;">
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.lefigaro.fr/social/assurance-chomage-bruno-le-maire-souhaite-reduire-la-duree-d-indemnisation-des-plus-de-55-ans-20231123" target="_blank">LeFigaro</a> - <a href="https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/ch%C3%B4mage-conditions-de-travail-les-pistes-d%C3%A9j%C3%A0-sur-la-table-pour-booster-l-emploi-des-seniors/ar-AA1kfbcY" target="_blank">MSN </a> - <a href="https://www.notretemps.com/retraite/preparer/chomage-la-duree-d-indemnisation-des-plus-de-55-ans-bientot-reduite-81828 " target="_blank">Notre Temps </a> <br /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><b>Crédit Photo</b></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.nextavenue.org/older-workers-unemployed-as-retirement-nears/">Nextavenue </a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p></div>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-12481430700744286322023-03-06T17:56:00.001+01:002023-03-06T18:55:04.029+01:00Réforme des retraites : le CDI senior, entre hold-up et effet d'aubaine !<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Profitant
du débat sur la réforme des retraites, la droite sénatoriale a voté
un CDI senior concernant les 60 ans et plus. Celui-ci donnerait lieu
une exonération de cotisation pour les entreprises et serait financé
par ... un </span><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">siphonnement
</span></span><span face="Arial, sans-serif">de la branche famille
de la Sécurité sociale.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">En
termes d'emploi des seniors, la seule question qui mérite d'être
posée est : si un(e) salarié(e) est parfaitement compétent(e)
pourquoi devrait-on, quel que soit son âge, aider financièrement les entreprises pour le(la)
conserver à l'effectif ou l'embaucher ? </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"> </span>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibbA8Tp5bTMlG1rq5BJijtgFUHQM40WGhupTT8I8gyG26g9LIAU-wjaxELrKCiE3AZGD-rop9VPoHZDb6G2CzZYYdk8kTmzDPRR4FpzbUN0-mcbHIpriH8XCSbNvwEME8x5JKF4EXkJGo6OITqW3y3MoTQUkmbfKaZusOO-4my2NcH4aBtpg/s1772/hemicycle-2017-300.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1181" data-original-width="1772" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibbA8Tp5bTMlG1rq5BJijtgFUHQM40WGhupTT8I8gyG26g9LIAU-wjaxELrKCiE3AZGD-rop9VPoHZDb6G2CzZYYdk8kTmzDPRR4FpzbUN0-mcbHIpriH8XCSbNvwEME8x5JKF4EXkJGo6OITqW3y3MoTQUkmbfKaZusOO-4my2NcH4aBtpg/w400-h266/hemicycle-2017-300.jpg" width="400" /></a></div><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Et
pourtant, pour les organisations patronales qui ont ardemment milité
pour le report de l'âge de la retraite à 64 ans, cela tombe sous le
sens. Car, au delà de n'avoir absolument aucune envie de prendre le
moindre engagement concernant le maintien dans l'emploi des plus de
60 ans, au MEDEF comme à la CPME on ne cesse de réclamer <a href="https://www.cpme.fr/positions/social/gestion-de-fin-de-carrieres-les-propositions-de-la-cpme" target="_blank">des exonérations</a> de cotisations pour conserver ou embaucher des seniors.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Les
sénateurs de droite dont la proximité avec les organisations
patronales n'est pas un secret viennent de leur donner raison en
votant un « CDI senior » exonéré de cotisation
familiale. Outre un hold-up sur les fonds de la branche famille de la
Sécurité sociale qui <a href="https://www.nouvelobs.com/economie/20230306.OBS70371/reforme-des-retraites-le-senat-vote-la-creation-d-un-nouveau-cdi-pour-favoriser-l-emploi-des-seniors.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1678101075" target="_blank">selon le ministre</a> des Comptes public serait au
mieux de 800 millions et au pire de 2,2 milliards. Ce CDI version
Sénat n'est ni plus ni moins que ce qu'on appelle un effet d'aubaine
dénoncé, par le ministre qui indique que l'application de cette
mesure mettrait la branche famille dans le rouge !</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Nous
saurons lors du retour du texte à l'Assemblée nationale si ce
hold-up à effet d'aubaine est ou non validé. En attendant, l</span><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">es
demandes des organisations patronales et le vote des sénateurs de
droite sont des insultes aux seniors à qui on demande deux ans de
travail en plus ! Encore une fois, </span></span></b><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">si
un(e) salarié(e) est parfaitement compétent, quel que soit son âge,
pourquoi devrait-on aider financièrement les entreprises à le(la)
recruter ? </span></span></b>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">On
se demande quand et où la plaisanterie va s'arrêter. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Comme
nous l'écrivions dans un <a href="http://www.slovar.fr/2023/02/emploi-seniors-oui-les-entreprises-ont.html" target="_blank">précédent billet</a> : « </span><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"><i>La
réalité c'est que les organisations patronales et les entreprises
qu'elles représentent n'envisageront de bouger qu'à partir du
moment ou un gouvernement digne de ce nom conditionnera les aides aux
entreprises dont le montant oscille entre 150 et 200 milliards à des
mesures concrètes comme l'emploi des seniors</i> » </span></span></b>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Avec
ce gouvernement et cette majorité, nous n'en sommes malheureusement
pas là puisque la loi de finances pour 2023 a prévu <a href="https://entreprendre.service-public.fr/actualites/A16251" target="_blank">une suppressionde la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises </a>(CVAE) sur
deux ans (2023-2024) sans aucune contre partie, vous vous en doutez
bien. </span></span></b>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Il
n'est pas certain que les défilés et manifestations de demain
seront déterminants pour faire reculer le gouvernement, sa majorité
et les sénateur de droite. Il est clair que ce pouvoir, ses alliés
de circonstance et les organisations patronales ne prendront conscience de la colère des salariés que
lorsque le pays sera vraiment à l'arrêt. </span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;">Crédit et copyright photo</span></span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-weight: normal;"><a href="https://www.senat.fr/patrimoine/hemicycle.html" target="_blank">Sénat </a></span></span></b>
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-52379207196247768662023-02-28T11:42:00.000+01:002023-02-28T11:42:39.359+01:00Réforme des retraites : quand le patronat prend les seniors pour des jambons<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;">L'emploi
des seniors est au cœur de la réforme des retraites bien que
celui-ci ne soit pas la première préoccupation du gouvernement et
des organisations patronales. La CPME fervent défenseur de la
retraite à 64 ans qui s'opposait à un index seniors peu
contraignant propose un </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">«<i></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">label</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">»</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> encore plus cosmétique.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La
CPME n'a jamais fait mystère du fait qu'elle soutenait le report de
l'âge de la retraite à 64 ans mais sans aucune obligation
concernant les seniors en emploi ou au chômage. Si l'organisation
patronale s'est dans un premier temps réjouie de ne pas être
concernée par le timide index senior du gouvernement puisque
celui-ci n'était applicable qu'aux entreprises de 300 à plus de
1000 personnes. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhITe_HnfwKATHaju614jy_5FIhFSRKtWHbykU6NeIR5FeRS1ex5Nh9kg1b-TXdaTXFOs6UqL-1fmhxURHePkJTJ4xqwv-TWe9-5jogYv9n9O9kBUdGK_NxQ57fhHdUr7oOAr2UjUNypGPr8LkpmXzXpLbGnlJ9jLezPWKWqW9YYxEafiN6jg/s400/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhITe_HnfwKATHaju614jy_5FIhFSRKtWHbykU6NeIR5FeRS1ex5Nh9kg1b-TXdaTXFOs6UqL-1fmhxURHePkJTJ4xqwv-TWe9-5jogYv9n9O9kBUdGK_NxQ57fhHdUr7oOAr2UjUNypGPr8LkpmXzXpLbGnlJ9jLezPWKWqW9YYxEafiN6jg/w200-h200/Twitter.jpg" width="200" /></a></div><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Elle
nous a fait un « coup de calgon » en apprenant que cet
index pourrait être appliqué aux entreprises de 50 personnes. Car
ce dont la CPME ne veut pas entendre parler c'est une publication des
effectifs qui pourrait éventuellement montrer le peu d'enthousiasme
des PME à conserver leurs salariés âgés ou à en recruter. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La
CPME a été en partie sauvée par le refus de vote de l'article 2 du
projet de réforme concernant l'index seniors à l'Assemblée nationale. Néanmoins, dans la
mesure ou le texte est au Sénat et que l'index seniors est
réintroduit dans le texte, la CPME monte à nouveau au créneau au
travers <a href="https://www.radioclassique.fr/politique/retraites-la-question-de-la-natalite-devrait-etre-au-coeur-meme-du-debat-sinsurge-jean-eudes-du-mesnil/" target="_blank">d'une interview</a> de </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Jean
Eudes du Mesnil du Buisson son secrétaire général sur Radio
Classique.</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Interrogé
sur l'emploi des seniors, après avoir rappelé que son organisation
considère que pour conserver les seniors à l'effectif jusqu'à 64
ans il faut une baisse de cotisation. il a bien entendu dénoncé
l'index seniors et proposé de le remplacer par un … «<i> label
senior</i> » qui
serait : « <i>un dispositif incitatif qui permettrait de
mettre en avant les entreprises vertueuses en matière d’emploi des
seniors</i> » </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Et pourquoi pas une AOC tant qu'on y est ou même
un label rouge comme le jambon ?</span></p><p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Les
mauvais esprits, au sens patronal du terme, dont je fais partie feront remarquer que ce « label »
ne fait aucune référence à la qualité des emplois, à
l'adaptation des horaires ou des postes de travail ou de formation.
Conditions essentielles pour permettre aux salariés de 57 ans et
plus d'atteindre les 64 ans réclamés à cor et à cri par la CPME. Mais qu'à cela ne tienne, à la CPME on a du beaucoup s'amuser de cette nouvelle trouvaille dont monsieur </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">du Mesnil du Buisson nous a fait part. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Alors,
que les sénateurs votent ou pas un index senior limité ou pas à
300 ou 50 salariés ne changera pas les choses. Les entreprises ne
font et ne feront aucun effort pour maintenir les 57 à 64 ans dans
l'emploi. Et ça, c'est une réalité beaucoup moins cosmétique que
les index ou labels. La légende du bien vieillir au travail reste
une imposture !</span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-7926346696077579602023-02-15T18:32:00.004+01:002023-02-15T18:32:53.645+01:00Emploi seniors : oui les entreprises ont une obligation !<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Si
les organisations patronales ont milité pour le report de l'âge de
la retraite, elles refusent toute forme de contrainte sur l'emploi
des seniors. Or sans obligation ni contrainte pour les employeurs ce
sont des milliers de salariés en fin de carrière qui vont plonger
dans la précarité.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Les
députés viennent de rejeter l'index senior, seule proposition du
texte du gouvernement sur l'emploi des seniors. Cette mesurette dont
organisations patronales et syndicats de salariés ne voulaient pas,
pour des raisons bien différentes reposait sur le seul aspect
déclaratif des effectifs. En effet, le patronat n'en voulait pas
pour des raisons de « complications administratives » et
les syndicats parce cela ressemblait surtout à un cautère sur une
jambe de bois. </span>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhg3KsBMujlceRAQIrLqAz31hn7BfNahJgmsmSLWpXqfZc6cQP4TZO0JC5pHzx3Dneg9lZbUp-L2ymVNY1LWpl9Ps85AXLC9MOto0fMmyQwOxg5EG8Zs1bSz96BO0a7ZRKKW3OCXPEnF8Ul9lMteoo5kc2n-Fj80e-_sLogAgcbw-anW2sEg/s1026/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1026" data-original-width="1026" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhg3KsBMujlceRAQIrLqAz31hn7BfNahJgmsmSLWpXqfZc6cQP4TZO0JC5pHzx3Dneg9lZbUp-L2ymVNY1LWpl9Ps85AXLC9MOto0fMmyQwOxg5EG8Zs1bSz96BO0a7ZRKKW3OCXPEnF8Ul9lMteoo5kc2n-Fj80e-_sLogAgcbw-anW2sEg/s320/Twitter.jpg" width="320" /></a></div><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Nul
doute que l'avenir des seniors confrontés au report de l'âge de
départ à la retraite méritait mieux. Surtout que le MEDEF et la
CPME après avoir chanté les louanges du report à 64 ans se
trouvent dans l'obligation de montrer que les entreprises ont la
volonté de conserver à l'effectif des seniors dont elles avaient
pris l'habitude de se délester, entre 55 et 57 ans, au travers de
ruptures conventionnelles individuelles ou collectives. Sans oublier
le recrutement de seniors sans emploi, du même âge, les plus exposés
au chômage de longue durée. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Problème : si les organisations patronales se sont réjouies du report à 64 ans, pas question de prendre quelque engagement que ce soit. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Un
exemple ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">L’</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Union
des industries et métiers de la métallurgie </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">(UIMM)
qui, rappelons le regroupe les entreprises françaises de la
métallurgie et représente (selon ses chiffres) 42 000 entreprises
et 1 600 000 salariés <a href="https://www.leparisien.fr/economie/retraites-lallongement-de-la-duree-de-cotisation-est-indispensable-le-medef-salue-la-reforme-10-01-2023-KT736ZPHOBEQTN2AOLRIWRQ7TA.php" target="_blank">citée dans un article du Parisien</a> :
« </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>L'UIMM a mis en
garde contre le « <b>coût financier que représente pour les
entreprises l’allongement de la durée de vie au travail</b> …
L’UIMM n<b>e peut pas « admettre que cette réforme
entraîne des coûts supplémentaires pour les entreprises</b>, en
particulier celles de l’industrie qui souffrent déjà d’un
retard de compétitivité significatif par rapport à leurs
concurrents, y compris Européens ...»</i> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Du
côté de la CPME, alors que ses dirigeants nous expliquent, avec des
sanglots dans la voix que lorsqu'un senior par en retraite, c'est une
partie de mémoire de l'entreprise qui s'en va. On n'a aucun complexe
<a href="https://www.cpme.fr/positions/social/gestion-de-fin-de-carrieres-les-propositions-de-la-cpme" target="_blank">à réclamer</a> : « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>un</i></span><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">e
exonération des cotisations patronales au régime d’assurance
chômage durant la période d’emploi d’un senior</span></i></span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">»
pour leur maintien dans l'emploi. Les sanglots ont une limite …
financière.</span></span></strong></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Dans l'immédiat, il faudra se contenter de petites phrases du genre : </span></span></strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">« </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>Nous savons qu'il
faut que nous nous attelions à la question de l’emploi des
seniors</i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>» </i><a href="https://twitter.com/dcarlach/status/1618326463077572609" target="_blank">prononcée</a><i> </i>par la porte parole du MEDEF</span>
</p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Faites
nous confiance répètent en chœur les organisations patronales à
la manière du serpent Kaa du livre de la jungle. Qui est assez naïf
pour croire à ce discours ?</span></span></strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">La
réalité c'est que les organisations patronales et les entreprises
qu'elles représentent n'envisageront de bouger qu'à partir du
moment ou un gouvernement digne de ce nom conditionnera les aides aux
entreprises dont le montant oscille entre 150 et 200 milliards à des
mesures concrètes comme l'emploi des seniors. </span></span></strong>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;">Alors,
oui, les entreprises qui ont bataillé pour reporter l'âge de départ
à la retraite ont une responsabilité qu'elles doivent assumer au
minimum jusqu'au 64 ans de leurs salariés. Oui, les entreprises ont
une responsabilité vis à vis des chômeurs seniors qu'elles doivent
mettre sur un pied d'égalité en termes de recrutement avec tous les autres demandeurs
d'emploi, jusqu'à leur départ à la retraite.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Faute
de quoi dans quelques années, on recommencera les bricolages
statistiques basés sur des seniors en formation sans issue ou en
invalidité temporaire et surtout des milliers de seniors en fin de
droits qui deviendront suivant le terme dévolu : <a href="https://lemagdusenior.ouest-france.fr/article-78-combien-francais-vivent-sans-emploi-ni-retraite-50-ans.html" target="_blank">NERP</a> (ni
emploi ni retraites ou en préretraite ) et dépendront uniquement
des aides sociales. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Alors,
Mesdames et Messieurs du gouvernement et des organisations patronales
qui voulez faire travailler plus longtemps les salariés à vous de
nous montrer que le terme responsabilité que vous aimez tant utiliser n'est pas un vain mot. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Crédit et copyright photo</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://www.hhrlaw.com/blog/2021/november/the-10-most-dangerous-jobs-for-older-workers/" target="_blank"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">HHR </span></a>
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-34370088056302893392023-02-13T18:50:00.001+01:002023-03-05T15:33:22.185+01:00Retraites : mettre la capitalisation à la porte et la voir revenir par la fenêtre !<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Réforme
des retraites oblige, on peut lire ça et là des opinions ou prises
de paroles présentant la capitalisation comme un des outils dans le cadre de
la réforme des retraites. La France a pourtant déjà donné avant le choix de la répartition. Quel est l'enjeu pour les promoteurs de la capitalisation ? Un pactole fabuleux sur lequel lorgnent tous les organismes
financiers.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a name="page15R_mcid7"></a>
<span face="Arial, sans-serif">Cela fait des années que sur Slovar
les Nouvelles nous évoquons les propos des laudateurs de la retraite
par capitalisation. Qui sont-ils ? Des économistes et officines
libéraux, quelques politiques convaincus par ceux-ci et les
organisations patronales, MEDEF en tête auquel les <a href="https://www.medef.com/uploads/media/default/0020/01/14912-liste-des-membres-du-ce-18-01-2022-maj-dec22.pdf" target="_blank">bancassureurs</a>
sont adhérents (<span face="sans-serif"><a href="https://www.fbf.fr/fr/la-federation/" target="_blank">Fédération Bancaire Française</a> et <a href="https://www.franceassureurs.fr/" target="_blank">France Assureurs</a>)</span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><span face="sans-serif"> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face="Arial, sans-serif"><span face="sans-serif"><a href="http://www.slovar.fr/2023/02/retraites-mettre-la-capitalisation-la.html" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="926" data-original-width="1280" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqlH5VziT0tS8eMoPaXQlF0LF5xFWVPzt2i1dRkfnsI0nBxNZR2W5FJPGBlekACa0wXRhqUK6cbmL4E6V1FenCBm6cTEKi8eCEcUH81hIq-IPQVJDHND2BHU673iHYrz_dlOt5W6unlKZaTdxh6i2Slcp_tsKPSR12cQ6_WC_zJFQAmdOD3Q/s320/Twitter.jpg" width="320" /></a></span></span></div><span face="Arial, sans-serif"><span face="sans-serif"><br /></span></span><p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">L'idée
relayée régulièrement et depuis le début des débats sur la
réforme des retraites est la suivante : Mettre en place des
fonds de pension « à la française » obligatoires dans
lesquels tous les salariés épargneraient durant toute une vie de
travail pour obtenir un complément individuel de retraite. Ceci
ayant pour but, selon eux, de régler le problème des retraites dans
le futur. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">L'épargne
retraite par capitalisation existe déjà sous plusieurs formes :
contrats d'assurance vie, PERP, PERCO et depuis peu PER. Leur
particularité ? C'est qu'ils reposent sur le volontariat. Or,
on pouvait lire dans une <a href="https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-fonds-de-pension-et-si-les-francais-changeaient-davis-1362035PER" target="_blank">tribune publiée</a> dans Les Echos :
« </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Bien que les ménages
Français soient les champions de l’épargne, celle des retraites
reste paradoxalement marginale </i></span><span face="Arial, sans-serif">… »
Et c'est là que le bât blesse pour tous les organismes financiers !
Car, si on compare l'encours PER, celui des Livrets A et LDD et
l'assurance vie qu'observe t-on pour 2022 ? </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.francetransactions.com/collecte-et-encours-des-per" target="_blank">PER individuels</a> : 43,6 Milliards d’euros. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/l-essentiel-de-la-semaine-500-milliards-d-euros-d-encours-sur-le-livret-a-et-le-ldds-les-francais-investissent-moins-en-bourse-en-2023-de-nouveaux-sites-sur-le-forex-et-les-crypto-actifs-sur-la-liste-noire-de-l-amf-c6901494255f94688ecba2a9c066bae7" target="_blank">LivretA et LDD</a> : 500 milliards d'euros. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.francetransactions.com/actus/assurancevie/assurance-vie-les-encours-depassent-desormais-les-1-848-milliards-d-euros.html" target="_blank">Assurancevie</a> : 1848 Milliards d'euros</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Victoire
sans appel des placements les plus souples. Ce qui énerve prodigieusement les promoteurs des produits de retraite par
capitalisation. C'est pourquoi la petite musique du « pilier
obligatoire de capitalisation » revient sur le devant de la
scène. En effet, puisque les plans d'épargne retraite ne séduisent
pas assez de gens, rendons les obligatoires pour tous les salariés.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Le
seul problème, c'est que comme toute épargne, la capitalisation est
liée aux revenus des salariés et aux divers aléas de la vie
professionnelle. De plus celle-ci pour être efficace réclame comme
tout placement de longue durée un effort constant. Or, qui
aujourd'hui peut prédire ce que sera sa trajectoire professionnelle
ou personnelle dans 20, 30 ou 40 ans ? Qui peut affirmer que les
marchés financiers, sans la garantie de l'état seront en mesure de
servir des pensions correctes sur la même durée ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a name="page530R_mcid17"></a><a name="page530R_mcid1"></a>
<span face="Arial, sans-serif">Certains s'appuient sur les rapports
du COR (Conseil d'orientation des retraites ) pour mettre en avant la
capitalisation comme outil complémentaire de la retraite par
répartition. Nous avons retrouvé ce qu'écrivait (page 14) le Conseil
d'orientation des retraites dans un document de travail :
« </span><span face="Arial, sans-serif"><i><a href="https://www.cor-retraites.fr/sites/default/files/2022-12/Doc_11_Saly.pdf" target="_blank">Capitalisation et répartition dans l’histoire du système français des retraites avant 1945</a> - Séance plénière du 15 décembre 2022</i></span><span face="Arial, sans-serif"> »
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a name="page55R_mcid1336"></a><a name="page55R_mcid1338"></a><a name="page55R_mcid1339"></a><a name="page55R_mcid1340"></a><a name="page55R_mcid1341"></a><a name="page55R_mcid1342"></a><a name="page55R_mcid1343"></a><a name="page55R_mcid1344"></a>
<span face="sans-serif">« </span><span face="sans-serif"><i>Le
vice fondamental des systèmes de capitalisation est qu’ils vendent
de l’avenir en le faisant payer par du présent. Tout le monde peut
spéculer sur l’avenir</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="sans-serif"><i>mais
seule la spéculation à court terme est relativement fiable. À long
terme il</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="sans-serif"><i>n’y
a pas de futuribles solides. Pourquoi enfermer une population tout
entière</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="sans-serif"><i>dans
un risque que les utilisateurs n’ont pas la faculté personnelle
d’évaluer ? </i></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="sans-serif"><i>Or,</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="sans-serif"><i>l’horizon
d’une vie de travail est de 30 à 40 ans, et c’est aussi le délai
pour qu’un</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i><br /></i></span><span face="sans-serif"><i>système
en capitalisation atteigne sa maturité. Calculée sur un terme long,
elle</i></span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="sans-serif"><i>est
un pari</i></span><span face="sans-serif"> » </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="sans-serif">Les <span face="Arial, sans-serif">chantres de la retraite par
capitalisation savent parfaitement qu'ils n'arriveront pas à
l'imposer dans l'immédiat. Par contre, au gré du report de l'âge
légal de la retraite qui n'en doutons pas, augmentera encore de deux
ans à l'horizon 2030, la cible des jeunes générations est
quasiment acquise. Et dès lors, lassés, ces générations seront
demandeuse de plus de capitalisation. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="sans-serif"><span face="Arial, sans-serif">Qu'est
ce cela changera ? Pour les petits salaires ou ceux qui auront
subit des périodes sans emploi ce sera une pension complémentaire
minable malgré un sacrifice financier important. Pour les organismes
financiers collecter et gérer des fonds captifs sur de telles durée
ce sera un pactole colossal. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Aux
salariés de savoir si après avoir fermé la porte à la rente des
organismes et marché financiers ils souhaitent ou non leur fermer la
fenêtre </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-52339349479691791712023-02-08T17:35:00.001+01:002023-02-08T17:39:12.943+01:00Pôle Emploi : jouer au ballon pour postuler à un emploi ?<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">A
Vannes, en Bretagne, les équipes de Pôle Emploi ont organisé une
rencontre de basket entre chômeurs et recruteurs. Nom de cette
initiative : « <i>du stade à l'emploi</i> ». Enjeu :
trouver du personnel pour des entreprises de burgers ou de bricolage.</span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">C'est
le supplément économique du journal du Parisien du 8 février qui
nous l'explique : : « <i>le jeudi 26 janvier, sur le
terrain de basket, sept équipes d'une petite dizaine de joueurs qui
ne se sont jamais vus ... Leur particularité ? Les
trois quarts sont des demandeurs d'emplois et le reste des recruteurs
… mais personne ne sait qui est qui</i> »</span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"> </span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/a-lannion-en-short-et-baskets-pour-decrocher-un-emploi-le-mardi-22-novembre-15-11-2022-13220906.php" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="337" data-original-width="676" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM3F2LpnRvwaoZXvLpQQ_OHYhJyJGwJW2xB3KSoxtvORNZsj-FIK16Q9ZoxDdJMWsxrri239r6_JCV7OMsbweG4256wEDQdKNJND53-5cdKNDbE4s9D5TIjXjzN9IsqyNHMWQPYK4WGbLf5FKJiFzlXKShmvCZSZwfFIFEdz6F3rbb_P1_Qg/w400-h200/Twitter.jpg" width="400" /></a></div><br /><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">En
lisant ce matin cet article, j'avoue avoir manqué de lâcher ma
tasse de café. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Pour
avoir connu au cours de ma carrière professionnelle quelques
passages par Pôle Emploi et avoir été ballotté d'un stage de
recherche d'emploi dont le but était de
« <i>rechercher au fond de soi les raisons de son échec. </i>»
à un stage de motivation au cours duquel un « formateur » nous expliquait que : « <i>la recherche d'un emploi est un
métier à plein temps</i> », que nous n'avions « <i>aucune
méthodologie </i>» et que nous étions « <i>responsables
de notre sort </i>». Le tout ponctué par un coup de téléphone
par an, sachant que ma conseillère attitrée suivant environ 400
personnes. Je me demandais si les méthodes de Pôle
Emploi avaient changé, du moins évolué. Oui et de quelle façon !<br /></span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">La
réforme de l'assurance chômage ayant <a href="https://www.unedic.org/indemnisation/vos-questions-sur-indemnisation-assurance-chomage/pendant-combien-de-temps-puis-je-etre-indemnisee" target="_blank">diminué les droits</a> de tous
les chômeurs de 25 % depuis le 1er février et les radiations à
Pôle Emploi ayant atteint <a href="https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/pole-emploi/pole-emploi-l-organisme-comptabilise-un-nombre-record-de-radiations_5580807.html" target="_blank">un record en 2022</a> il faut donc comme
l'explique le gouvernement mettre en place rapidement des solutions
pour arriver au « plein emploi ». </span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Mais revenons à Vannes ou des postes étaient à pourvoir.
80 très exactement selon l'article du Parisien. Quelles étaient les
entreprises qui proposaient des postes : le CCAS de Vannes, Burger
King, Leroy-Merlin, E. Leclerc, Mc Donald's et l'Armée de terre. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Dans
cette situation, on pourrait penser qu'il suffisait à Pôle Emploi de croiser ses fichiers de
demandeurs avec les offres et d'adresser des candidats pour
entretien aux entreprises. Or, comme l'explique le
Parisien, l'équipe locale de Pôle Emploi a préféré organiser une
journée du type « patron incognito ».</span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Extrait
du programme de la journée : « <i>10H30 : après avoir
revêtu des maillots de différentes couleurs et des petites
pancartes avec leurs prénoms, les joueurs procèdent à un petit
échauffement avant d'alterner … différents ateliers. Dans
celui-ci, ballon en main, on doit fermer les yeux et et réaliser un
parcours d'obstacles guidé par son binôme </i>» du côté des
recruteurs on trouve ce jeu : « … <i>d'observation et de
communication très sympa </i>» Une autre recruteuse indique :
« <i>on voit rapidement qui a l'esprit d'équipe, qui est moins
à l'aise pour prendre le lead ...c'est une belle façon de
rencontrer des postulants à mon sens</i> » </span></span>
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">L'article
indique que les recruteurs ont pris beaucoup de plaisir au cours de
cette rencontre mais n'indique pas le niveau d'humiliation
auquel les demandeurs d'emploi ont été soumis en fonction de leur
adresse ou de leurs capacités physiques. </span><span face="Arial, sans-serif">Il n'indique pas non plus combien ont obtenu un des postes proposés ni ce qu'on ressenti ceux qui, à
l'issue de cette pitrerie, ont échoué à cet exercice. </span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Pour
ceux-là ce sera le stage de motivation au cours duquel on mettra en
avant leur manque d'implication ? Les motivera t-on pour la
prochaine initiative qui pourrait être basée sur une course en
sac, du tir à la corde et pourquoi pas de la boxe Thaï ? Et
pourquoi pas, puisque c'est à la mode une journée de survie en
forêt ? </span><span face="Arial, sans-serif"> Enfin sachez que ce nouveau genre de job-dating <a href="https://www.pole-emploi.org/regions/auvergne-rhone-alpes/acteurs-de-lemploi/en-direct-des-territoires/2206-1/du-stade-vers-lemploi---innover-pour-recruter-autrement.html?type=article" target="_blank">existe depuis 2020</a>, en Rhône-Alpes, basé lui, sur ... l'athlétisme.</span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"> Le bilan ? On l'ignore. Mais visiblement les équipes de Pôle Emploi et les recruteurs prennent beaucoup de plaisir. Quant aux demandeurs d'emploi ....<br /></span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><br /></span>
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Crédit et copyright photo</span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif">Opération le 22 novembre à Lannion </span><span face="Arial, sans-serif"> <br /></span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/a-lannion-en-short-et-baskets-pour-decrocher-un-emploi-le-mardi-22-novembre-15-11-2022-13220906.php" target="_blank">Le Télégramme</a> </span></span>
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-92181130795176876392023-02-03T19:11:00.001+01:002023-02-03T19:11:49.214+01:00Emploi des seniors : Poker menteur entre le gouvernement et le patronat <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">L'index
senior du gouvernement dans le cadre de la réforme des retraites
met en fureur les organisations patronales. Auraient-elles peur de
voir révéler que les seniors font de moins en moins partie de leurs
effectifs et que l'argument du sauvetage du système des retraites
n'est qu'une parfaite hypocrisie ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Perdre
son emploi au delà de 55 ans est la pire des choses qui puisse
arriver à un salarié. En effet, c'est l'âge où les entreprises
brandissent leurs habituels arguments sur le manque de formation,
d'adaptabilité, de risque de maladies et de prétentions salariales
trop élevées. Pour vendre sa réforme, le gouvernement insiste sur
les moyens de maintenir les seniors dans l'emploi jusqu'à 64 ans et
plus. Problème, les entreprises qui soutiennent la réforme se
défilent. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"> </span>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.slovar.fr/2023/02/emploi-des-seniors-poker-menteur-entre.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="478" data-original-width="647" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikqmGL18QvvhcTM8Bf471Muh1eZOdJQUuwaFE9Puyr_expx26dNrj_qUjvP1HmjQ-0RhMcjkpPZTwkNL9qljXGaaTN5WmHXdr4i-ddSCZHEoHpfDE8UxTiWKz0ACzkOl01g4OtvZ2JEsuAJJWGIr8rk36cEQ4taTB3JHMGvhgNvHBcnFo0SA/w400-h295/Twitter.jpg" width="400" /></a></div><br /><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Le
24 janvier dernier, <a href="http://www.slovar.fr/2023/01/retraite-et-index-seniors-cynisme-ou.html" target="_blank">nous évoquions</a> l'unique solution proposée par
le gouvernement : un index seniors. Cet index, applicable dans
un premier temps aux entreprises de 1000 salariés devait être
étendu à celles de 300. Rappelons que cet index est une mesurette
cosmétique et qu'une éventuelle sanction serait appliquée aux
seules entreprises qui refuseraient de le publier. Les PME qui
représentent la majorité des entreprises se trouvaient
majoritairement exclues du dispositif et n'avaient donc aucun compte
à rendre sur leurs effectifs.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Les
syndicats de salariés ainsi que nombre d'élus de tous bords se sont
élevés contre le peu d'impact de cette mesure ce qui a poussé
plusieurs ministres dont la Première à envisager d'élargir l'index
en dessous de 300 salariés et hier soir à évoquer, éventuellement, le chiffre de 50 salariés.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Fureur
du président de la CPME dans <a href="https://www.cpme.fr/espace-presse/communiques-de-presse/index-seniors-le-dogmatisme-menace-de-lemporter-sur-le-pragmatisme" target="_blank">un communiqué de presse</a> : «</span><span face="Arial, sans-serif"><i> </i></span><span face="Arial, sans-serif"><i>Placer
les PME sous surveillance en brandissant la menace de sanctions ne
résoudrait en rien le problème. Et ne ferait qu’instituer de la
défiance au lieu de rétablir de la confiance. Les petites
entreprises ne peuvent ni ne doivent servir de variable d’ajustement
dans le débat parlementaire en cours </i></span><span face="Arial, sans-serif">»
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Le
même président égratignant au passage les grandes entreprises adhérentes au
concurrent MEDEF : « </span><span face="Arial, sans-serif"><i>Et
ce, d’autant plus qu’il est évident que les « plans de départs
volontaires » incitant les seniors à quitter l’entreprise, ne les
concernent pas</i></span><span face="Arial, sans-serif"> (les
PME)» </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">A
notre connaissance, pour l'instant, la seule variable d'ajustement ce
sont les salariés à qui on veut imposer deux ans de travail
supplémentaires. De plus, les sanctions concerneraient le refus de
publication de l'index. Alors pourquoi cette réaction ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Tout
simplement parce que la CPME, comme le MEDEF, craint que l'index ne
révèle le fait que les entreprises quelle que soit leur taille, ne
jouent pas le jeu du maintien de l'emploi des seniors. Dans ce cas, à
quoi aura servi cette réforme si ce n'est pousser un peu plus de
seniors vers la précarité ? </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">La
réalité c'est que les entreprises adhérentes ou non au MEDEF ou à
la CPME n'ont absolument aucune envie de prolonger les seniors à
l'effectif ou d'en recruter. Et les organisations patronales le
savent. C'est pourquoi elles jouent les vierges effarouchées et
promettent monts et merveilles à condition de les laisser faire et
de percevoir de nouveaux subsides de l'état. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">La
CPME parle de "pragmatisme" en opposition au "dogmatisme" qui animerait
le gouvernement. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">C'est
au nom de ce fameux pragmatisme que moins de 35% des salariés à
partir de 60 ans ont encore un emploi. C'est au nom de ce pragmatisme
que la plupart des seniors proches de la retraite pointent à Pôle Emploi ou perçoivent les minima sociaux en attendant le départ à la retraite.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">La
technique du : « <i>c'est pas moi c'est l'autre</i> » et
celle du : «<i>nous avons un travail important à faire pour
améliorer les choses à condition que l'état nous verse des
subsides</i> » ont des limites. Celles du respect des salariés qui
ont donné 30 ou 40 ans de leur vie à des entreprises et se
retrouvent dans un no man's land. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Si
le maintien des seniors dans l'emploi demande autant de temps aux
entreprises pourquoi n'ont t-elles pas travaillé sur le sujet depuis
longtemps ? Si un senior remplit parfaitement sa tâche sur la
durée pourquoi l'état diminuerait- il leurs cotisations sociales ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Le
Président de la République et son gouvernement savent parfaitement, chiffres à l'appui, que les entreprises ne feront
aucun effort en contrepartie du report de l'âge de départ à la
retraite. L'index senior fera long feu, les entreprises satisfaites
expliqueront qu'elles ont encore besoin de plus de temps pour mettre
en place des dispositifs seniors et en appelleront à l'état pour
les financer … CQFD !</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Autres sources <br /></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://twitter.com/LevenementFTV/status/1621254741291327488" target="_blank"><span face="Arial, sans-serif">Interview Vidéo du Président de la CPME</span></a></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-65074690870653517792023-02-01T17:47:00.000+01:002023-02-01T17:47:51.478+01:00Nouvelles règles d'indemnisation du chômage : la machine à fabriquer des précaires !<p>
</p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">C'est
à partir d'aujourd'hui que s'appliquent les nouvelles règles de
l'assurance chômage. Au menu : baisse de la durée
d'indemnisation pour tous et précarité à la clé.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">L'argument
du gouvernement pour justifier les nouvelles règles d'indemnisation du chômage
est le suivant : «</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i> </i></span><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">faire
face aux difficultés de recrutement des entreprises et atteindre le
plein emploi d'ici 2027 </span></i></span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">»</span></span></strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">
<a href="https://www.europe1.fr/economie/assurance-chomage-la-reduction-de-la-duree-dindemnisation-en-vigueur-le-1er-fevrier-4164670" target="_blank">nous explique</a> Europe1 <br /></span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">J'expliquais,
dans un précédent billet que la «<a href="http://www.slovar.fr/2023/01/penuries-de-candidats-aux-entreprises.html" target="_blank"> </a></span></span><a href="http://www.slovar.fr/2023/01/penuries-de-candidats-aux-entreprises.html" target="_blank"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">pénurie
de candidats</span></i></span></a><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> »
évoquée par les organisations patronales et le gouvernement qui
est sans commune mesure avec le nombre de chômeurs </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(catégories
A, B, C) est liée, en grande partie, au fait q</span></span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">ue la majorité des emplois dits en tension sont
proposés par des secteurs qui ne trouvent pas preneurs depuis des
décennies ou qui proposent des conditions de travail peu attrayantes
(</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">horaires
décalés, délirants ou partiels</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">
) et surtout mal rémunérées.</span></span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1VZVn1phQOmpG_MwAEE_hysj3cC9CCV9YM2Nfs9KsqFst8ZWbmYSFZDL5B7kra4edxow3PJ-qtipt9DMHE3vsTXvgz_ltE8TTCVsg4m4tDhq-nOBsRJ2ZTKTE-mhB0HExWZ5mU3TmJSxrMzPRPIY_1ZbiAhno4MeEItdCSuO3-cqznI2BJA/s585/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="585" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1VZVn1phQOmpG_MwAEE_hysj3cC9CCV9YM2Nfs9KsqFst8ZWbmYSFZDL5B7kra4edxow3PJ-qtipt9DMHE3vsTXvgz_ltE8TTCVsg4m4tDhq-nOBsRJ2ZTKTE-mhB0HExWZ5mU3TmJSxrMzPRPIY_1ZbiAhno4MeEItdCSuO3-cqznI2BJA/w400-h254/Twitter.jpg" width="400" /></a></span></div><p></p><p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Qu'à
cela ne tienne. Le gouvernement, sous la pression des organisations
patronales, qui affirme atteindre le plein emploi à court terme a
décidé de s'en prendre aux chômeurs. Si la machines à radiation a
<a href="https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/pole-emploi/pole-emploi-l-organisme-comptabilise-un-nombre-record-de-radiations_5580807.html" target="_blank">fonctionné a plein régime</a>, c'est maintenant au tour de la durée
d'indemnisation d'entrer dans la danse.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p><p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Que
se passe t-il concrètement à partir de ce 1er février 2023 ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">La
réponse se trouve sur <a href="https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/nouvelles-regles-d-assurance-chomage/" target="_blank">le site du ministère du travail</a> : «</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;"> À
compter du 1</span></i></span><sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">er</span></i></span></sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">
février 2023, à l’ouverture du droit en métropole, </span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><b>la
durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi sera réduite de
25 % par rapport aux règles applicables antérieurement</b></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">,
tout en restant toujours supérieure à 6 mois. A l’expiration de
son droit, le demandeur d’emploi pourra bénéficier d’un
complément de fin de droit prolongeant sa durée d’indemnisation
en cas de dégradation de l’état du marché du travail,
c’est-à-dire </span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><b>lorsque
le taux de chômage dépasse 9 %</b></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">
ou en cas de dégradation très rapide de la situation du marché du
travai</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">l »</span></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">En
clair : la fin de droits va intervenir plus vite pour tous
les chômeurs! Mais quid des chômeurs seniors qui risquent en plus
d'être d'être impactés par le report de l'âge de la retraite ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Denis
Gravouil, négociateur pour la CGT de l’assurance-chômage en
<a href="https://www.lamarseillaise.fr/france/assurance-chomage-les-nouvelles-regles-d-indemnisation-CL13188280" target="_blank">expliquait </a>dans le journal La Marseillaise les conséquences :
« </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">Parmi
les plus touchés</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">:
les seniors qui, à plus de 55</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">ans,
avaient 36</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">mois
d’allocation-chômage</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">, </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">cela
va se réduire de 25</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">%
et donc passer à 27 … Des gens qui ont 55</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">ans
au 1</span></i></span><sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">er</span></i></span></sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">février
qui auront été licenciés ... n’auront que 27 mois</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">
... » </span></span>
</p><p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Le
MEDEF comme la CPME promoteurs de ces nouvelles règles ainsi que celle du
report de l'âge de la retraite à 64 ans sont peu prolixes sur le
sujet avec, toutefois, quelques propositions carrément outrancières.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Du
côté du MEDEF <a href="http://rebondir.fr/actualites-emploi/marche-de-lemploi/emploi-des-seniors/emploi-la-proposition-du-medef-pour-reduire-le-chomage-des-seniors-19042019" target="_blank">on propose</a> : « … </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;"> </span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>le
versement par Pôle emploi (ou l’assurance chômage) d’une</i></span><em><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>
“aide compensatoire”</i></span></em><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>
aux seniors (jusqu’au moment du départ en retraite) qui acceptent
un emploi moins bien payé que leur travail précédent</i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> » <br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La
CPME de son côté, <a href="https://www.cpme.fr/positions/social/gestion-de-fin-de-carrieres-les-propositions-de-la-cpme" target="_blank">propose</a>, entre autre : « … </span><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">une
exonération des cotisations patronales au régime d’assurance
chômage durant la période d’emploi d’un senior</span></i></span></strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">
</span></i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">... »</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ces
propositions sont particulièrement insultantes envers ceux qui ont 55
ans ou plus et ont perdu leur emploi, très souvent pour des raison
indépendantes de leur volonté mais dont les entreprise ne veulent
pas pour des raisons de « manque de compétence » de
« risque de pathologies » et bien entendu de salaires
« trop élevés » En fin de compte, les organisations
patronales se comportent dans cette affaires comme de vulgaires
chasseurs de primes. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Mais
il est vrai que les entreprises y ont pris goût. Il n'y a qu'a
regarder le dévoiement de la formation en alternance (apprentissage)
<a href="https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-formation-en-alternance" target="_blank">montré du doigt</a> par la Cour des comptes : «</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>Favorisé
par les aides exceptionnelles versées aux employeurs d’alternants
depuis l’été 2020, l’essor sans précédent des entrées en
apprentissage - + 98 % depuis 2019 - a surtout concerné les
formations après le baccalauréat, destinées à des étudiants
pourtant moins concernés par les difficultés d’insertion sur le
marché du travail que les jeunes de niveau CAP ou baccalauréat. Cet
essor a entraîné plus qu’un doublement des dépenses associées,
qui devraient atteindre 11,3 Md€ en 2021, en grande partie à
l’origine de l’impasse financière que connaît actuellement le
système d’alternance et de formation professionnelle</i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> »</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Vous
conviendrez qu'avec une telle opportunité, embaucher un chômeur qui
n'apporte pas de subsides a beaucoup moins d'intérêt. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Et
que deviendront-ils les chômeurs qui n'apportent pas de « dot » ?
</span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Eh
bien, ce sera pour beaucoup, la précarité des petits boulots sans lendemain avec,
pour horizon le RSA qui sera, bien entendu, à court terme, conditionné
à 15 ou 20h d’activités hebdomadaires. Sachant qu'en cas de
non-respect de cette condition d’activité, les bénéficiaires
pourront voir leurs allocations diminuer voire disparaître en
attendant, peut être d'avoir 64, 65, 66 ou 67 ans pour partir en
retraite </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La
machine à fabriquer des précaires est en marche, à nous de
l'arrêter !</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Crédit image</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><a href="http://berth.canalblog.com/" target="_blank">BERTH Dessinateur </a><br /></span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-55224218280762518202023-01-27T19:07:00.000+01:002023-01-27T19:07:17.528+01:00Pénuries de candidats : aux entreprises de se remettre en question !<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Le
gouvernement et les organisations patronales hurlent à la pénurie
de candidats dans certains métiers ou branches d'activité en
oubliant de reconnaître que celle-ci est directement liée à des
conditions de travail difficiles ou de faible rémunération. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Souvenez-vous,
il y a encore peu de temps, vous aviez beau envoyer des tonnes de CV
aux entreprises, vous ne receviez au mieux qu'un message laconique de
refus et le plus souvent aucune réponse. À la même période, les
CDD de courte durée étaient légion et le montant des salaires à
son plus bas niveau. Aujourd'hui, si vous écoutez nos gouvernants et
les organisations patronales, ceux-ci ne parlent plus que de pénurie
de candidats. </span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span>
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMR6RKH3yIsIbGWfmtdMPlc9ASAQsrjFmYHFviLGKnz88tXFIugdgZ5dYXaHOrVJqXunp9qytcz43tJfOlIn263bEKOUruklxoSkA06gYDYMFzA1TJq7lLnDyIRVdz0LGttt3LQOlLXG78SLdHfQ-FEJFBnt3pH1LqpeRD_vwKWwE-l6K8rA/s297/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="170" data-original-width="297" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMR6RKH3yIsIbGWfmtdMPlc9ASAQsrjFmYHFviLGKnz88tXFIugdgZ5dYXaHOrVJqXunp9qytcz43tJfOlIn263bEKOUruklxoSkA06gYDYMFzA1TJq7lLnDyIRVdz0LGttt3LQOlLXG78SLdHfQ-FEJFBnt3pH1LqpeRD_vwKWwE-l6K8rA/s1600/Twitter.jpg" width="297" /></a></div><br /><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Pénurie
à comparer toutefois avec les chiffres du chômage au <a href="https://statistiques.pole-emploi.org/stmt/publication" target="_blank">quatrième trimestre 2022</a> : « … <i>le nombre de personnes inscrites
à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B,
C) s’établit à 5 113 400</i>... » <br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Si
nous excluons les éternels moutons à cinq pattes du type :
d</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ata scientists, analystes des
données ou plus exotique : les métiers du metavers, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">quels
sont les secteurs les plus demandeurs ? </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Prenons
comme référence un <a href="https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/metiers-du-soin-restauration-batiment-commerce-les-secteurs-qui-ont-le-plus-besoin-de-main-d-oeuvre-1664874283" target="_blank">dossier </a>réalisé en 2022 par France Bleu et
France 3. Extraits : <span style="font-weight: normal;">« </span></span><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">En
dehors des emplois saisonniers, les métiers les plus recherchés
sont les métiers des services aux entreprises, comme les agents
d’entretiens de locaux, les ouvriers non qualifiés de l’emballage
et les manutentionnaires. Les métiers de l’hôtellerie-restauration
ainsi que ceux du soin et de l’accompagnement, notamment les aides
à domicile et aides ménagères, sont également très
recherchés </span></i></span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> »
</span></span></strong>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Pour
mémoire, France Info <a href="https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/recherche-d-emploi/secteurs-porteurs/les-metiers-en-tension-d-ici-2015_758891.html" target="_blank">publiait</a> en 2013 l'article suivant : « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>Les
métiers en tension d'ici 2015</i> » <br /></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Quels
étaient-ils ?</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">«</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i> Hôtellerie,
restauration, aide à domicile, commerce : cette France qui recrute
... En tête : les assistantes maternelles et</i></span><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>
</i></span></strong><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><span style="font-weight: normal;">aides
à domicile</span></i></span></strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>,
les agents de service et d'entretien …</i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> »
Ce à quoi on peut ajouter : les transports et le BTP </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">En
résumé, le temps passe mais certains métiers continuent d'être
fuis. Les raisons ? Elles sont connues : horaires décalés,
délirants ou partiels, accélération des cadences, manque de
respect et salaires trop faibles. Ajoutons à cela les difficultés
de vieillir dans ces métiers où plus qu'ailleurs l'usure
professionnelle est la règle. Et bien que notre Président n'aime
pas le mot pénibilité, c'est pourtant bien ce mot qu'il faut
utiliser le tout sur fond de report de l'âge de la retraite à 64
ans.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Pénurie
de candidats ? Oui, vous répondront les entreprises mais surtout de
candidats : « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">jeunes,
flexibles, mobiles et bien formés</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> ».
Et les seniors expérimentés dont les entreprises se sont séparés
en utilisant des ruptures conventionnelles individuelles puis
collectives ? Il sont encore nombreux ces 55 ans à 60 ans à
galérer pour trouver un emploi.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Car
ne nous voilons pas la face, si les entreprises pleurent misère, on
ne peut pas dire qu'elles sont très motivées à l'idée conserver
ou d'intégrer des seniors à l'effectif. Nous en avons pour preuve
la dernière intervention de Dominique CARLARC'H la porte parole du
MEDEF qui <a href="https://twitter.com/dcarlach/status/1618326463077572609" target="_blank">déclarait</a> : « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>Nous savons qu'il
faut que nous nous attelions à la question de l’emploi des
seniors, parce que, mise à part la crise de l'énergie, un de nos
principaux problèmes c'est le recrutement </i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">»
Comme par hasard, cette déclaration fait suite à des menaces de
sanctions sur l'emploi des seniors dans le cadre du passage à 64 ans
que le MEDEF, notamment, a soutenu.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Bref,
en attendant que les organisations patronales et leurs adhérents
veuillent bien se pencher sur l'avenir professionnel des seniors, une
certitude : la pénurie de candidats va continuer de façon
durable, quel que soit le contexte économique. Le monde a changé.
Le dialogue social façon : « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i>mon
bureau vous est toujours ouvert … mais là j'ai pas le temps </i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">»
n'est plus une réponse. Les conditions de travail et la
considération sont aujourd'hui, pour les salariés, aussi
importantes que la rémunération. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-26663134497714969922023-01-24T13:08:00.004+01:002023-01-24T13:15:42.765+01:00Retraite et index seniors : cynisme ou foutage de gueule ? Les deux mon capitaine !<div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"> L'emploi des seniors en France est parmi les plus faibles des pays de l'OCDE. Alors que le chômage fait rage dans cette partie de la population en fin de carrière le gouvernement vient de dégainer sa solution : un index seniors.<br /><br />C'est un chiffre que plus personne ne conteste : 65 % des travailleurs âgés de 60 à 64 ans ne sont plus dans l'emploi. La très grande majorité est au chômage avec, pour les mieux lotis les indemnités de l'assurance chômage et pour un certain nombre d'autres le RSA.</span></span></p><p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span></p><p><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.slovar.fr/2023/01/retraite-et-index-seniors-cynisme-ou.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgN8QX4KF0fQfhsyVWGoB0zpUZU7Kq9FrbLCj54wgJR4cvaaIqdxvL_pE2aYWjXulrdxSyyiIlq-TjGxdwZNNpfrVd0TicRFGgF3WHhI2_YYnr5KNddDVrAf_ZwD-oQ7GWZRn1rJlRxWoAKCGPgyl7bXkkpLm65iBSBDi0L66zFwPgaXi5-tA/s320/Twitter.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;">Lorsqu'on évoque la situation de l'emploi des 50 ans et plus avec les organisations patronales, favorables, rappelons-le, au report de de l'âge de départ à la retraite à 64 ans on obtient en général un florilège de lieux communs que j'ai déjà évoqué dans <a href="http://www.slovar.fr/search?updated-max=2018-03-19T18:10:00%2B01:00&max-results=11&start=11&by-date=false" target="_blank">un billet de 2014</a> <br /></span></span></div><div><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><b>Ils sont plus sujets que les autres aux maladies</b> : Cet argument est aussi sordide que celui qui consiste à éliminer des femmes jeunes au fait qu'elles ont des enfants en bas âge ou qu'elles pourraient être enceintes. En gros un plus de 50 ans ça risque plus de pathologies lourdes qu'un jeune. C'est, nous l'ont affirmé des employeurs ou DRH, sous le sceau du secret, un critère d'élimination fréquent.</span></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"></span></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><b>Ils ont des prétentions salariales trop importantes </b>: C'est dommage pour les employeurs, mais jeune avec 20 ans d'expérience, ça n'existe pas encore. Et l'expérience, ça a un prix. Toutefois, essayez si vous êtes un senior au chômage de proposer de travailler au SMIC (ça été mon cas) pour redémarrer, vous verrez vite que l'objection du salaire élevé n'était qu'une allégation mensongère. </span></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"></span></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><b>Ils ne maîtrisent pas les outils de communication modernes</b> : C'est de moins en moins vrai ! En effet, l'utilisation des nouvelles technologies est de plus en plus répandue en entreprise et les 50 ans et plus les utilisent aussi bien à titre professionnel que personnel (ordinateurs, tablettes, smartphones). En admettant que certains employés ne soient pas parfaitement familiers des nouveaux outils de communication, rien n'empêche de les former ! Encore une fois, il s'agit d'une allégation mensongère</span></span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"></span></span></div><div><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial;"><br />Face à ce blocage, que propose le gouvernement ?<br /><br />Un "index senior" qui calculerait par entreprise le taux d'emploi des plus de 60 ans comme <a href="https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/travail/retraites-qu-est-ce-que-l-index-seniors-que-souhaite-mettre-en-place-elisabeth-borne_AV-202301150139.html" target="_blank">nous l'explique</a> le site de BFM. Comment cela fonctionnerait-il ? <br /></span></span>
<p></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">« ...</span><span style="font-size: small;"><i>Cet
index mesurerait l'évolution des embauches et de l'emploi des
seniors dans l'entreprise, mais sans être contraignant comme l'index
de l'égalité professionnelle, qui peut donner lieu à des pénalités
financières allant jusqu'à 1% de la masse salariale. Une manière
de pointer les bons et les mauvais élèves sans les sanctionner en
bonne et due forme. La locataire de Matignon demande tout de même
aux "entreprises, de se saisir (du) sujet" de l'emploi des
seniors et demande aux employeurs redonner de "toute leur place
aux seniors" dans leurs entreprises </i></span><span style="font-size: small;">…
» Ajoutons que cet index ne serait applicable qu'aux entreprises de
plus de trois cent salariés ce qui exclut la très grande majorité
des entreprises. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">En résumé : un
machin pour lequel les plus grandes entreprises obtiendront des
dérogations auprès de Bercy dans la mesure où le MEDEF a d'ores et
déjà hurlé à la mort à l'annonce de la création de l'index. La
CPME de son côté rayonne de bonheur puisque les TPE/PME seront
exclues du dispositif.</span></span></p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Devant un tel gadget,
les syndicats de salariés ainsi que nombre d'économistes sont
montés au créneau pour expliquer qu'on ne pouvait pas se contenter
d'une telle mesurette face à un problème qui touche et va toucher
ceux à qui on va demander de travailler jusqu'à 64 ans et plus. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Devant le tollé, le
gouvernement a communiqué sur le sujet indiquant : ouvrir
« ...</span><span style="font-size: small;"><i>la porte dimanche
à des mesures plus « coercitives » afin de favoriser
l’emploi des seniors dans les entreprises</i></span><span style="font-size: small;">
... » </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Ok, quand et de quel
ordre ?</span></span></p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">C'est l’inénarrable
porte parole du gouvernement, Olivier VERAN qui a <a href="https://www.20minutes.fr/politique/4019990-20230122-reforme-retraites-gouvernement-ouvre-porte-mesures-plus-coercitives-emploi-seniors" target="_blank">apporté les premières réponses</a> : « </span><span style="font-size: small;"><i>Mais
pourquoi pas </i></span><span style="font-size: small;">», a
répondu dimanche le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur
BFMTV. « </span><span style="font-size: small;"><i>Vous savez
que nous ne sommes pas sur une ligne coercitive de but en blanc, on a
plutôt tendance à faire confiance aux gens. Mais s’il faut qu’on
mette en place des garde-fous pour assurer que les seniors ont toute
leur place dans l’entreprise</i></span><span style="font-size: small;">
... » </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"></p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">De son côté,
Gabriel Attal a fait les gros yeux : « </span><span style="font-size: small;"><i>C’est
quand même fort de café que la France soit un pays dans lequel on
ne reconnaîtrait pas à des gens qui ont de l’expertise, de
l’expérience, du savoir faire et ont envie de bosser cette
capacité à le faire valoir </i></span><span style="font-size: small;">»</span></span></p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY">
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Et ? Réponse
rien ! Les entreprises si promptes à défendre le « travailler
plus longtemps » vont donc pouvoir continuer à tourner le dos
aux salariés et chômeurs âgés sans aucune obligation ou sanction.
Les organisations patronales vont pouvoir continuer à nous parler de
la « valeur travail » et des restrictions qu'il faut
apporter à l'indemnisation des chômeurs compte tenu de la pénurie
de candidats dans des emplois ... où les seniors n'ont pas leur place. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"></span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">Du cynisme ou du
foutage de gueule ? Les deux mon capitaine. </span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><br />Crédit image </span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;"><a href="https://twitter.com/ManDessins/status/1613456589976895488" target="_blank">Man Dessinateur </a><br /></span></span>
</p><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: small;">
</span></span></div>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-55898160155738098582022-11-22T13:03:00.001+01:002023-01-16T19:18:01.215+01:00Assurance chômage et « réforme » des retraites : on achève bien les seniors !<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> <span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Le
Ministre du travail et les organisations patronales affichent leur
contentement sur la future baisse des droits au chômage. Elle
devrait principalement affecter les seniors qui proches de la
retraite se retrouveront plus nombreux en fin de droits.</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">«</span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"><i>Patronat
heureux, syndicats furieux</i></span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">»
écrit le site Info-RH qui ajoute : « ... </span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"><i>côté
syndical, on dénonce unanimement une réforme « punitive » qui ne
réglera pas les problèmes des tensions sur l’emploi; tandis que
dans le camp des employeurs, on salue une réforme qui permettra aux
entreprises de trouver les compétences dont elles manquent
cruellement</i></span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"> ... » et
d'ajouter : « ...</span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"><i> il n'y a
pas de dispositif spécifique concernant les seniors, qui seront donc
soumis aux mêmes règles que les autres demandeurs d'emploi, alors
qu’ils appartiennent à une catégorie particulièrement touchée
par le chômage de longue durée</i></span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">
... »</span></p><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: x-small;"><span face="Arial, sans-serif"> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAqLE3tO5yPS3iKCoYYUldQZrAXLNdp9y-qw_Xk3GunWAktq2-c87vueOicfDPKjNm92LWCAI6gTvEBMhMPg_zU1XSv9j_lZW90U51U3se-ivaujVyakBtZCQ3eDlQN5BsSdwHEkHb_ARnn63LmXhVOyN8XVynVXGzWVseMaPjzQVMXFqyiw/s885/Twitter.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="885" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAqLE3tO5yPS3iKCoYYUldQZrAXLNdp9y-qw_Xk3GunWAktq2-c87vueOicfDPKjNm92LWCAI6gTvEBMhMPg_zU1XSv9j_lZW90U51U3se-ivaujVyakBtZCQ3eDlQN5BsSdwHEkHb_ARnn63LmXhVOyN8XVynVXGzWVseMaPjzQVMXFqyiw/w391-h221/Twitter.jpg" width="391" /></a></span></span></div><span style="font-size: x-small;"><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></span><p></p><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Car,
c'est bien cette catégorie de salariés qui va prendre de plein
fouet cette «innovation» sociale. En effet, s'il est difficile de
conserver son emploi au delà de 55 ans, en trouver un lorsqu'on est
chômeur au même âge tient de la gageure. Le rédacteur de ces
lignes qui a connu pour cause de licenciement économique le chômage
à 56 ans peut en témoigner. C'est encore le cas aujourd'hui pour de
nombreux seniors qui même en étant hyper actifs dans leur
recherches d'emploi n'obtiennent aucune réponse positive, ne serais
ce pour un entretien.</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Ceci
étant confirmé par les conseillers de Pôle Emploi qui après
s'être assuré d'une «</span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"><i>recherche
dynamique</i></span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">» concèdent
qu'au delà d'un «</span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;"><i>certain
âge</i></span><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">» retrouver quelque
chose est assez ...hypothétique.</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">N'oublions
que cette baisse des droits va s'accompagner rapidement d'une remise
en cause des conditions de départ à la retraite. En effet, il est
plus que probable que l'âge de départ sera reporté à 64 ou 65 ans
ce qui va impacter une fois de plus les seniors dont on sait que la
plupart ne sont plus en activité lors de leur départ à la
retraite, pour l'instant fixé à 62 ans.</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Mais
revenons en aux organisations patronales si promptes à se réjouir
de la réduction des droits au chômage et du report de l'âge de
départ à la retraite. Leur première réaction a été, en ce qui
concerne les seniors, de refuser toute contrainte en termes de
maintien dans l'emploi ou de recrutement de chômeurs âgés. </span>
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Quelles
conséquences à terme de cette politique de gribouille ? </span>
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Un
peu plus de seniors en fin de droits à qui on imposera, pourquoi
pas, en échange du RSA, de 10 à 20 heures de travail par semaine ? Où est la
dignité dans tout ça ? Qu'on puisse se féliciter d'une régression
social est une insulte à tous ceux qui rament pour trouver un
boulot qu'on leur refuse parce que les entreprises leur reprochent
d'avoir à court terme une pathologie handicapante, de vouloir être
payés trop cher, de ne pas être adaptables ou flexibles et autres
arguments pourris qui relèguent une partie des travailleurs dans la
plus grande des précarité.</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Nous
avons tous été, sommes ou seront des travailleurs seniors. A nous
tous de faire savoir au duo gouvernement/organisations patronales que
nous ne sommes pas et ne serons jamais de simples variables
d'ajustement au gré d'une période «rouge» ou «verte» !</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;">
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br /></span>
</p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"> <span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Sources</span></p><span style="font-size: small;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><a href="https://www.info-socialrh.fr/protection-sociale/assurance-chomage/la-duree-dindemnisation-reduite-de-25-en-cas-de-tensions-sur-lemploi-710834.php?utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_content=isrh_nl_22_11_2022&utm_term=" target="_blank"><span face="Arial, sans-serif">Info-RH</span></a></span></p><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-size: small;">Crédit Photo</span></p><p align="JUSTIFY" lang="" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span face="Arial, sans-serif"><a href="https://www.petitbleu.fr/2022/11/22/assurance-chomage-le-gouvernement-frappe-fort-10819155.php" target="_blank">Le Petit Bleu </a><br /></span></span></p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-5044968174248521772022-10-09T18:55:00.001+02:002022-10-10T10:43:19.649+02:00Travailler plus longtemps ? L'imposture continue !<p align="JUSTIFY" lang="" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"> </p><p align="JUSTIFY" lang="" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;">
<span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-size: small;">Comment tenter de
convaincre les salariés de travailler plus longtemps alors qu'un peu
plus de 30% sont encore en activité à partir de 60 ans ? C'est à
quoi s'est essayé Olivier Dussopt dans une interview au JDD avec des
arguments bien minces.</span></span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" lang="" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;">
<span style="font-family: arial;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-size: small;">Pour ceux qui
l'ignoreraient encore, Olivier Dussopt est le ministre du travail. Il
est responsable de la mise en place de l'obsession élyséenne sur les
retraites et l'assurance chômage.</span></span></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-size: small;"><span lang=""><span style="font-family: arial;">Et
pourtant, il n'y a pas si longtemps, Olivier Dussopt alors député
socialiste <a href="https://www.marianne.net/politique/degats-irreparables-injuste-quand-les-ministres-castaner-schiappa-et-consorts" target="_blank">interpellait Eric Woerth</a> ministre du travail sur le report
de l'âge de la retraite en ces mots </span>: «</span></span></span><span style="font-family: arial;"><i>Cette
volonté de reculer l'âge de la retraite est doublement injuste …
Elle écarte d'emblée la recherche d'autres recettes, notamment la
mise à contribution de l'ensemble des revenus et en particulier de
ceux issus du capital</i></span> ... » </p><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"></p>
<p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Notons
au passage que c'est le même Dussopt qui dans son interview de 2022
au JDD déclare : « <i>Si certains connaissent d’autres
moyens pour équilibrer et améliorer notre système sans peser sur
le niveau des pensions ou sur le coût du travail, je les invite à
nous dire lesquels !</i> »</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Oui
mais, aujourd'hui remettre en cause les choix économiques du
Président pour qui le ruissellement de la StartUp nation et le fait
de traverser la rue pour trouver un emploi suffisent.</span></p><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF509SVLH5HbnLrvFe4S3k_1WyQ8TcOu6da_7sRk99qacvYPWbUf2S5bTimMqx4CjsA8EzFeNEclYdmvkZxm6AEz3dra4ZCJDE22Pgn5tbEA7rju25_AYGCO_fIOr1w1gJaQiBdWKUQtUk69IjVEI9uF4niiBa0Hy3Rg40u6i3UAyqscu2Yg/s696/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="696" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF509SVLH5HbnLrvFe4S3k_1WyQ8TcOu6da_7sRk99qacvYPWbUf2S5bTimMqx4CjsA8EzFeNEclYdmvkZxm6AEz3dra4ZCJDE22Pgn5tbEA7rju25_AYGCO_fIOr1w1gJaQiBdWKUQtUk69IjVEI9uF4niiBa0Hy3Rg40u6i3UAyqscu2Yg/s320/Twitter.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><br /> Que
dit Olivier Dussopt sur le faible taux d'emploi des seniors ?
</span><p></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">« <i>Nos
mauvais résultats s’expliquent par plusieurs causes. D’abord,
des dispositifs qui peuvent être perçus comme des encouragements,
pour les employeurs, à se séparer des seniors. C’est le cas par
exemple de la durée maximale d’indemnisation chômage, qui, à
partir de 55 ans, passe de vingt-quatre à trente-six mois. S’il
est légitime d’avoir des règles spécifiques, cette perspective
peut être vue comme une voie de délestage </i>... »</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Ah
bon ? Depuis quand 55+3=62 ?</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Ce
propos est une insulte à tous ceux qui ont perdu leur emploi à
cause de réductions d'effectifs ou par liquidation de leur
entreprise. Lorsqu'on sait la difficulté pour retrouver quelque
chose entre 55 et 58 ans, comment peut on dire des énormités de cet
ordre. Venez, Monsieur le ministre rencontrer des « fin de
droits » et leur tenir les mêmes propos avant de pérorer !</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">«
… <i>notre système économique n’a pas la culture de l’emploi
des seniors. On considère trop souvent que le temps de travail
restant à un salarié de plus de 55 ans ne justifie pas un
investissement dans sa formation. Cette question rejoint d’ailleurs
la lutte contre l’usure professionnelle. Les seniors disposent de
compétences qu’il leur faut transmettre aux plus jeunes</i>... »</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Peut
être peut-on rappeler à Olivier Dussopt le "<a href="https://www.gouvernement.fr/action/le-contrat-de-generation" target="_blank">contrat de génération</a>"
créé à l'époque où il était député de la majorité de gauche dont le but était : « <i>favoriser l’emploi des jeunes
en CDI, maintenir dans l’emploi ou recruter des seniors,
transmettre les compétences et les savoir-faire</i> » que les
entreprises ont sabordé préférant aujourd'hui les contrats
d'apprentissage qui ne concernent que les populations jeunes.</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Nous
passerons vite sur les propositions qui ne coûtent pas cher puisque
personne n'est en mesure de les faire appliquer</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">« <i>investir
massivement dans la prévention, en améliorant les conditions de
travail et en renforçant la formation et les reconversions car
certains métiers resteront toujours pénibles. On pourrait aussi
renforcer les droits à la formation de ces salariés afin qu’ils
puissent se réorienter.</i>.. »</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Pour
enfin arriver au cœur du sujet au travers d'une excellente question
de la journaliste du JDD : « <b><i><span style="font-weight: normal;">Et
pour favoriser leur retour à l’emploi ?</span></i></b><b><span style="font-weight: normal;"> </span></b><b>»</b></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Réponse
du ministre ?</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">« <i>Une
des pistes pourrait être de permettre à un senior qui accepte un
emploi moins bien payé de conserver une partie de son indemnité
chômage afin de compenser le manque à gagner</i> .. » On doit
jubiler au MEDEF dont c'est l'une des propositions phare. Car comme
effet d'aubaine on n'a jamais trouvé mieux !</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Quant
aux critères de pénibilité, la réponse au JDD est un chef d’œuvre
de mauvaise foi : « <i>Ils étaient extrêmement
compliqués à mettre en œuvre. Les chefs d’entreprise parlaient
d’un Everest administratif. Il faut trouver d’autres solutions </i>»</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">En
clair, on va contraindre les salariés et les chômeurs seniors sans
engager de la moindre façon les employeurs à les conserver à
l'effectif ou à les recruter. On va voir fleurir à nouveau des
formations ou des stages de reconversion qui ne serviront qu'à
améliorer les statistiques. </span></p><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Les futurs dégâts tout le monde les
connaît. Mais qu'à cela ne tienne puisqu' Edouard Philippe Ce matin
dans Le Parisien considère que 67 ans comme âge de départ serait
encore mieux.
</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;"></span>
</p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">En
fin de compte, tout ce beau monde se moque de l'avenir du modèle
social français. Ce qui leur importe c'est de lasser les populations
afin que celles-ci sollicitent un autre système. Les marchés
financiers et leurs opérateurs bancassureurs piaffent d'impatience de
mettre la main sur le colossal trésor que représentent le système
de santé et les retraites par capitalisation.
</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">A
nous tous d'être vigilants et de refuser un avenir que certains
rêvent déjà de nous imposer.</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">
Sources
</span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">JDD
<a href="https://www.lejdd.fr/Politique/olivier-dussopt-ministre-du-travail-je-nai-jamais-connu-de-reforme-des-retraites-populaire-4139471" target="_blank">Interview d' Emmanuelle Souffi</a></span></p><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;">Crédit photo : <a href="https://fr.depositphotos.com/" target="_blank">Depositphotos </a><br /></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><span style="font-family: arial;">
</span><p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><span style="font-family: arial;"><br /></span><br />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0.35cm;"><br /><br />
</p>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-23275989132770129002021-06-28T17:09:00.001+02:002022-10-09T15:30:09.309+02:00Retraite à 64 ans (ou 65 ans) : vers une galère sans fin pour les salariés seniors <p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial;"> Alors que seuls 31% des plus de 60 ans sont encore en poste, gouvernement et patronat veulent pourtant reporter l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Galère en vue pour tous les salariés seniors.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">C'est selon de nombreux analystes LE sujet des mois à venir. Ce pourrait être même un des thèmes de la prochaine campagne présidentielle. C'est d'ailleurs ce que pense le MEDEF , favorable au report à 64 ans, puisque son Président a déclaré dans un entretien aux Echos : "... <i>Pour moi c'est un débat de la présidentielle, il faut que tous les candidats se positionnent </i>..."</span></p><p><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-xAcuMJQbtI0/YNndcVdt-BI/AAAAAAAAKpQ/g1_pyCJaZNAT0CtFyIkC0oYMLLVvhFxnACLcBGAsYHQ/s945/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="945" height="350" src="https://1.bp.blogspot.com/-xAcuMJQbtI0/YNndcVdt-BI/AAAAAAAAKpQ/g1_pyCJaZNAT0CtFyIkC0oYMLLVvhFxnACLcBGAsYHQ/w459-h350/Twitter.jpg" width="459" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;">Source <a href="https://www.nouvelobs.com/economie/20200114.OBS23483/ces-10-graphiques-eclairent-l-emploi-des-seniors-et-ce-n-est-pas-rejouissant.html" target="_blank">Nouvel Obs 14 janvier 2020</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> Du côté de la Présidence de la République et du gouvernement, on s'appuie sur le <a href="https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/climat-fiscalit-c3-a9-retraites-les-propositions-de-la-commission-blanchard-tirole-pour-lapr-c3-a8s-covid/ar-AALm48k" target="_blank">dernier rapport</a> des économistes Olivier Blanchard et Jean Tirole qui propose : "<i>d'inciter les seniors à travailler plus longtemps "en renforçant la prévention et le traitement des maladies chroniques, en améliorant la qualité de la formation continue et en assouplissant leurs conditions de travail</i>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Comment, devant de telles déclarations ne pas se rappeler de ce disait Noam Chomsky : " <i>Comment détruire un service public ? ... Commencez par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront. Ils voudront autre chose </i>...". ce raisonnement est parfaitement applicable à nos retraites. Pour le financement c'est déjà fait au travers des baisses et exonérations de cotisations qui plombent le système. Pour le reste, que demanderons les gens, à terme ? Tout simplement la mise en place de fonds de retraites par capitalisation. <br /><br />Cela faisait, d'ailleurs, l'affaire d'un <a href="https://www.publicsenat.fr/article/politique/retraites-un-article-du-projet-de-loi-porte-sur-l-epargne-retraite-et-la" target="_blank">article entier</a> du projet de loi sur la réforme des retraites. Soutenu, bien entendu par les bancassureurs adhérents au MEDEF.<br /><br />Au delà de tout cela, que comptent faire nos gouvernants et les organisations patronales pour conserver dans l'emploi les salariés de plus de 60 ans ? <br /><br />Si du côté des économistes missionnés par le gouvernement, on compte faire, comme cité plus haut, de la prévention contre les maladies chroniques et de la formation, ce qui demandera, au passage, de nombreuses années de mise en place, compte tenu, qu'il est, pour nos dirigeants, impossible de contraindre les employeurs. <br /><br />Du côté du MEDEF on porte haut le cynisme <a href="https://www.rtl.fr/actu/politique/chomage-proposition-choc-medef-contre-inemploi-seniors-7797460207" target="_blank">en proposant</a>, il y a peu : " <i>de verser aux seniors qui acceptent un emploi moins bien payé que leur travail précédent, une aide compensatoire prise en charge par Pôle emploi ou l’assurance chômage</i> " par ici la bonne aubaine !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Au gouvernement comme dans les sphères patronales, la réponse est toujours la même : Il n'y a pas d'autre solution. Oubliant, bien entendu, d'évoquer <a href="https://france.attac.org/se-mobiliser/reforme-des-retraites/desintox-sur-les-retraites/article/oui-on-peut-augmenter-les-cotisations-pour-financer-la-retraite-par-repartition" target="_blank">la proposition</a> d'ATTAC qui consiste à : " <i>créer des cotisations sur les revenus financiers ... malgré la formidable productivité des salariés français, le partage de la valeur ajoutée est de plus en plus favorable au capital par rapport au travail. Il serait donc logique que les revenus financiers (largement préservés par E. Macron - cf la flat tax et la suppression de l’ISF) soient aussi taxés pour financer notre système social </i>" <br /><br />La réalité, tout le monde la connaît. Le bien vieillir au travail est une imposture. Les premières victimes des licenciements économiques classiques, des ruptures conventionnelles collectives et individuelles ce seront les salariés les plus âgés à qui on ne proposera rien d'autre que des formations sans issue permettant de les supprimer provisoirement des chiffres du chômage. <br /><br />Alors, que fera t-on de ces seniors dont personne ne voudra ?<br /><br />Une fois leurs droits aux indemnités chômage épuisés, il devront se tourner vers les aides sociales (s'ils peuvent y prétendre). Travailler au noir pour trois sous ? Se mettre en concurrence avec les jeunes générations sur les petits boulots en acceptant des salaires toujours plus bas ? Ou bien essayer de prouver une invalidité au travail leur permettant d'attendre l'âge de départ officiel ?<br /><br />Nous sommes devant un choix de société qui devrait, sans nul doute, faire partie des programmes des candidats à la présidentielle. Une fois de plus, nombreux seront ceux qui nous rejoueront la belle légende du : travailler plus et plus longtemps". A tous les salariés d'être particulièrement attentifs ... <br /><br /><br /></span></p><p><span style="font-family: arial;"> </span></p><p><span style="font-family: arial;"> </span><br /></p>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-85130273916381271492021-06-23T12:43:00.002+02:002021-06-23T12:43:44.473+02:00Elections : la grève du vote ne fait que commencer !<p><span style="font-family: arial;"> La panique est en train de gagner dans les partis et mouvements politiques depuis le premier tour des élections régionales et départementales. Visiblement, les abstentionnistes ou les grévistes du vote ne croient plus que la politique puisse changer leurs vies. <br /></span></p><p><span style="font-family: arial;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-V4_zUhHUjqA/YNMPT81yxmI/AAAAAAAAKoY/VFPJhYnJxqEnibxfeqjVjNWDp0GY7k3mgCLcBGAsYHQ/s350/A%2Bvot%25C3%25A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="255" data-original-width="350" src="https://1.bp.blogspot.com/-V4_zUhHUjqA/YNMPT81yxmI/AAAAAAAAKoY/VFPJhYnJxqEnibxfeqjVjNWDp0GY7k3mgCLcBGAsYHQ/s320/A%2Bvot%25C3%25A9.jpg" width="320" /></a></div><br /> Il n'y avait qu'à regarder, dimanche soir, la mine déconfite et l'étonnement des politiques et des spécialistes sondagiers présents sur les plateaux de télévision à l'annonce de la participation aux régionales et départementales pour comprendre que le ciel leur était tombé sur la tête.<p></p><p><span style="font-family: arial;">Leurs réponses étaient à quelque chose près identiques : mauvais choix de la date de ces élections, manque de pédagogie des pouvoirs publics, manque d'intérêt des deux consultations. L'argument le plus drôle, si on peut dire, étant ... la fête des père comme motif d'abstention !</span></p><p><span style="font-family: arial;">Aucun responsable politique ce soir là pour évoquer l'impuissance des partis et mouvements politiques élus face au libre échange économique qui met les salariés de tous les pays ou régions en compétition et pousse au moins disant social tout en créant d'immense profits captés par un tout petit nombre d'individus.</span></p><p><span style="font-family: arial;">Vendre l'alternance aux français comme moyen de "changer leur vie" ne suffit plus. A chaque fois, le "réalisme" économique a repris le dessus. Ces alternances se font et se feront toujours dans le respect des accords et traités économiques signés par la France qui pour la grande majorité ont une orientation libérale. <br /></span></p><p><span style="font-family: arial;"> Pendant ce temps là, années après années on a réduit les avantages sociaux, flexibilisé les salariés, simplifié les licenciements, augmenté l'âge de départ à la retraite. Toujours, bien entendu, au nom de la sacro-sainte règle de la COMPETITIVITE. La réalité, c'est que ce ne ce ne sont plus les élus des pays qui décident de la gestion et de l'avenir de leurs populations mais les économistes des grands organismes internationaux : OCDE, FMI, BCE, Union européenne, etc ... </span></p><p><span style="font-family: arial;">Le seul problème, c'est que le nombre de ceux qui restent au bord de la route est de plus en plus nombreux. Jeunes à qui on explique qu'ils manquent d'expérience et dont l'avenir est fait de CDD de courte durée, seniors à qui on explique qu'ils sont "trop chers" et plus adaptés à un environnement économique moderne. Et les autres à qui on explique que pour rester compétitifs par rapport à des pays aux salaires et conditions de travail médiocres il va falloir faire profils bas.</span></p><p><span style="font-family: arial;">Que valent aujourd'hui les professions de foi des candidats face à l'usine qui ferme et laisse sur le carreau des centaines de personnes qui n'ont que peu de chance de retrouver un emploi digne ?</span></p><p><span style="font-family: arial;">Que valent les professions de foi des candidats face à des services publics réduits au minimum parce que : "Il faut être moderne" et que la numérisation c'est l'avenir ?</span></p><p><span style="font-family: arial;"></span></p><p><span style="font-family: arial;">Que valent les professions de foi des candidats face aux baisses de cotisations ou de fiscalité des entreprises sans la moindre contrepartie d'emploi ? </span></p><p><span style="font-family: arial;"> La réalité c'est que la mondialisation qu'on nous vendait comme "heureuse" a gagné et que nos élus se cantonnent aujourd'hui dans le "sociétal" ou le "régalien" tout en essayant de nous faire croire qu'ils peuvent avoir la moindre influence sur celle-ci. Tout le monde sait que les relocalisations industrielles promises par nos gouvernants ou par les organisations patronales seront insignifiantes. L'intelligence artificielle ou les "emplois verts" ne suffiront pas à compenser les futures réductions d'effectifs qui s'annoncent à court, moyen ou long terme. </span></p><p><span style="font-family: arial;">Ce n'est pas la démocratie qui est en danger comme aiment à le répéter tous les politiques. C'est leur crédibilité face au quotidien et au futur des gens qui l'est ! </span></p><p><span style="font-family: arial;"> </span></p><p><span style="font-family: arial;">Crédit image </span></p><p><span style="font-family: arial;">François OUGEN </span><br /></p>Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-37182320411805160172018-12-07T17:01:00.000+01:002018-12-07T17:01:26.956+01:00Salaires : jeu de la patate chaude entre le gouvernement et le patronat !<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les salaires qui ne permettent plus de vivre sont au centre des nombreuses manifestations des gilets jaunes. Pris de panique, le gouvernement envisagerait de faire un cadeau fiscal de plus aux entreprises en échange d'une "prime exceptionnelle" ... hypothétique. </span></div>
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<a href="https://3.bp.blogspot.com/-vh4IZdYWm2o/XAqVq83K9BI/AAAAAAAAKfY/x5RMIdDCCrgfP92Gb_wqGhsAVLBYnea8wCLcBGAs/s1600/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="190" data-original-width="310" src="https://3.bp.blogspot.com/-vh4IZdYWm2o/XAqVq83K9BI/AAAAAAAAKfY/x5RMIdDCCrgfP92Gb_wqGhsAVLBYnea8wCLcBGAs/s1600/Twitter.jpg" /></a></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui, pour beaucoup de salariés, demander une augmentation alors que, beaucoup d'entreprises leur proposent de ne pas fermer sous 3 à 5 ans en échange d'un gel de salaire ou d'une augmentation non rémunérée du temps de travail, semble totalement illusoire. </span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Or, qui dit salaires qui n'augmentent pas dit pouvoir d'achat en danger. Comment l'exécutif peut-il permettre à ceux qui travaillent de vivre dignement de leurs salaires ? C'est le jeu de la patate chaude auquel se livrent le gouvernement et le patronat. <br /><br />Qui se souvient de la «<a href="https://www.liberation.fr/futurs/2011/04/19/prime-de-1000-euros-les-restrictions-de-sarkozy_730165" target="_blank">prime Sarkozy</a>» ? Créée en 2011 par Nicolas Sarkozy dans le but de «<i>partager avec les salariés les bénéfices des entreprises</i>». Elle devait permettre d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés. </span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Annoncée à près de 1000 €, elle s'est révélée être un magistral flop ! Nous citions quelques exemples dans <a href="http://www.slovar.fr/2011/10/prime-dividende-aux-salaries-sombre.html" target="_blank">un billet de 2011</a> : " ... <i>On pourra citer « l'humour » des patrons de Sécuritas qui ont proposé à leurs salariés 3, 50 €. Ou celui des patrons d'IPSOS, plus généreux qui leur proposent ... 24 € ... Xavier Bertrand a quand même reconnu ... quelques disparités : « (...) Pour certaines c'est 150 euros, d'autres 200, d'autres 600 </i>..." Il faut dire qu'à l'époque, le Medef avait largement contribué au torpillage de cette mesure <br /><br />Et, savez-vous le nom du ministre de l'économie qui a <a href="https://www.rtl.fr/actu/conso/epargne-salariale-vers-la-fin-de-la-prime-sarkozy-sur-les-dividendes-7775364105" target="_blank">mis fin</a> à cette "prime" ? Un certain Emmanuel Macron. <br /><br />Or, devenu Président de la République, il est à son tour confronté aux questions de pouvoir d'achat et de bas salaires. Paniqué par le mouvement des gilets jaunes et de la sympathie que lui accorde les français, le gouvernement vient par l'intermédiaire de la ministre du travail d'émettre l'idée d'octroyer une "prime exceptionnelle" pour les salariés. Sous quelle forme ?<br /><br />Contrairement à la "prime Sarkozy" qui s'appuyait (naïvement) sur les dividendes des entreprises, l'idée serait de faire financer celle-ci en grande partie par les impôts des salariés. Là, on frise le grandiose jupitérien ! <br /><br />" <i>Muriel Pénicaud, en a appelé vendredi aux entreprises, soulignant que "tout le monde doit faire sa part" face à l'"urgence sociale absolue" dont témoigne la crise des "gilets jaunes". Muriel Pénicaud reçoit vendredi matin à son ministère les organisations syndicales et patronales avec cinq autres membres du gouvernement. Elle a confirmé que seraient sur la table des discussions, le sujet de la prime transport et le <b>versement d'une prime exceptionnelle défiscalisée et exonérée de charges</b></i> ..." - Source BFM <a href="https://urlz.fr/8oB4" target="_blank">https://urlz.fr/8oB4</a><br /><br />Il est inutile de préciser que le Medef s'est montré très intéressé par ce montage. Il a simplement indiqué dans un <a href="http://web-engage.augure.com/pub/link/588693/01254255292765921544184012779-medef.fr.html" target="_blank">communiqué de presse</a> comment il concevait la distribution de cette "prime exceptionnelle". Extrait : "... <i>l’annonce par le gouvernement de la possibilité de mettre en place une prime <b>volontaire</b> exonérée de charges sociales et d’impôt serait une réponse urgente à une situation d’urgence, dont pourront se saisir les entreprises <b>selon leurs capacités</b></i> "<br /><br />Traduction : Aucune obligation et un montant parfaitement hypothétique ! <br /><br />Le Medef ajoutant : " <i>On ne peut pas considérer les entreprises comme responsables de cette situation, elles en sont les victimes. Nous sommes d’abord dans une crise de sur-fiscalité, qui doit être résolue par une baisse de la fiscalité, des ménages comme des entreprises</i> " <br /><br />On serait tenté de dire : "chiche", au Medef, sur la baisse de la fiscalité dans la mesure où une partie de celle-ci bénéficie très largement aux entreprises. Témoin, l'article publié par L'humanité, le 5 février 2018 dans lequel on apprend que <a href="https://www.humanite.fr/les-aides-publiques-aux-entreprises-privees-cest-200-milliards-deuros-649704" target="_blank">le montant des aides publiques</a> aux entreprises privées se monte chaque année à environ 200 milliards d’euros !<br /><br />Choquant ? Pas pour la ministre du travail qui préfère déclarer : " <b><i>On ne va pas imposer par la loi une augmentation générale des salaires, ça n'a pas de sens, on détruirait de la compétitivité et de l'emploi </i></b>" </span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le jeu de la patate chaude continue ...</span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-8380217618686088062018-12-03T11:52:00.000+01:002018-12-03T11:52:31.759+01:00Gilets Jaunes : l'exécutif dans la nasse ?<div style="text-align: justify;">
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<div class="canvas-atom canvas-text Mb(1.0em) Mb(0)--sm Mt(0.8em)--sm" content="La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune." data-reactid="43" style="text-align: justify;" type="text">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> AFP - 3 décembre 2018 </span></div>
<div class="canvas-atom canvas-text Mb(1.0em) Mb(0)--sm Mt(0.8em)--sm" content="La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune." data-reactid="43" style="text-align: justify;" type="text">
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<div class="canvas-atom canvas-text Mb(1.0em) Mb(0)--sm Mt(0.8em)--sm" content="La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune." data-reactid="43" style="text-align: justify;" type="text">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">" ... <i>La
crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation
des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de
dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc
attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un
Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune.</i></span></div>
<div class="canvas-atom canvas-text Mb(1.0em) Mb(0)--sm Mt(0.8em)--sm" content="La crise politique est manifeste après ce troisième samedi de mobilisation des "gilets jaunes" et ses nombreuses scènes de débordements et de dégradations, les 263 blessés dont 133 à Paris. "La France sous le choc attend des réponses", titre Le Figaro, tandis que Libération affiche un Emmanuel Macron "submergé" dans le jaune." data-reactid="43" style="text-align: justify;" type="text">
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<div class="canvas-atom canvas-text Mb(1.0em) Mb(0)--sm Mt(0.8em)--sm" content="Y aura-t-il une quatrième manifestation samedi à Paris, alors que des appels en ce sens circulent déjà sur les réseaux sociaux ? "On verra dans quel état sera l'exécutif", a cinglé dimanche Gérard Larcher." data-reactid="44" style="text-align: justify;" type="text">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Y
aura-t-il une quatrième manifestation samedi à Paris, alors que des
appels en ce sens circulent déjà sur les réseaux sociaux ? "On verra
dans quel état sera l'exécutif", a cinglé dimanche Gérard Larcher</i> ..." <a href="https://fr.news.yahoo.com/gilets-jaunes-consultations-politiques-premi%C3%A8res-comparutions-judiciaires-033836966.html" target="_blank">Lire la suite </a></span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">"Gillets jaunes" et Emmanuel Macron : Dessin d'Allan Barte</span></div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-zNZCWZKfoKY/XAUIyjCjCXI/AAAAAAAAKfQ/bDWaGUKuCsgOSINdxJe6PeWjzfUZORERwCEwYBhgL/s1600/Twitter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1137" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-zNZCWZKfoKY/XAUIyjCjCXI/AAAAAAAAKfQ/bDWaGUKuCsgOSINdxJe6PeWjzfUZORERwCEwYBhgL/s320/Twitter.jpg" width="303" /></a></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Crédit et copyright illustration </span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.allanbarte.com/site/index.php" target="_blank">Allan Barte</a></span></div>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5138036.post-52539630891099057882018-07-12T19:29:00.000+02:002018-07-12T19:29:47.291+02:00Syndicats de salariés : s'unir maintenant ou mourir !<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">"Réformistes" ou pas les syndicats de salariés se trouvent à la croisée des chemins. Face à un pouvoir qui veut se passer des corps intermédiaires et face à des salariés qui s'inquiètent de plus en plus les syndicats vont devoir s'unir ou mourir.<br /><br />Existerait-il autant de façon de défendre les salariés que de syndicats ? A priori non. Et pourtant, il est assez fréquent de voir les syndicats se contredire ou ne pas soutenir les actions des uns et des autres. Que retiennent les français et plus particulièrement les salariés de cette désunion permanente ? </span></div>
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<a href="https://3.bp.blogspot.com/--h3mwxnQZJ4/W0eN8eQ-nPI/AAAAAAAAKec/kcftJBZAQr4BOXBSTAhN9V0jpKXkikKgwCEwYBhgL/s1600/Cadences.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="650" height="215" src="https://3.bp.blogspot.com/--h3mwxnQZJ4/W0eN8eQ-nPI/AAAAAAAAKec/kcftJBZAQr4BOXBSTAhN9V0jpKXkikKgwCEwYBhgL/s400/Cadences.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Une <a href="http://www.leparisien.fr/economie/sondage-65-des-francais-ont-une-mauvaise-image-des-syndicats-27-02-2016-5582759.php" target="_blank">étude</a> ODOXA de 2016 indiquait : "<i>Les deux tiers des Français (65 %) ont une mauvaise opinion des organisations syndicales et plus de la moitié (59 %) ne leur font pas confiance pour défendre les intérêts des salariés</i>" Mais, ajoute Le Parisien sur lequel est publié cette étude : ".../... <i>malgré cette litanie de griefs, les Français, pour une large majorité (56 %), les jugent utiles. Utiles notamment pour peser de tout leur poids dans les réformes économiques</i> .../..." <br /><br />Ce que peu d'analystes évoquent ce sont les conditions qui ont amené les syndicats à ne plus représenter que 7% des salariés français. Il a 50 ans, beaucoup de français travaillaient dans de grandes entreprises industrielles dont un certain nombre avaient été nationalisées après guerre. A cette époque, un mouvement de grève avait une efficacité redoutable. Le taux de syndicalisation y était particulièrement élevé. « <i>Quand Billancourt éternue la France s’enrhume</i> », disait-on en référence aux mobilisations à la Régie Renault dont les succès profitaient par extension à énormément de salariés. La mondialisation et ses délocalisations, l'émergence progressive et irréversible des PME et des TPE ont petit à petit fait disparaître les bastions syndicaux dans le privé. Et même si la syndicalisation reste forte dans la fonction publique, la désunion des syndicats face au gouvernement dans l'affaire de la SNCF laissera des traces.<br /><br />Combien y a t-il de syndicats en France ?<br /><br />Tout d'abord les syndicats<a href="https://www.comitedentreprise.info/dossier-47-principaux-syndicats-salaries-francais.html" target="_blank"> représentatifs</a> : CGT, CFDT, Force Ouvrière, CFTC, CFE-CGC. Puis les syndicats n'ayant pas atteint la barre minimale nationale de représentativité : UNSA, Solidaires et FSU. Ce qui horripile beaucoup de salariés c'est la guerre permanente que se livrent ces syndicats pour être ou devenir le premier de la liste. C'est donc à qui sera le premier dans tel ou tel secteur d'activité. C'est puéril et démobilisateur pour des salariés qui ont tous les jours entendent les nouveaux coups de boutoirs du Président, de son gouvernement et sa majorité. <br /><br />Devait-il y avoir un front commun contre la "réforme" du code du travail ? Beaucoup de salariés le pensaient. Ce ne fut pas le cas. Les raisons sont nombreuses mais nous retiendrons les petites haines intersyndicales et les stratégies consistant à se positionner comme meilleur interlocuteur du gouvernement au détriment des autres syndicats.<br /><br />C'est un fait, les mouvements de grèves ne mobilisent plus. La CFDT et même FO ne se privent pas de le dire. Mais quelles actions opposer à un gouvernement bien décidé à mettre en pièce un modèle social auquel les syndicats on grandement contribué ? La stratégie du compromis chère à Laurent Berger ne tient plus la route. Car, pour trouver des compromis, il faut avoir un dialogue. Berger dénonçait d'ailleurs, en juin dernier : ".../... <i>la vision «anglo-saxonne» de la société d'Emmanuel Macron, qui «renforce les populistes» en menant une politique «très déséquilibrée» où les réformes sociales «n'existent pas»</i>. <br /><br />Le dossier des retraites dernière possibilité d'union syndicale avant fermeture ? <br /><br />Assurément. Tous les salariés français seront attentifs au big bang voulu par le Président. Si du côté de la CGT, de FO, de Solidaires et peut être de la CFE-CGC on se battra pied à pied, il est assez probable que la CFDT (rejointe certainement par la CFTC et UNSA) jouera la carte du "compromis" comme<a href="https://www.lesechos.fr/economie-france/social/0301777844274-retraites-le-oui-sous-conditions-de-la-cfdt-a-la-reforme-macron-2182249.php" target="_blank"> l'expliquaient </a>Les Echos. On s'achemine donc vers un nouveau désaccord syndical auquel les négociateurs gouvernementaux prendront beaucoup de plaisir. </span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il ne reste qu'à espérer que <a href="https://www.lexpress.fr/actualite/societe/patronat-et-syndicats-s-unissent-contre-macron_2024531.html" target="_blank">la rencontre</a> du 11 juillet qui a vu, chose inédite, syndicats et patronat réunis afin de créer un front uni face au Président de La République soit un déclencheur d'union pour les représentants des salariés. "Réformistes" ou pas <b>les syndicats vont devoir travailler ensemble pour expliquer la situation à tous les salariés et les associer à tous les types de ripostes qui s'imposeraient en cas de bras de fer avec le gouvernement !</b><br /><br />C'est ça ou mourir dans l'indifférence de tous les salariés ! </span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span></div>
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<br /></div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Crédit et copyright photo</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/12/2834933-patrons-et-syndicats-font-front-commun-contre-macron.html" target="_blank">AFP/La Dépêche</a></span></div>
Slovarhttp://www.blogger.com/profile/11375958187331102764noreply@blogger.com0