06 janvier 2012

Présidentielles : Le retour des contrats aidés « cache misère » statistiques !

Que faire, à quelques mois de la présidentielle, lorsqu'on dirige le pays depuis bientôt cinq ans et que le nombre de chômeurs est au plus haut ? Eh bien ressortir la « grosse ficelle » des contrats aidés ... pour améliorer les chiffres !

Selon un sondage du 2 janvier, 81% des français placent le traitement du chômage en tête de leur priorités. Or, il n'est pas un jour où on apprenne une nouvelle fermeture d'entreprise, ou un nouveau plan social.

Dans la mesure où le « travailler plus et mieux » lancé récemment par l'UMP, n'aura aucune influence à court terme, sur les chiffres du chômage, on a décidé au sommet de l'état de maquiller en urgence le désastre ! Car, comme le font remarquer Les Echos : « D'ici au second tour de l'élection présidentielle, le ministère du Travail publiera quatre nouveaux chiffres mensuels du chômage »

Mesure choc proposée : Booster les emplois aidés, supprimés en 2007, et rétablis en 2008 par Nicolas Sarkozy.

Comment compte procéder le gouvernement ?

Selon Les Echos : « (...) l'Etat compte concentrer son effort sur le premier semestre pour limiter la casse avant l'élection présidentielle. C'est ce que révèle la traditionnelle circulaire de programmation des contrats aidés que le ministère du Travail vient d'adresser à ses services déconcentrés. En date de 19 décembre, elle prévoit que, sur les 340.000 contrats du secteur non marchand (CUI-CAE) inscrits au budget, 225.000 devront être conclus au premier semestre. Cela correspond à une moyenne de 37.500 par mois. Un rythme particulièrement soutenu si on le compare à celui décidé pour le premier semestre de 2009, au plus fort de la récession, qui était de 32.000 par mois (...) »

On notera au passage que l'éducation nationale dont le Président et son gouvernement nous expliquent en permanence qu'il est possible de faire mieux avec moins : « (...) sera en particulier mise à contribution (...) »

Néanmoins, il y a tout lieu de penser que Xavier Bertrand, qui devrait toujours être en charge de l'emploi jusqu'au deuxième tour de la présidentielle, viendra commenter les « résultats positifs de l'action du gouvernement dans le domaine du chômage »

Et par quel miracle ?

Simplement, explique Le Figaro, grâce au : « (...) transfert comptable de demandeurs d'emplois d'une catégorie à une autre (...) »

Cette technique, aussi habile que méprisable, permettra au gouvernement de faire basculer un certain nombre de demandeurs d'emploi, dans une catégorie statistiquement plus favorable : « (...) En l'occurrence des catégories A, B ou C, dont l'évolution est généralement prise en compte pour apprécier la baisse ou la hausse du chômage, vers les catégories D et E (...) »

Catégorie D: Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi pour diverses raisons (stage, formation, maladie, etc.)
Catégorie E: Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés)

De telle sorte, conclut Le Figaro : « (...) que le gouvernement limite ainsi la casse. Et évitera, peut-être, que la France ne franchisse la barre des 3 millions de chômeurs d'ici le mois de mai (...) »

Ne reste plus aux français, lassés qu'on ne se mobilise qu'à quelques mois des échéances électorales majeures, pour trouver des solutions à leurs problèmes, qu'à observer la mine réjouie ... ou dépitée de Xavier Bertrand, dans les mois à venir !


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Relations sociales

05 janvier 2012

L'UMP maintient la « double peine » des accidentés du travail !

Initiée par Jean-François Copé en 2009, la fiscalisation des indemnités d'accident du travail avait été supprimée par le Sénat, lors du débat sur le projet de loi de finances pour 2012. C'était sans compter sur les députés UMP qui l'ont rétablie !


Lorsque Jean-François Copé, avec l'assentiment de Nicolas Sarkozy avait lancé son offensive pour la fiscalisation des indemnités journalières relatives aux accidents du travail, il avait déclaré : « C’est un revenu qu’il s’agit de soumettre à l’impôt. Cela n’a rien de choquant (...) cela rapportera environ 150 millions d’euros »

Revenu bien involontaire dans la mesure où nul salarié ne souhaite être victime d'un accident du travail. Ce que faisait judicieusement remarquer la FNATH dans l'Expansion : « (...) Si les indemnités journalières versés aux victimes du travail ne sont pas taxées, c'est parce qu'elles constituent non pas un revenu de remplacement, mais la réparation d'un préjudice subi du fait d'un risque professionnel (...) »

Néanmoins, députés et sénateurs UMP votaient le texte qui était à son tour, validé par le Conseil Constitutionnel.

Fin de partie direz-vous ?

Eh bien non, puisque les Sénateurs de gauche étant devenus entre temps majoritaires à la haute assemblée, on profité du du débat sur le projet de loi de finances pour 2012, pour supprimer la fiscalisation partielle des indemnités journalières des victimes du travail.

Un désaccord immédiat en commission mixte (Sénat Assemblée ) aboutissait finalement à une remise en place de la fiscalisation, par les députés UMP, majoritaires à l'Assemblée Nationale.

Ce choix des députés UMP est d'autant plus injuste que, explique la FNATH : « (...) l’engagement de faire évoluer l’indemnisation des victimes du travail pris en 2009 par les députés n’a pas été respecté (...) » Ce qui se traduit : « (...) par une diminution des ressources des personnes accidentées (...) » Et la FNATH d'ajouter : « (...) sur cette inégalité le Gouvernement, qui avait mis en avant la valeur travail, reste désespérément muet : nous pouvons donc aller travailler, mais surtout en n’ayant pas d’accident ! »

Oui, mais ça s'était en 2007 !

Maintenant pour Jean-François Copé et l'UMP, il s'agit de « travailler plus et mieux ». Ce qui n'inclut visiblement pas le sort des éclopés du travail, qui ne pourraient que ralentir le développement, de : « (...) nos filières d’excellence (...) pour faire du « made in France » une marque aussi reconnue que le « made in Germany »

Alors, les « petits bobos » mal indemnisés des ouvriers, dont le taux de fréquence des accidents du travail, dépasse les 50% dans les certains métiers manuels ...


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Couleurgeek

04 janvier 2012

Fin de la dispense de recherche d'emploi pour les seniors : Illusoire et anxiogène !

Décidée en 2008, du temps des ambitions de plein emploi du Président, la suppression de la dispense de recherche d'emploi des chômeurs âgés est appliquée depuis le 1er janvier 2012.


Si de l'Elysée, au gouvernement, en passant par l'UMP, on ne jure, ces derniers jours que par le sommet social, dont le Président et Xavier Bertrand nous ont déjà donné les grandes lignes, on notera leur extrême discrétion sur l'application de l'un des volets de la loi n° 2008-758 du 1er août 2008 : La suppression à compter du 1er janvier 2012 de la dispense de recherche d'emploi pour les chômeurs âgés.

Il faut dire qu'avec des chiffres du chômage calamiteux, il valait mieux éviter de rappeler les propos « enthousiastes », tenus par la majorité UMP en juillet 2008 à l'Assemblée Nationale, où on évoquait pêle mêle : La définition de l’offre raisonnable d’emploi, le franc succès de la fusion ANPE/Assedic et la radiation des chômeurs.

L'UMP glissait, à cette occasion, un amendement visant : « (...) à relever progressivement l’âge d’accès à la dispense de recherche d’emploi, jusqu’à la supprimer définitivement en 2012, conformément à la politique d’augmentation du taux d’emploi des seniors (...) » Il était soutenu et justifié par Laurent Wauquiez : « (...) il faut en finir avec l’hypocrisie en matière d’emploi des seniors : la dispense de recherche d’emploi a permis de les expulser du marché de l’emploi, donc d’améliorer les statistiques du chômage, et elle a été pour les employeurs un instrument commode de gestion des ressources humaines (...) le relèvement du seuil doit être progressif, et s’accompagner de la montée en puissance de l’accompagnement personnalisé des seniors (...) »

Sans oublier le très célèbre : « A 57 ans et demi on n'est pas fichu, on peut retrouver un emploi (...) donc, on continue à rechercher et le service public de l'emploi devra mettre sur la table des instruments très spécifiques de formation, de mise à niveau, d'aide à la recherche » de Christine Lagarde

Or, à fin 2011, si la rupture conventionnelle était devenue le premier « instrument commode de gestion des ressources humaines » pour se séparer des seniors, force était de constater l'échec de l'accompagnement de ceux-ci, dans la mesure où ils représentaient plus de 800 000 des 5 201 300 inscrits à Pôle emploi.

Tout chômeur ayant dépassé les 55 ans, tel votre serviteur, pourrait vous narrer pendant des heures, les mines affligées des conseillers de Pôle Emploi lors de votre inscription, la quasi impossibilité d'obtenir une formation de longue durée nécessaire à un recyclage, ainsi que la diminution de la durée des entretiens au fil des mois. Ce à quoi il faut ajouter l'absence systématique de réponse des entreprises aux candidatures seniors sur les annonces qu'elles publient sur le site de Pôle Emploi.

C'est pourquoi, il n'était pas scandaleux que des chômeurs de plus de 57 ans soient dispensés de recherche active d'emploi en contrepartie de leurs indemnités. Mais, c'était sans compter sur la conjonction du passage de l'âge légal de la retraite à 62 ans et la décision prise en 2008 de supprimer la dispense.

Concrètement, que va t-il se passer pour les chômeurs âgés dont aucune entreprise ne souhaite s'encombrer ?

Et bien, ils vont être obligés de : « (...) justifier de l’accomplissement d’actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise (...) » Et bien entendu, de ne pas pouvoir : « (...) sans motif légitime, refuser à deux reprises une ORE (offre raisonnable d’emploi) »

Or, qui peut croire, comme l'écrit Michel Abhervé : « (...) que les services de Pôle emploi, alors qu’ils accueillent ces derniers temps des demandeurs d’emploi toujours plus nombreux (...) auront la possibilité d’assurer à ces demandeurs un accompagnement renforcé, alors que les perspectives de retour à l’emploi sont bien faibles, et que les seniors sont la catégorie où le chômage augmente le plus, + 15 % en un an (...) »

Maurad Rhabi, en charge des questions de l'emploi et du chômage à la CGT, craint à juste titre autant : « l'impact psychologique » représenté par la pression de Pôle Emploi pour leur faire rechercher des emplois « qui n'existent pas » que l'obligation d'accepter, sous peine de radiation, la précarité des sous emplois ou micro boulots de quelques heures

La solution consisterait bien entendu à revenir sur une loi qui ne tient pas compte de la réalité de la crise actuelle de l'emploi. Mais à quelques mois de l'échéance présidentielle, il semble que pour le Président le terme social soit plus associé à celui de TVA qu'à celui de quelques milliers de chômeurs soumis à une situation encore plus anxiogène !


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L'Alsace

03 janvier 2012

TVA sociale : Excellente nouvelle pour le pouvoir d'achat ... des actionnaires !

Contrairement à ce laisse entendre Nicolas Sarkozy, la mise en place d'une TVA sociale ne viendrait pas taxer les seuls produits importés. L'amertume risque d'être grande au pays du « Président du pouvoir d'achat » !

Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand sont formels, la mise en place d'une TVA sociale est dans : l'intérêt de notre pays, et des emplois. Et le ministre du travail de nous expliquer : « (...) Je préfère de beaucoup que les importations qui pendant longtemps ont pénalisé le financement de la protection sociale financent la protection sociale aujourd'hui (...) »

Ce qui reviendrait, si l'on prend les propos du Président et de son ministre au premier degré, à créer une taxation complémentaire, uniquement applicable aux produits fabriqués hors des frontières de l'hexagone. Et dans le même temps, diminuer d'autant les cotisations sociales des entreprises françaises.

Il s'agit, en fait du modèle, pensé par le Medef, que nous vous présentions le 16 novembre dernier. Tableaux chiffrés du Medef à l'appui, nous indiquions que celui-ci venait : « (...) de présenter trois scénarios de transfert de certaines cotisations sociales vers l'impôt. Ses propositions vont de 30 milliards en hypothèse basse à 70 milliards dans la plus haute (...) » permettant aux entreprises françaises d'être plus compétitives.

Au delà des contes de fées, il était nécessaire de se pencher sur la réalité du dispositif, comme l'a fait Le Figaro, qui a interrogé des fiscalistes.

« (...) Tous les produits et services consommés en France et taxés à 19,6% verraient leur TVA s'accroître, qu'ils aient été fabriqués dans l'Hexagone ou à l'étranger. « C'est ce qu'exige la réglementation européenne, qui stipule que les biens importés subissent la même TVA que les biens produits sur place », précise Élisabeth Ashworth, avocate associée chez CMS Bureau Francis Lefebvre. D'une façon plus générale, aucun pays européen ne peut introduire une taxe frappant uniquement les importations à ses frontières nationales. Toute taxe visant les importations peut être qualifiée de taxe « d'effet équivalent à des droits de douanes », et, de ce fait, soumise à la réglementation douanière. « Or c'est l'Union européenne qui décide en la matière : elle fixe les droits de douane vis-à-vis des pays non européens et les interdit entre États membres », explique Élisabeth Ash­worth. « En revanche, la France pourra relever son taux normal de TVA sans avoir à en référer à Bruxelles », précise Nicolas Jacquot, avocat chez Arsene Taxand (...) »

Un peu moins attrayant que la présentation un peu simpliste faite par le Président, ses ministres et l'UMP !

En réponse, ceux-ci clameront en choeur : L'emploi, l'emploi, l'emploi ....

C'est aller un peu vite en besogne, lorsqu'on connaît l'usage que Laurence Parisot compte faire de la baisse des cotisations patronales : « (...) l'entreprise pourra profiter des baisses de cotisations pour baisser son prix hors taxes, investir, augmenter les salaires... ou conserver sa marge (...) » Au fait que selon elle : « Il faut laisser la liberté d'utiliser les marges de manoeuvre »

Mais qu'y gagneront les salariés ?

Selon les calculs de l'organisation patronale, le gain de pouvoir d'achat des salariés issue de la baisse de leurs propres cotisations sociales, se traduirait par : « environ 15 euros net pour 2.000 euros de salaire brut »

En clair un gros trou de plus dans le budget des salariés, qui pourraient en outre, subir l'application d'une des propositions phares du Président et de Laurence Parisot, sur la légalisation du chantage à l'emploi, baptisée « accords compétitivité-emploi » qui permettrait aux entreprises d'imposer à leurs salariés d'échanger, temporairement des baisses de salaires contre une préservation de l'emploi.

Mais n'oublions pas que l'essentiel pour le Président, le gouvernement, l'UMP et le Medef est de produire français pour, comme le voisin allemand, se spécialiser dans la vente à l'export, au détriment de la consommation intérieure. Ceci étant parfaitement synthétisé par Jean-François Copé qui déclarait : « (...) la question n’est pas tant d’acheter français que de produire en France (...) il ne s’agit donc pas de démondialiser, mais de travailler plus et mieux (...) »

Et dire que ces ingrats de français risquent dans quelques mois de refuser un modèle qui se limiterait à : Produire toujours plus, à partir de salariés interchangeables, payés en fonction de l'activité économique, sans limite horaire, dans l'incapacité d'acheter ce qu'ils fabriquent, mais qui inonderaient les autres pays des produits qu'ils fabriquent, et permettrait aux actionnaires de vivre plus confortablement de leurs rentes !

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Paris Match

02 janvier 2012

Légion d'honneur : Dernière distribution de hochets avant départ !

La dernière remise de légions d'honneur est encore l'occasion de s'amuser, s'étonner ou s'offusquer de la remise de rubans, au titre des services éminents rendus à la nation. D'autant que c'était la dernière du mandat de Nicolas Sarkozy.


S'il est une institution dont on doit revoir en urgence le fonctionnement, c'est bien celui de l'ordre de la légion d'honneur. En effet, destinée à honorer tout Français ou Française ayant rendu à la nation des services éminents et justifiant de vingt ans d’activité, son attribution avec le temps, relève de plus en plus des goûts ou ... du bon plaisir du Président.

En effet, après la tournée des amis du Fouquet's, celle des grands couturiers, et quelques insolites comme la directrice de la boutique Dior de l'avenue Montaigne, où le Président aime faire ses emplettes ou Mireille Mathieu au nom, certainement, de son interprétation ... des mille colombes, lls se trouve encore dans la liste quelques choix qui peuvent amuser ou agacer.

Le JDD a publié sur son site, le Journal Officiel du 1er janvier, donnant la liste complète : portant promotion ou élévation aux dignités supérieures de l'ordre.

Si les ministres ont utilisé leurs quotas, sous forme de « pots de départ », récompensant à tour de bras, hauts fonctionnaires, directeurs d'associations et chefs d'entreprises, on remarquera en cette année électorale, le soin particulier apporté aux français de l'étranger. Rappelons que ceux-ci auront pour la première fois la possibilité d'élire leurs députés.

Sont donc récompensés

M. Janson (Jacques, Jean, Simon), conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger pour le Canada.
M. Villard (Marc, Raymond, André), directeur dans une société de distribution de produits français auVietnam, membre de l’Assemblée des Français de l’étranger
M. Ducaud (Michel), conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger
Mme de Vallois (Catherine, Marie-Thérèse), conseil en affaires européennes, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger de Belgique

A noter également l'attention portée aux anciens combattants qui n'auront pas non plus été oubliés puisque 13 présidents ou membres d'associations d'anciens combattants auront été récompensés.

On pourra s'étonner au passage, que le Ministre du Travail et de la santé ait décidé de porter au grade d’officier : Mme Erra (Maria de Las Mercedes dite Mercedes), directrice générale d’un groupe de conseil en communication. Mais dans la mesure ou celle-ci est présidente exécutive d'Euro RSCG Worlwide qui a toutes les chances de s'occuper de la campagne du Président et des nombreux députés de l'UMP ...

Et ne pas s'étonner qu'un signe amical soit adressé au Medef et aux cadres

M. Roux de Bézieux (Geoffroy, Jacques, Marie), vice-président de Pôle Emploi et de l’Unédic
M. Van Craeynest (Bernard, Marie, Marcel), président d’une confédération professionnelle nationale (CFE CGC)

Néanmoins, cette fois encore, les people auront été à la fête puisque sont distingués

M. Jitrois, né Coste (Jean-Claude, Christian, Edmond), couturier
Mme Amaury, née Kuhn (Marie-Odile, Louise), présidente du conseil d’administration d’un groupe de presse (Le Parisien, L'équipe, le Tour de France )
Brunet (Eric, Philippe), journaliste et essayiste qui se qualifie lui même de réactionnaire et mec de droite
Kiraz (Edmond), artiste dessinateur des Parisiennes chères à Jour de France, la presse de M.Dassault Père
Charden (Jacques, André, Gilbert dit Eric), auteur, compositeur, interprète
Mme Magliulo, née Gautrat (Annie, Claudine), dite Stone



Mais aussi : Patrick de Carolis, Georges Pernoud, Anny Duperey ...

Et enfin, au titre du Ministère des affaires étrangères et européennes : « (...) par décret du Président de la République en date du 30 décembre 2011, pris sur le rapport du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes (...) » :

Mme Hayek-Pinault, née Hayek-Jimenez (Salma, Valgarma), de nationalité mexicaine, réalisatrice et productrice, membre actif de fondations caritatives. L'impétrante indique le JO cumulant : 23 ans de services

Décoration qui a du être dignement fêtée par la famille Pinault dans la mesure où, par le même décret, est nommé au grade de la dignité de grand officier : M. Pinault (François, Henri, Joseph), fondateur, président d’honneur et administrateur de sociétés. Caramba !

Nous laissons à votre sagacité le soin de parcourir la liste de cette brassée de fin de mandat et peut être y faire des découvertes qui auraient pu nous échapper ...

Allez, bonne année tout de même !


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Plurielles
20Minutes