01 avril 2011

Dites madame Parisot, à quoi il pourrait ressembler votre prochain lipdub ?

En 2008, le Medef lançait un lipdub destiné à montrer le bonheur en entreprise avec des salariés donnant dans l'euphorie collective. Trois ans plus tard, on attend toujours la suite ... certainement moins fun !

Ces derniers temps lorsque Laurence Parisot prend la parole c'est plutôt pour fustiger : le coût du travail, évoquer la sortie des 35H00, la baisse des cotisations chômage des employeurs, trouver des moyens pas chers pour financer l'emploi des jeunes ou se féliciter des 500 000 ruptures conventionnelles de CDI (dont de nombreuses sont utilisées par certaines entreprises comme un système de préretraite collectif ) financé par l'Unedic et bien entendu de refuser un principe de partage équitable des bénéfices avec les salariés ... que de nous parler de l'immense bonheur que les salariés ont chaque jour à venir au travail !

A vrai dire, avec tous ces sujets, il y aurait matière à réaliser une vidéo promotionnelle pour le Medef. Et pourquoi pas ... un lipdub comme en en 2008 ? Et oui, une jolie vidéo pour le Web où on appercevait la très sérieuse Laurence Parisot claquer des doigts en rythme ( vidéo à 2'38) au cours d'une chorégraphie, décrite à l'époque par VSD

« (...) Toute l'équipe s'éclate sur une chanson pop-rock, déguisée d'une écharpe rose (...) Le final dans le grand hall de l'immeuble, situé avenue Bosquet dans le très chic 7e arrondissement parisien, n'est à manquer sous aucun prétexte. Cotillons, bonheur et chorégraphie, tout y est pour transformer le « méchant » Medef en entreprise du bonheur (...) Les collaborateurs oublient leurs différents pour se joindre à l'euphorie collective (...) Que demande le peuple ? »


MEDEF : Le Lipdub par MEDEFtv

Alors, à quand la suite mais en plus réaliste cette fois-ci ?

31 mars 2011

La droite sociale : Simple bras armé de X Bertrand contre J-F Copé ?

Effet cantonales et sondages obligent : L'UMP se redécouvre une fibre sociale oubliée depuis 2007. Ce nouveau discours peine pourtant à masquer un simple règlement de comptes entre Xavier Bertrand et Jean-François Copé

Ainsi, il y avait une « droite sociale » et on la cachait au français ! Mais alors que n'est-elle intervenue pour atténuer les difficultés d'emploi, de précarité et de pouvoir d'achat ? Et bien, il faut dire que jusqu'à présent le Front National n'avait pas encore atteint les scores obtenus aux dernières cantonales !

D'ailleurs les membres de cette droite sociale l'expriment dans une tribune parue dans Le Monde : « (...) les électeurs ont clairement marqué une insatisfaction. La majorité ne peut faire comme si de rien n'était. (...) ces inquiétudes se sont exprimées par le FN (..) »

Le chef de file de cette droite sociale se nomme Laurent Wauquiez, ancien Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, devenu Ministre chargé des affaires européennes. Celui même qui avait démontré sa fibre sociale, comme le racontait le JDD, il y a quelques mois en dinant avec : « (...) des banquiers et des gérants français de fonds spéculatifs susceptibles de financer son micro parti : Nouvel Oxygène (...) »

Ce qui faisait écrire au Nouvel Obs, repris par le site de la Commission nationale des Comptes de Campagne (CNCCFP) : « (...) Comment être sûr que les dons des argentiers de la City à Nouvel oxygène n'influencent pas les décisions de Laurent Wauquiez secrétaire d'Etat à l'Emploi ? (...) »

Ce qui n'a posé aucun problème d'éthique à notre ambitieux secrétaire d'état qui se voyait propulsé avec Nathalie Kosciusko-Morizet dans le rôle boîtes à idées pour la présidentielle de 2012 par Xavier Bertrand, alors secrétaire général de l'UMP (voir vidéo ci-dessous)

Bureau politique : lancement du projet 2012 - Publiée le 30/08/10


Bureau politique : lancement du projet 2012 par ump

Or, ces beaux rêves de gloire ont été annihilés par le travail de sape de Jean-François Copé qui a réussit a prendre le parti à son vieil adversaire Bertrand. La différence : En lieu et place de Wauquiez et de Kosciusko-Morizet, on découvre Novelli et Daubresse, les : Plic et Ploc, chers à Yann Barthès du Petit Journal de Canal+

Jean-François Copé - Secrétaire général de l'UMP - 17 novembre 2010


Jean-François Copé - Secrétaire général de l'UMP par ump

Depuis, les escarmouches sont permanentes : Les 35H00 et les heures supplémentaires , la polémique sur le coût des « créateurs du possible», le réseau social de l'UMP (voulut par Xavier Bertrand), le nombre fantaisiste de militants et même l'état des finances du parti

Dernières en dates : Laurent Wauquiez clamant haut et fort, qu'il ne voulait de débat « ni sur l'islam ni sur la laïcité » et surtout Roselyne Bachelot, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet, tous proches de Xavier Bertrand, refusant le " ni ni " de Copé pour le deuxième tour des cantonales !

Pour en arriver à la tribune publiée dans Le Monde et signé par les membres du groupe Droite Sociale, qui regroupe selon Laurent Wauquiez : « (...) une cinquantaine de parlementaires (députés, députés européens, sénateurs), issus de toutes les sensibilités de la majorité, gaullistes, centristes, libéraux et radicaux (...) » - Nouvel Obs

Au delà du fait que, la liste des signataires ne compte que 13 noms (page Facebook de la droite sociale) et 5 sur Le Monde, c'est la réaction de Jean-François Copé qui est à observer de près. Il a en effet déclaré : « (...) D'abord je ne suis certain du nombre de signataires (...) invoquant sa très bonne connaissance du groupe des députés UMP (...) C'est des techniques que l'on connaît bien (...) Je ne suis dupe de rien, et je ne suis pas non plus dupe de son auteur (...) » - AFP/Google

Permettez-nous d'apporter, ce qui n'est pas courant chez Slovar, de l'eau au moulin de Jean-François Copé. En effet, dans la tribune publiée dans Le Monde, on peut lire : « (...) Elaborer un programme bien sûr, en associant les élus de terrain et les militants, et pas seulement les think-tanks parisiens ; mais les débats sans fin avec une surenchère de déclarations et un sentiment de confusion à l’arrivée, ne peuvent convenir à une majorité (...) »

Qu'on pourra aisément rapprocher des propos de Xavier Bertrand, le 10/12/2010, par lesquels, il mettait en garde : « (...) contre la mise en avant systématique des think tanks et des clubs, qui place le parti en position de simple récepteur d’un projet politique qu’il serait, par lui-même, incapable de concevoir (...) » - Libération

Conséquence de ce duel fratricide, il faudra attendre pour savoir qui, du chômage, dont Laurent Wauquiez avait la charge, et qui culmine à plus de 4 millions ou de la laïcité, dont le débat devrait durer .. 2 heures, sera le thème fort de l'UMP pour la campagne de 2012. Et connaître ... le vainqueur de l'affrontement !

Dormez braves gens, il paraît que vous êtes gouvernés !

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Les dessous du social

30 mars 2011

Candidatures centristes en 2012 : Question de convictions ou ...de trésorerie ?

Les centristes associés à l'UMP aimeraient porter un des leurs aux élections de 2012. Or, une campagne présidentielle et des législative coûtent cher. D'autant que les Radicaux de Jean-Louis Borloo n'ont aucune indépendance financière !

Après Hervé Morin qui a tiré imprudemment le premier , il se murmure que Jean-Louis Borloo pourrait se lancer dans la compétition de 2012. Cependant, il faut dire que tout se joue dans le conditionnel, comme l'indiquait Le Monde : « (...) Jean-Louis Borloo pourrait bien annoncer dans les prochaines semaines qu'il quitte l'UMP avec sa formation, le Parti radical, pour lui rendre son autonomie (...) »

Mais comme le Parti Radical dispose de trop peu d'élus, pour tenter l'aventure seul, il est assez probable que, celui-ci s'associe au Nouveau Centre, qui n'appartient pas à l'UMP et possède une meilleure représentation parlementaire, dans le cadre d'un : « (...) deuxième pôle de la majorité, plus centriste, qui agrégerait l'Alliance centriste de Jean Arthuis, et ressusciterait en partie ce que fut l'UDF jusqu'en 2002 (...) »

Et même si Laurent Hénard le bras droit de Jean-Louis Borloo déclare au sujet d'une candidature centriste : « Cette candidature a été évoquée depuis un an, elle reste d'actualité » Il n'est pas certain que les parlementaires radicaux aient envie de défier l'UMP et le Président de la République !

Et pourquoi donc, direz-vous ?

Tout simplement pour éviter de perdre leurs sièges en défiant la composante la plus importante de l'UMP : L'ex RPR ! Et comme le temps n'est plus à offrir des porte feuilles ministériels (voir les villepinistes ), sortir de l'UMP et affronter son candidat officiel à la présidentielle, pourrait surtout se solder, par la fermeture ... du robinet financier !

Et il faut dire qu'il est conséquent le flot qui sort du robinet !

En effet, en se rendant sur le site de la Comission de Contrôle des Comptes de Campagne et des financements publics, on peut observer que le Nouveau Centre et le Parti Radical dépendent essentiellement : « Des contributions reçues d'autres formations politiques »

Page 88 : Nouveau Centre

Cotisations des adhérents : 164 985
Contributions des élus : 68 047
Contributions reçues d’autres formations politiques : 1 379 553

Page 45 : Parti Radical

Cotisations des adhérents : 149 130
Contributions des élus : 11 521
Contributions reçues d’autres formations politiques : 1 000 000

Ce qui fait dire à Jean Leonetti, député radical des Alpes-Maritimes : « (...) Nous avons un contrat législatif avec l'UMP, qui doit aller à son terme (...) » Et ajoute que : « (...) il estime qu'il vaut mieux que sa formation continue de peser de l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur (...) » - Le Monde

Une allusion à ce qu'a déclaré un secrétaire général de l'UMP au Canard Enchaîné : « (...) Copé pense tenir Borloo avec le million d'euros que donne l'UMP aux radicaux (...) » ?

Ce qui signifie qu'en cas de sécession, il faudrait trouver une idée originale et prolifique pour trouver des fonds ! Si on ajoute à cela que : « (...) Hervé Morin tenté par un galop d’essai est crédité de 1% dans les sondages, Borloo de 7% alors qu’il ne s’est pas encore mis en mouvement (...) » - Atlantico

On se dit que à choisir entre une union avec : Le Nouveau Centre d’Hervé Morin, la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel et les Progressistes d’Eric Besson ou un job à Matignon, en lieu et place son meilleur ennemi : François Fillon, le choix ne devrait pas être trop difficile ...

Mais ce n'est qu'à l'issue du congrès du Parti Radical, les 14 et 15 mai prochains, qu'on saura si les convictions sont plus fortes ... que la trésorerie et une traversée du désert !

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Le JDD

29 mars 2011

Emploi et pouvoir d'achat : Clés des élections de 2012 !

75% des français jugent mauvaise la la politique économique menée par le gouvernement. La déroute des cantonales et l'échec à venir du débat sur la laïcité vont-ils donner à l'UMP envie de ressortir le programme de 2007 de son candidat sur le pouvoir d'achat et l'emploi ?

Lors d'une réunion de la majorité à l'Elysée, ce matin, au cours de laquelle François Fillon et Jean-François Copé se seraient affrontés, Alain Juppé aurait, nous dit Reuters, mis en garde les participants, en déclarant : « (...) Attention, les valeurs d'exclusion ne sont pas les nôtres. Revenons aux sujets de fond que sont l'emploi, la politique économique et la justice sociale (...) »

Bien dit, mais assez délicat, lorsqu'on connaît les résultats des gouvernements Fillon, sur ces sujets depuis 2007 ! En effet, on est en droit de se demander si il existe une politique sociale et économique dans ce pays !

Chômage : si on prend en compte toutes les catégories de demandeurs d’emplois inscrits au Pôle Emploi : ce sont plus de 4 millions de chômeurs en France (4,2 en décembre 2010 )

Et selon les derniers chiffres, le chômage de longue durée explosent. Et ce n'est pas le fait que : « (...) Tous les chômeurs de longue durée devront être reçus dans les trois mois pour recevoir soit une formation qualifiante, soit un emploi (...) » Le Figaro ... Qui fera illusion sur la détermination du gouvernement à trouver la moindre solution

A celà, il faut ajouter la santé : La valse des déremboursements et d'économies lancés par la Sécurité Sociale vont mettre en difficulté de plus en plus en plus de malades - Collectif précarité

Mais aussi : L'augmentation des factures de gaz et d'électricité, des carburants et, bien entendu celle des prix alimentaires ... sans oublier celui du coût de la guerre en Lybie.

Et bien, en termes de politique économique du gouvernement, pour la majorité des français interrogés par BVA, réalisée mercredi et jeudi dernier pour Les Echos, France Info, et Absoluce : le gouvernement est inefficace !

En effet : « Ils sont 75 % (+3% par rapport à février 2011) à trouver que la que la politique économique menée actuellement par le gouvernement est « plutôt mauvaise » ou « très mauvaise »

Autre particularité de cette étude, qui donne raison à Alain Juppé : L'audience des idées de l'adversaire Front National auprès de l'opinion !

Extraits : « (...) Sur les questions économiques, en revanche, le FN ne fait pas un carton du tout… et cela contredit le nouveau discours du Front selon lequel c’est l’adhésion à ses idées qui pousse des Français à voter pour lui. Ses deux principales idées économiques, dites et redites sur les ondes depuis des semaines, font un flop total : 82% des Français sondés disent non à la sortie de la zone euro et donc au retour du franc. 84% écartent l’hypothèse d’une sortie de la France de l’Union européenne (...) »

Conclusion des Echos, que nous partageons : « (...) Il n’y a pas d’adhésion pour les idées du FN. La leçon pour Nicolas Sarkozy est simple : combattre le FN sur les principales préoccupations des Français – pouvoir d’achat, emploi, croissance – est la seule solution pour lui (...) Mais il a besoin d’urgence de résultats » Mais, en a t-il l'envie ou tout simplement les moyens ?


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Des petits riens

28 mars 2011

Medef : Comment faire gagner aux salariés 60 Euros de plus ... par an !

Malgré un contexte très tendu pour l'emploi, le Medef continue de réclamer une baisse des cotisations employeurs et salariés. Cette baisse devrait éventuellement rapporter, aux salariés de 60 à 70 Euros ... par an !

Lors de sa réception, le 23 février dernier, à l'Elysée Laurence Parisot aurait évoqué avec le Président : « (...) l'actualité des sujets économiques et sociaux ainsi que les négociations en cours, notamment sur l'emploi des jeunes (...) la présidente du syndicat patronal a notamment fait part de ses propositions sur la dépendance, l'apprentissage et la formation en alternance ou encore le G20 (...) » - Le Figaro

Cette rencontre qui s'apparente à : « la prise du thé, à 5 heures chez la marquise » n'a donné, on l'a constaté, à aucune décision sur la situation des salariés et leur pouvoir d'achat !

Cette inappétence ou désintèrêt du Chef de l'Etat, a été dimanche, en grande partie, responsable de la lourde défaite de l'UMP aux cantonales. Au point que certains ministres ou responsables de l'UMP n'ont pas hésité à le faire savoir !

En effet, de François Baroin qui a déclaré : « (...) il faut certainement mettre un terme à tous ces débats" comme celui sur la laïcité et l'islam (...) » à Jean-Pierre Raffarin qui de son côté a confié au Parisien que : « (...) le gouvernement doit s'appuyer sur deux pôles la sécurité certes, mais aussi l'emploi » en passant par le parti radical de Jean-Louis Borloo où Laurent Hénart affirme : « (...) Lorsqu'on est basent des préoccupations sociales et économiques ça se paye (...) » Source Le Parisien du 28 mars. On commence à prendre conscience que les français ont perdu patience et que le bilan du Chef de l'Etat sur l'emploi est affligeant !

Mais comment se focaliser sur l'emploi et le chômage lorsque la suppression ou l'allègement de l'ISF sont les seuls sujets prioritaires pour le Président et son gouvernement ? Et surtout, comment imposer quelque négociation que ce soit, au Medef qui continue à refuser toute avancée salariale ou partage des bénéfices ?

Slovar évoquait le 11 mars dernier la réaction préventive de Laurence Parisot aux propositions de Xavier Bertrand sur une « participation minimale aux salariés quand des dividendes sont distribués »

Extraits : « (...) Laurence Parisot a estimé lundi que la règle de partage des profits par tiers - employeur, actionnaires et salariés - était une vue de l'esprit (...) » - Europe1 (...) Elle s'est faite plus précise au micro de France Inter où elle a rivalisé avec les meilleurs spécialistes politiques de la langue de bois ! Proposant notamment à l'état d'augmenter les salaires en faisant baisser ... les charges sociales payées par les salariés (...) »

Et justement, le JDD nous expliquait hier, ce que Laurence Parisot propose aux salariés pour « augmenter les salaires en faisant baisser ... les charges sociales payées par les salariés »

A l'issu des accords sur les retraites complémentaires et l’assurance-chômage, elle : « (...) se félicite d’avoir changé le paradigme des syndicats et stoppé pour plusieurs années toute revendication de hausses des cotisations (...) - JDD

la contrepartie offerte aux salariés est expliquée par le chef de file de la délégation patronale, Patrick Bernasconi : « (...) La réduction maximale de cotisation est fixée à 0,4 point. Le taux de cotisation est actuellement de 6,40% : 4% sur la part employeur et 2,4% sur la part salariale (...) La baisse prévue représente un emploi supplémentaire dans une entreprise de 250 salariés, et 60 à 70 euros de pouvoir d’achat en plus pour un salarié (...) » - Social Blog

De 60 à 70 Euros, oui ... mais par an ! Car le précise Laurence Parisot, il s'entendent : « (...) annuels à un salaire moyen (...) » - JDD

Alors heureux ? Oui mais attendez un peu pour acheter une bouteille de mousseux pour fêter cette augmentation de pouvoir d'achat, Puisque : « (...) au final, le projet d'accord prévoit qu'une baisse des cotisations salariales et patronales interviendra dès que le régime d'assurance-chômage connaîtra deux semestres consécutifs d'excédents supérieurs à 500 millions (contre un dans l'actuelle convention) et que son niveau de déficit cumulé sera «égal ou inférieur à l'équivalent de 1,5 mois de contributions». Soit un niveau de dette de 4 milliards, ce qui renvoie une baisse des cotisations - qui ne pourra pas être supérieure à 0,4 point par an - au plus tôt à fin 2015 (...) »- Le Figaro

Mais, il ne fait nul doute que, piqué au vif, notre Président va envoyer au Medef, une copie de ses propos de 2007 où il déclarait : « (...) Les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas. Voilà la vérité (...) Quand on est hanté par les fins de mois difficiles, on n'est pas entreprenant, on est pas dynamique, on n'est pas productif. Je vois avec plaisir tous ces théoriciens de l'économie qui m'expliquent que le problème du pouvoir d'achat cela n'existe pas, c'est la compétitivité des entreprises. Parfait. Mais comment peuvent elles être compétitives, les entreprises, avec des salariés qui sont eux-mêmes démoralisés et qui ont le sentiment qu'ils ne sont pas payés au juste prix de leur investissement personnel ? (...) » ça pourrait les amuser. Les salariés/électeurs beaucoup moins !