10 octobre 2008

Dernière outrance UMP : La tolérance à géométrie variable

Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer se dit favorable "à une amnistie fiscale" pour les Français qui rapatrieraient leurs capitaux pour participer "au lancement d'un grand emprunt d'Etat" destiné à relancer l'économie.

Sans le moindre complexe, il explique

"S'agissant de l'amnistie, je pense à nos compatriotes, pas aux dirigeants qui ont pu être défaillants", tient à préciser M. Accoyer, parlant d'une idée "personnelle" et ajoutant que l'ampleur de la crise "exige des attitudes et des décisions exceptionnelles". Source Nouvel Obs

Comme d'habitude, un démenti est arrivé par Luc CHATEL qui a déclaré que cette mesure n'était "pas vraiment d'actualité" dans le contexte de crise actuelle. renvoyant ce sujet au débat sur la loi de finances. En clair, il ne dément pas ....

Quelle est la définition de l'amnistie fiscale ?

Définition générale des amnisties fiscales - Sur la base des recherches étymologiques qui précèdent, il est possible de formuler une première définition générale des amnisties fiscales. Les amnisties fiscales sont ainsi "des mesures générales, reposant sur un acte législatif, exécutif ou administratif et ayant pour objet d'effacer un fait punissable en matière fiscale et, en conséquence, d'empêcher ou d'arrêter les poursuites de l'administration fiscale envers les contribuables concernés". Il est clair qu'une telle définition, abordée sous l'angle du language, n'a pour but que de donner une première idée, générale et presque intuitive de ce que sont les amnisties fiscales et ne saurait avoir, à ce stade du travail, aucune portée pratique ou théorique.

Définition juridique de l'amnistie fiscale - Dalloz (1962) dans son répertoire de droit donne une définition plus juridique et rigoureuse de l'amnistie : "Mesure générale faisant remise à tous les inculpés d'une même catégorie de crimes, de délits ou de contraventions, aussi bien des poursuites à exercer que des condamnations prononcées." Cette définition peut être complétée par celle du Larousse qui définit l'amnistie comme un "acte du pouvoir législatif qui a pour objet d'effacer un fait punissable et, en conséquence, soit d'empêcher ou d'arrêter les poursuites, soit d'effacer les condamnations" (Larousse en 5 volume, 1983, p.123).

Les définitions de la littérature économique des amnisties fiscales – Les définitions offertes par la littérature économique des amnisties fiscales devraient permettre d'obtenir une définition des amnisties fiscales plus en phase avec les problématiques qui seront traitées par la suite. Ainsi, Parle et Hirlinger (1986) parlent de programmes procurant aux contribuables une opportunité unique de se mettre à jour en payant les impôts ainsi que les intérêts passés sans faire l'objet de sanctions (Parle et Hirlinger, 1986, p. 246). Plus récemment, Andreoni (1991) définit les amnities fiscales comme des mesures gouvernementales qui "pardonnent" tout ou partie des sanctions dues par les contribuables si ceux-ci déclarent volontairement les montants qu'ils ont dissimulé (Andreoni, 1991, p.143). Das Gupta et Mookherjee ainsi que Alm apportent des définitions plus récentes et précises.

Pour Alm (1998) : "une amnistie permet typiquement aux individus ou aux entreprises de payer leurs impôts antérieurement non-déclarés sans être sujet à toutes ou partie des pénalités financières et pénales qu'engendre habituellement la découverte de pratiques d'évasion fiscale" (Alm, octobre 1998, p.1). Das Gupta et Mookherjee rajoutent que les amnistie sont un phénomène essentiellement dynamique représentant une réduction des taux de pénalité pesant sur des crimes passés et dont le but est de provoquer une divulgation volontaire de ces crimes (Das-Gupta et Mookherjee, 1996, p.409). Bien d'autres définitons existent dans la littérature économique des amnisties fiscales. Ces définitions suffisent toutefois à mentionner les éléments les plus importants qui caractérisent les amnisties fiscales, à savoir la réduction des sanctions prévues pour les contribuables qui se sont soustraits à leurs obligations fiscales. Source UNIVERSITÉ DE FRIBOURG FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES DÉPARTEMENT D'ÉCONOMIE POLITIQUE FRIBOURG - novembre 2006

Il s'agit, donc, si l'on se réfère aux définitions données plus haut, de délinquance ou fraude fiscale

Définition de la fraude fiscale : Fait de se soustraire ou tenter de se soustraire, frauduleusement, au paiement total ou partiel de l'impôt.

Et que risque t-on ?

Procédure de répression, sur plainte déposée par l'Administration après avis conforme de la Commission des infractions fiscales, avant la fin de la 3e année suivant celle de l'infraction.
Pénalités et amendes habituelles + sanctions pénales + sanctions complémentaires ou accessoires (privation des droits civiques, par exemple).

Quelques exemples de sanctions

Intérêt de retard de 0,40 % (1) par mois + majoration :

* de 10 %, en cas de déclaration spontanée ou dans les 30 jours d'une mise en demeure
* de 40 % en l'absence de déclaration après les 30 jours d'une mise en demeure
* de 80 % en cas de découverte d'une activité occulte

Ce que propose donc le PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE c'est d'effacer l'ardoise de délinquants et de les dispenser de payer quelque amende que ce soit

Mettre le feu à une poubelle ou voler un CD dans un magasin vaut aujourd'hui comparution immédiate avec condamnation à la clé. Dans un registre un peu différent, il nous semble judicieux de rappeler qu'en 2007 : Le nouveau président élu avait fait savoir qu’il n’y aurait aucune amnistie pour les infractions routières, que ce soit pour le stationnement ou les excès de vitesse ... / ... En effet, lui le chantre du respect de la loi, pouvait difficilement amnistier des personnes ayant enfreint le code de la route. Pour certains, c’est le manque à gagner financier pour les caisses de l’état qui aurait motivé la décision de Nicolas Sarkozy.

On verra bien si le "Chantre du respect de la loi" traitera avec autant de dureté les très grands fraudeurs que ceux qui avaient oublié de mettre des pièces dans un horodateur ou dépassé la vitesse limite de 1 km/h ... ou s'il les accueillera avec respect et pourquoi pas ... avec une petite médaille ?

Duralex sed lex (La loi est dure mais c’ est la loi)

Crédite copyright dessin
Maester


09 octobre 2008

La crise est là : Soyons inventifs !!!


"Leçon de vocabulaire en période de crise"

La crise financière "aura des conséquences sur l'activité, sur l'emploi et le pouvoir d'achat des Français", a mis en garde mercredi le Premier ministre François Fillon.

"Nous savons que l'Europe sera rudement affectée par le ralentissement. Nous savons que la France le sera aussi. Il y aura des conséquences sur l'activité, sur l'emploi et le pouvoir d'achat des Français. Il serait absurde et irresponsable de le nier", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, lors d'un débat consacré à la crise financière.

Alors que faire ? "S'adapter" diraient les économistes qui de toute façon n'ont que ce mot à la bouche.

Et pourtant dans cette grisaille désespérante, UN HOMME devait être immédiatement recruté par la "maison France" pour les idées qu'il propose afin que chacun puisse continuer à consommer, disons, différement . Il s'agit du dessinateur ECHEVIN dont nous vous proposons ci-dessous les idées généreuses.

ça c'est de la comm. Monsieur Saussez !!!

Monsieur Saussez qui , au mois de juillet, a lancé une campagne de plus de 4 millions d’euros sur le premier bilan du gouvernement « Vous êtes impatient ? Nous aussi » et qui va récidiver va récidiver en lançant prochainement une campagne sur le RSA. Montant de la facture : 3 millions d’euros.



Etonnant non ?

Crédit biographie
Politique.net
Crédit et copyright dessins et titre
ECHEVIN
Allez vite découvrir tous les dessins d'ECHEVIN sur son blog

Revolving pour les uns ... facture pour les autres

Dans le "fatras" d'informations et de communiqués des "experts" gouvernementaux, une déclaration aurait du provoquer remous et hurlements.

Ce sont celles de notre Premier Ministre qui, sans vergogne a dévoilé la stratégie du gouvernement pour éviter la faillite qui guette les institutions financières.

AP - Mardi 7 octobre, 15h31 "La garantie est à 100% puisque nous prenons l'engagement solennel qu'il n'y aura pas de faillite d'établissement bancaire en France", a affirmé mardi François Fillon, expliquant que le gouvernement préférait cette "solution" à un relèvement du plafond de garantie des dépôts bancaires.

"L'Etat fera son devoir si une banque est en difficulté", a assuré le Premier ministre lors des Questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Nous avons décidé de garantir complètement la continuité du système bancaire français."

En cas de défaillance d'une banque, la "solution" consistera selon lui "à en prendre le contrôle, à démettre les dirigeants qui n'ont pas réussi et à les remplacer par des dirigeants qui auraient toute la confiance du gouvernement, à redresser cet établissement bancaire et à remettre les participations de l'Etat sur le marché lorsque les circonstances le permettront", a-t-il expliqué.

"Cette solution est bien préférable à celle d'une garantie générale des déposants, parce qu'elle ne conduit pas à garantir les pertes des banques, mais elle conduit au contraire à empêcher la faillite d'établissements bancaires", a-t-il fait valoir" AP/Yahoo

Traduction : L'Etat couvrira les pertes des établissements bancaires privés, puis rendra lorsque le moment sera venu lesdits établissements au marché. Peut être (et même certainement) à ceux qui les ont fait couler.

Mais alors, allez-vous me dire : "Ce n'est absolument pas ce que les media nous expliquent ... C'est fondamentalement injuste et frise la malhonnêteté ..."

Nous avons cherché à savoir si ce communiqué était une fidèle restitutions des propos du Premier Ministre. Nous vous donnons ci-dessous des extraits des déclarations de François FILLON à l'Assemblée Nationale au cours du débat sur la crise financière : "Déclaration du Gouvernement sur la crise financière et bancaire et débat sur cette déclaration"

"M. François Fillon, Premier ministre. …nous examinons immédiatement avec la Banque de France et les autorités de régulation quelle est la meilleure solution. Si cette solution nécessite l’entrée de l’État au capital, nous le faisons, mais à plusieurs conditions.

Tout d’abord, l’État doit avoir les moyens de superviser le redressement de la banque. C’est la raison pour laquelle, dans le cas de Dexia, nous avons obtenu, avec la Caisse des dépôts et consignations, une minorité de blocage. Si cela n’avait pas été le cas, nous n’aurions pas donné suite à la demande des autorités belges.

Ensuite, la direction doit pouvoir être immédiatement renouvelée si la situation le justifie. Les dirigeants qui se sont affranchis des règles minimales de prudence ne doivent pas compter sur l’État actionnaire pour les aider à sauter en parachute doré. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Enfin, l'État n'a pas vocation à rester un actionnaire durable. Une fois l'entreprise redressée…

M. Jean Glavany (Parti Socialiste) On redérégule !

M. François Fillon, Premier ministre. …la participation de l'État doit être revendue, si possible avec une plus-value, comme nous l'avons fait pour Alstom dans le passé. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Notre engagement pour assurer la continuité du secteur bancaire est total, et la parole de l’État est engagée. Pour cela, nous devons être en mesure d'intervenir financièrement sans délai, y compris par des prises de participations. À cette fin, le Président de la République et moi-même avons demandé à Christine Lagarde de mettre en place une structure juridique intégralement détenue par l’État et susceptible de réaliser les investissements nécessaires.

... / ...

M. François Fillon, Premier ministre. Aujourd'hui, cette structure existe et elle porte déjà la participation de l’État dans Dexia. Afin qu'elle puisse disposer de tous les capitaux nécessaires aux interventions qui se justifieraient à l'avenir, le Gouvernement sollicitera du Parlement, par voie d'amendement au projet de loi de finances, la garantie explicite de l’État. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Cette structure nous permettra de mettre en œuvre notre stratégie au cas où une banque serait en difficulté : la recapitaliser, en maîtriser la stratégie et la gestion, la redresser et remettre les participations de l’État sur le marché lorsque les circonstances le permettront.

M. Roland Muzeau (Gauche Démocrate & Républicaine) On renfloue !

M. François Fillon, Premier ministre. Nous voulons de la sorte créer les conditions du retour de la confiance dans le système bancaire et assurer la reprise des prêts entre les banques elles-mêmes.

Notre pays a un système de garantie des dépôts parmi les plus protecteurs… Source Assemblée Nationale

Dites donc, ça ne vous rappelle pas même vaguement quelque chose de déja vécu ?

Ce vécu se retrouve dans les intentions et déclarations du "bon" Monsieur Paulson. Il est d'ailleurs étonnant de lire l'analyse de l'Institut Hayek (qui n'est pas ce qu'on pourrait appeler un think tank altermondialiste - voir sa présentation plus bas)

"Le secrétaire américain au trésor, Henry "Hank" Paulson, a annoncé jeudi la création d'une vaste structure de "defeasance" étatique -- en anglais: RTC, pour Resolution Trust Corporation - ayant pour mission de racheter à toute banque ses créances sinistrées par la crise financière, moyennant une décote (négociée au cas par cas), la structure de defeasance se chargeant ensuite de revendre ces actifs une fois les marchés revenus au calme. Naturellement, l'achat sera financé par les contribuables américains, ceux de demain, par une augmentation de la dette fédérale.

Puis le gouvernement revendra les actifs, et la perte supportée in fine par les citoyens sera la différence entre le prix de rachat des créances vaseuses et le prix de leur liquidation, augmenté des intérêts qui auront couru le temps que cette liquidation ait lieu. C'est, à une toute autre échelle, le système qui a été mis en place sous le nom de CDR pour liquider les actifs pourris du Crédit Lyonnais, dont la facture finale pour les contribuables français a été évaluée à environ 20 milliards d'euros ... / ...

Et voilà pourquoi ce sont les contribuables américains qui vont boire la tasse, plutôt que les investisseurs ! La promiscuité des politiciens de Washington et des grands dirigeants des institutions financières, généralement issus des mêmes grandes universités de l'Ivy League (harvard, yale, princeton et quelques autres), aboutit à ce que le gouvernement privilégie ses amis au détriment des cochons de payants qui ne comptent pas. Voilà qui n'est pas sans rappeler le fonctionnement de notre énarchie. Les USA ont finalement quelques problèmes assez comprables aux notres.- Source Institut Hayek Libéralisme et Atlantisme

Noat : Présentation de l'institut sur son site Web : ... / ... Face aux idéologies socialiste, écologiste, altermondialiste ou tout autre mouvement politique, philosophique ou religieux attentatoire aux libertés, l'Institut Hayek cultive en priorité les valeurs authentiques du libéralisme. Il entend également défendre les idéaux démocratiques, les structures de l'Etat de droit, les valeurs de l'atlantisme et celles du progrès dans tous les domaines. Il appuie par principe toute initiative qui entend défendre ces valeurs menacées et propager ces idéaux partout dans le monde ... / ...

Au fait savez-vous qui notre Président recevait le à l'Elysée du 14 septembre 2007 ?

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 14 septembre 2007

Déclaration du Porte-parole

Le Président de la République recevra M. Henry PAULSON, le Secrétaire d'Etat au Trésor américain, lundi 17 septembre, à 9 heures 30. Le Chef de l'Etat a accepté de rencontrer Henry PAULSON qui est un des meilleurs connaisseurs du système financier international, pour discuter avec lui de la situation internationale et de la coopération entre nos deux pays en matière économique et financière ... / ... Source Elysée

Un des meilleurs connaisseurs du système financier international ?

Une conclusion ?

Peut être, le grand Jacques BREL, l'avait-il imaginée dans le titre et le refrain d'une de ses chansons : "On n'oublie rien"

"Aussi vrai que la Terre est ronde
On n'oublie rien de rien
On n'oublie rien du tout
On n'oublie rien de rien
On s'habitue c'est tout"

Paroles: Jacques Brel. Musique: Gérard Jouannest 1960
Source
paroles.net


08 octobre 2008

Agendas de nos ministres : Morceaux choisis

Vous vous souvenez, c'était au début du mandat de notre Président. Le message était clair travailler plus, beaucoup plus, être sur tous les fronts. On a même demandé au célèbre Eric BESSON de noter l'activité et les résultats des Ministres et Secrétaires d'Etat.

Un peu de temps a passé et plusieurs internautes m'ont gentiment demandé ce que devenait un article récurent de Slovar "Travailler plus : Les ministres donnent l'exemple"

Cette rubrique donnait l'intégralité pour une semaine donnée de l'agenda officiel d'un Ministre ou Secrétaire d'Etat. Cela nous a donné des exemples savoureux. Alors que nous traversons selon les experts les moins pessimistes la plus grave crise financière jamais vue, nous sommes retournés consulter l'agenda de nos éminences. Nous avons fait quelques "extractions "qui vous permettront de constater "l'état de l'art".

Si vous voulez en savoir plus ou détailler chaque agenda, vous pouvez en prendre connaissance sur le site du gouvernement

Secrétariat d’Etat à la Prospective, à l’Evaluation des politiques publiques et au Développement de l’économie numérique - Eric Besson
Vendredi 10 octobre
Avec X. Bertrand - Guyancourt (Yvelines) : signature d’un accord de déploiement de la validation des acquis de l’expérience entre McDonald’s et l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie

Secrétariat d’Etat au Développement de la région capitale - Christian Blanc
Mardi 7 octobre
J-L. Borloo 8h15
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
Mercredi 8 octobre
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h

Ministère du Logement et de la Ville - Christine Boutin
Lundi 6 octobre
Avant-première officielle de "Coluche, l’histoire d’un mec" (Paramount Opéra) 19h30
Mardi 7 octobre
Ass. nat. : questions orales sans débat 10h
R. Kaci, conseiller à la présidence de la République : déjeuner

Secrétariat d’Etat aux Transports - Dominique Bussereau
Mercredi 8 octobre
Centenaire du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales : visite de l’exposition de matériels aéronautiques (Pavillon du Gifas, Champs-Elysées) 9h
Séminaire franco-américain sur l’environnement "Vers une croissance neutre en carbone : une approche coopérative", organisé à l’occasion du centenaire du Gifas : ouverture (Hôtel Marriot) 14h15
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
Ass. nat. : PjL de programme relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement 16h15
N. Jacquet, préfet, ancien directeur général de la CCIP : remise des insignes d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par le président V. Giscard d’Estaing (Paris 8e)

Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer - Yves Jégo
Lundi 6 octobre
L. Michaux-Chevry, sénatrice de la Guadeloupe 10h
Mardi 7 octobre
Déplacement en Polynésie française 7 au 12

Secrétariat d’Etat à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales - Alain Marleix
Lundi 6 octobre
C. Fremont, directeur de cabinet du président de la République : déjeuner 13h
Mardi 7 octobre
Conseil des ministres 10h
Ass. nat. : questions orales sans débat 11h50
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
Mercredi 8 octobre
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
Réception de rentrée du Syndicat de la presse quotidienne régionale (Cercle de l’Union Interalliée) 18h30

Secrétariat d’Etat à la Famille - Nadine Morano
Mardi 7 octobre
Oise : visite d’une crèche hospitalière 6h30
Caisse d’allocations familiales (Caf) de Paris : inauguration (Paris 15e) 9h30
Ass. nat. : groupe UMP 11h30
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
J-Y. Le Déaut, C. Eckert et H. Féron, députés de Meurthe-et-Moselle 16h30
UMP : bureau politique 19h30

Mercredi 8 octobre
Petit déjeuner avec des parlementaires 8h30
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
M. Boyon, président du CSA 16h30
N. Çubukçu, ministre turque en charge des Affaires familiales et des Femmes 17h30
Réception de rentrée du Syndicat de la presse quotidienne régionale (Cercle de l’Union Interalliée) 18h30

Secrétariat d’Etat à la Fonction publique - André Santini
Mardi 7 octobre
Déjeuner-débat du 25e anniversaire du Forum pour la gestion des villes 12h15
Ass. nat. : questions au Gouvernement 15h
Mercredi 8 octobre
A. Teyssier, président de l’Association des anciens élèves de l’Ena 11h45
Ass. nat. : débat sur la crise financière 15h
Jeudi 9 octobre
Séminaire des directeurs généraux et des directeurs des ressources humaines : clôture (DGAFP, Paris 7e) 12h30

Quant à la la secrétaire d'état à la politique de la ville, très curieusement, la réponse est laconique

Secrétariat d’Etat à la Politique de la ville - Fadela Amara
Pas d'agenda disponible.

Et peut être pour des raisons de candidature aux régionales

Secrétariat d’Etat aux Relations avec le Parlement - Roger Karoutchi
Pas d'agenda disponible.

La crise est entre de bonnes mains ...

Au fait, combien de fonctionnaires Eric Woerth veut-il supprimer pour cause d'économies ?

Crédit et Copyright dessin
Delucq


Semaine de l'épargne solidaire

Aux antipodes de la spéculation financière, les acteurs de l'épargne solidaire, comme chaque année, lancent la "semaine de l'épargne solidaire".

Pour beaucoup de français, la notion d'épargne "solidaire" est mal connue. On y associe parfois l'épargne éthique. Que regroupent-elles et quelles sont leurs différences ?

L'épargne éthique : Traditionnellement, la gestion des valeurs boursières ne repose que sur des critères financiers. Mais depuis quelques années, certains gestionnaires retiennent également des critères extra-financiers. D'où plusieurs catégories de placements boursiers permettant aux particuliers d'investir avec de bonnes intentions. L'investissement socialement responsable (ISR) « Cette catégorie désigne les placements réalisés en fonction d'un arbitrage fondé non seulement sur la performance financière intrinsèque des valeurs suivies, mais aussi sur la prise en compte de notions extra-financières, comme le comportement social, humain, écologique ou bien environnemental de l'entreprise »

Les fonds éthiques : La politique d'investissement de ces fonds repose là aussi sur des critères financiers, mais également sur une approche d'ordre moral. La stratégie des gestionnaires consiste à sous-pondérer, voire à exclure des valeurs de sociétés exerçant leur activité dans des secteurs sensibles tels que l'armement, le tabac, l'alcool… L'épargne éthique vise donc à responsabiliser les entreprises présentes sur le marché financier.

Les fonds de développement durable : Au lieu de se baser sur des critères moraux, le filtre supplémentaire consiste à sélectionner les entreprises en fonction de leurs comportements vis-à-vis de l'environnement, de leur politique sociale, de leurs relations avec les fournisseurs et les sous-traitants. « Grâce à leur avance dans ces domaines, ces entreprises réussiront sur une longue période à créer davantage de valeur ajoutée pour leurs actionnaires »

L'épargne solidaire : Encore plus engagée dans la recherche de responsabilité, l'épargne solidaire permet de financer des opérations solidaires, qui ne trouvent pas de financements dans les circuits financiers classiques. « Agissant directement contre l'exclusion, ces projets peuvent concerner des entreprises créées par ou pour des personnes en difficulté, le logement de familles en situation précaire ou des activités sur des territoires marginalisés »

L'épargne solidaire dispose t-elle d'une fiscalité particulière ?

Le régime fiscal de l'épargne solidaire varie en fonction du type de placement effectué.

Si l'épargne est investie dans des actions non cotées d'entreprises dotées de l'agrément «solidaire», le contribuable bénéficie d'une réduction d'impôts de 25% de l'investissement, dans la limite annuelle de 20.000 euros pour un célibataire et de 40.000 euros pour un couple marié. En contrepartie, les titres doivent être conservés au moins cinq ans. Concrétement, le particulier doit investir son épargne directement, en prenant une participation au capital de ces structures. Par exemple en souscrivant au capital de sociétés coopérative de capital-risque.

Si l'épargne est placée dans des produits de partage solidaires, le fisc considére que l'épargnant réalise un don. A ce titre, les sommes partagées ou données à compter du ler janvier 2005 donnent droit à une réduction d'impôt de 66% du montant des dons, dans la limite de 20% de son revenu imposable.

Si l'épargne est placée dans des produits de partage favorisant la fourniture de repas en France ou le logement de personnes en difficulté, elle bénéficie d'une réduction d'impôt de 75% du montant des dons plafonnés à 470 euros. Au-delà, la réduction s'élève à 66% des versements pour les particuliers dans la limite de 20% de leur revenu imposable. Et ce, en vertu de la loi dite «Coluche» modifiée par un amendement gouvernemental de décembre 2004.

Sont concernées par cette réduction d'impot de 75%, les dons consentis à des associations comme Action Contre la Faim, Secours populaire, Secours catholique, et Habitat et Humanisme - Source Les Echos

Jusqu'alors organisée chaque année au sein d'une région spécifique, la Semaine de l'Epargne Solidaire fait peau neuve en 2008 : dimension nationale, campagne de communication plus offensive, réalisation simultanée dans toute la France... L'évènement se tiendra du 18 au 25 octobre 2008.

Alsace, Aquitaine, Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Pays de la Loire, PACA, Poitou-Charentes ou encore Rhône-Alpes, de nombreuses régions ont choisi de se mobiliser collectivement au côté de Finansol à l'occasion de cette édition nationale.

Sont notamment au programme :

o Des expositions photos « les Visages des finances solidaires » (portraits de créateurs, associations et projets qui ont vu le jour ou se sont développés grâce aux finances solidaires),

o Des conférences généralistes et thématiques sur les finances solidaires,

o Des visites guidées d'entreprises soutenues,

o L'organisation de marchés « solidaires »...

Une bonne façon de placer et mobiliser son argent au bénéfice d’activités ayant une utilité sociale et qui trouvent difficilement un soutien auprès des circuits financiers classiques. Judicieux en ces temps de tourmente financière ...

Semaine de l'épargne solidaire
18 au 25 octobre 2008

Sources, crédits et contacts
Finansol.org

07 octobre 2008

MEDEF : Laisser la crise ... aux autres

Montrés du doigt dans l'actuelle tourmente des marchés financiers, les comportements de certaines entreprises et dirigeants auront permis à leur meilleur avocat , le MEDEF de nous gratifier d'un "nouveau code de gouvernance".

Ce code de gouvernance a semble t-il été élaboré par le "comité d'éthique" du MEDEF. La présentation de ce nouveau code de gouvernance a été faite par Laurence Parisot elle même et Jean-Martin Folz (ancien PDG du groupe PSA) et actuel responsable de l'AFEP

Extraits - Vidéo disponible sur le site du MEDEF ou sur Daily Motion

Laurence Parisot

... / ... Vous vous souvenez qu’il y a plusieurs mois déjà, j’ai installé un Comité Ethique au MEDEF. Ce comité est présidé par Robert Leblanc, qui est ici au premier rang. Il est composé de nombreuses personnalités et plusieurs d’entre elles sont également présentes ce matin. Et je voudrais avant tout lister les noms de toutes les personnalités qui ont participé aux travaux du Comité Ethique du MEDEF, c’est très important et je vous en dirais un peu plus après. ... / ...

Car le Comité Ethique s’est d’abord voulu un comité ouvert. Vous avez bien compris, sont membres de ce comité des dirigeants de CroissancePlus, de l’association Ethic ou du CJD. Sont membres du Comité Ethique des dirigeants d’entreprises cotées, que ce soit au CAC 40 ou SBF 120, des cadres dirigeants de très grandes entreprises ou des représentants d’entreprises familiales. J’insiste donc sur la diversité du Comité Ethique. Celui-ci a donc, depuis le mois de mars, débattu, échangé, fait des travaux de recherche, a choisi une voie et puis est revenu en arrière, et a trouvé une autre voie. Bref, le Comité Ethique a avancé, mûri. Jusqu’au moment où il a été très spontanément décidé de passer à une deuxième étape. Et cette deuxième étape consistait à travailler ensuite avec l’Afep. Main dans la main. En très bonne intelligence. En partenariat étroit. C’est donc le fruit de ces différentes étapes, de ce processus qui a progressivement mûri que nous vous présentons ce matin.

... / ...

Quelques remarques avant de vous donner les points-clefs de ce nouveau code.

Tout d’abord, si nous vous le présentons aujourd’hui, c’est parce que, depuis longtemps, depuis le mois de juillet, je vous ai dit que nous présenterions les conclusions du Comité Ethique fin septembre. Donc, nous ne faisons que respecter le calendrier que nous avions décidé. Ensuite, je voudrais que nous fassions attention à une chose. Je crois que c’est une erreur de penser que la question des rémunérations des dirigeants d’entreprise soit au cœur de la très grave crise que nous connaissons aujourd’hui. La crise que nous connaissons aujourd’hui a de multiples facteurs : des facteurs macro-économiques et même on peut dire, je crois, des facteurs géopolitiques, et dans ces facteurs-là, je peux vous dire que les rémunérations, même les plus élevées, même les plus folles, de quelques patrons d’entreprises cotées, n’ont rien à voir.

le site Profession politique s'inscrit en faux contre les propos de Laurence Parisot et écrit : "Bien entendu, selon Laurence Parisot, les propositions du Medef visant à limiter les parachutes dorés sont issues d’un “travail libre de toute pression, qu’elle soit politique ou médiatique”. Pour preuve, la présidente du Medef rappelle qu’au printemps dernier, elle avait demandé au comité éthique de son organisation de lui faire ses propositions à la rentrée.

Nicolas Sarkozy se serait-il donc calé sur le calendrier du Medef pour adresser son ultimatum ? À l’issue d’une réunion avec Christine Lagarde et Xavier Bertrand, le chef de l’État avait demandé aux organisations patronales de “présenter publiquement leurs propositions” sur l’encadrement des rémunérations des patrons “avant le mardi 7 octobre, afin que le gouvernement puisse en tirer les conséquences lors du Conseil des ministres qui se réunira à cette date”. Dans son discours de Toulon, le président de la République avait demandé au Medef de lui faire, avant la fin de l’année, des propositions destinées à instaurer des “pratiques acceptables” sur le sujet, faute de quoi, le gouvernement serait amené à légiférer.

La crise financière a donc poussé Nicolas Sarkozy à précipiter les choses et, en répondant présente, Laurence Parisot saisit l’occasion de redorer l’image du patronat français. Une spécialité de la présidente du Medef depuis l’affaire de l’UIMM. Ce nouveau code “éthique”, élaboré avec l’Association française des entreprises privées (Afep), propose notamment de bannir les “parachutes dorés” lorsque l’entreprise est en situation d’échec et que ces indemnités sont jugées “abusives”, Si les entreprises cotées n’appliquent pas l’un des éléments du code, elles devront s’en expliquer devant “le Medef et l’Afep, leurs actionnaires et le grand public”, prévient Laurence Parisot.

Méfiant, le gouvernement a demandé que ces recommandations soient formellement acceptées par les entreprises avant la fin 2008, sinon il les reprendra dans un texte de loi" - Source Profession politique

Laurence Parisot : Alors, quels sont les principes forts de notre nouveau code ?

Il y a tout d’abord des grands schémas à respecter quand les conseils d’administration adoptent des rémunérations. Et il y a 6 mots-clefs à retenir.

Premier mot-clef : l’exhaustivité. Quand un conseil d’administration regarde une rémunération, tout doit être examiné. Tout. Aucun des éléments possibles de la rémunération ne doit être mis de côté. Bien sûr le fixe, bien sûr le variable, les bonus, bien sûr les stock-options, mais aussi les retraites supplémentaires, les jetons de présence ou tout avantage particulier. .
Deuxième mot-clef : l’équilibre. L’équilibre, notamment entre ces différents éléments qui peuvent composer la rémunération, en partant du principe que chacun des éléments doit être clairement et explicitement motivé.
Troisième mot-clef, c’est un mot-clef que vous reconnaitrez bien : le benchmark. Rien ne peut se faire d’une manière sérieuse si ce n’est pas regardé en comparaison. En comparaison avec le marché, en comparaison avec le métier, et ce tant au niveau européen que bien sûr au niveau mondial.
Quatrième mot-clef : la cohérence. La cohérence par rapport à quoi ? La cohérence par rapport à l’entreprise. Et la cohérence en particulier par rapport aux rémunérations des cadres dirigeants de l’entreprise et même de l’ensemble des salariés de l’entreprise ;
Cinquième mot-clef, fondamental, et pour lequel nous apporterons un élément précis tout-à-l’heure : la lisibilité. Rien ne sert de prétendre à être exhaustif, équilibré dans le benchmark et cohérent si cela ne se fait pas en toute clarté. C’est-à-dire que tout doit être compréhensible, accessible.

Et puis, enfin, la mesure. La mesure, c’est trouver le juste milieu, le bon équilibre entre l’intérêt général de l’entreprise, les performances qui sont attendues et les pratiques du marché. L’application de ces principes est essentielle, la bonne application de ces principes et de quelques autres éléments fondamentaux peuvent changer radicalement à nos yeux un certain nombre de comportements.

Nouveau code ?

Il faut savoir que ce "nouveau code" reprend 3 des points du rapport de Mai 2003 du même comité d'éthique du MEDEF "La rémunération des dirgeants d'entreprises, mandataires sociaux" Voir extrait ci-dessous

La détermination de la rémunération peut répondre à quelques grands principes :

1. Equilibre : l’équilibre entre la rémunération et les performances ; l’équilibre entre l’intérêt des dirigeants et l’intérêt des actionnaires, l’équilibre entre la prise de risque du dirigeant et sa protection juridique (ce qui peut justifier une assurance en responsabilité), l’équilibre entre les pratiques du marché et les attentes de l’opinion.
2. Exhaustivité : l’examen d’une rémunération ne peut qu’être exhaustif : partie fixe, partie variable (bonus), stock options, jetons de présence, conditions de retraite, indemnité de départ, avantages particuliers… Tous ces éléments doivent être retenus globalement, bien entendu au niveau consolidé, pour arrêter une décision.
3. Marché de référence/Métier : cette rémunération doit être considérée dans son environnement de métier, son marché de référence. Certaines activités sont plus stables, d’autres sont beaucoup plus dépendantes des personnes qui acceptent de les diriger et des
équipes qu’elles peuvent constituer.
4. Cohérence : La rémunération du dirigeant, mandataire social, doit être pensée de façon cohérente avec celle des autres dirigeants pour conforter la solidarité de l’équipe dirigeante.Elle a de plus un caractère exemplaire au sein de l’entreprise et vis-à-vis de la société.
5. Simplicité et stabilité : les critères de performance sur lesquels s’appuie normalement la partie variable (souvent importante) devraient être simples à établir et expliquer, stables dans la durée et, compte tenu de la fonction, représentatifs de la réalisation des objectifs d’ensemble de l’entreprise. Il en est de même dans l’établissement et l’octroi des plans de stock options

Etonnant non ?

On aurait presque envie de qualifier le MEDEF de "patronat écologiste" pour sa capacité à recycler années après années leurs vielles rengaines pour les transformer en nouvelles ?

Laurence Parisot : Premier principe fondamental, qui est une innovation absolue dans le gouvernement d’entreprise aujourd’hui, c’est que nous recommandons la séparation du statut de mandataire social avec le contrat de travail. ... / ... Ce premier point est tout-à-fait fondamental car il va structurer beaucoup d’autres éléments dans notre conception du gouvernement d’entreprise ;

Deuxième point qui a déjà été annoncé deci-delà, mais qui est très clair : plus de parachute doré. Plus de parachuté doré, ça veut dire quoi ? Cela veut dire que nous n’acceptons pas que des dirigeants qui sont eux-mêmes en situation d’échec ou dont l’entreprise est en situation d’échec, puisse recevoir des indemnités de départ. Je n’en dirais pas plus tellement c’est clair

Troisième point : l’application de ces principes et de quelques autres. Nous demandons très clairement à toutes les entreprises françaises cotées sur les marchés réglementés d’adhérer à ce code de gouvernement d’entreprise. De faire savoir le plus rapidement possible qu’elles adhèrent à ce code. Et de se mettre en conformité au fur et à mesure qu’elles auront à prendre des décisions qui concernent les rémunérations des dirigeants. Et si elles ne le font pas, alors nous renversons d’une certaine façon la charge de la preuve car nous leur demandons expressément d’appliquer l’adage : « appliquer ou expliquer ». En clair, si elles n’appliquent pas l’un des éléments du code, elles doivent s’expliquer.

Elles doivent s’expliquer à notre égard, AFEP, MEDEF, à l’égard de leurs actionnaires et à l’égard du grand public.

Avec ces principes forts, nous pensons là que nous avons sans aucun doute un des codes de gouvernement d’entreprise pour ne pas dire LE code de gouvernement d’entreprise le plus avancé des pays démocratiques. Et d’ailleurs, vous savez que je tente, même si la chose n’est pas aisée, de réunir en urgence d’ici à la fin de l’année, un G8 patronal pour évoquer la question de la crise grave à laquelle nous devons faire face, mais je mettrai également en débat ce code d’entreprise à l’occasion de ce G8 patronal.

Pour ceux qui l'ignorent, L'AFEP c'est : Quelque 91 adhérents, représentant 1.100 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 4,8 millions d'emplois. L'afep (association française des entreprises privées) réunit presque tous les patrons du Cac 40 et des grandes sociétés françaises. Secret au possible, c'est l'un des lobbies économiques les plus puissants de France Source JDN Ne cherchez pas leur site Web, ils n'en ont pas. Comment dites-vous Madame Parisot : lisibilité

AFEP et MEDEF qui en 2002 avaient déja demandé à un expert de se charger d'un groupe de travail portant le joli nom de "Pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées " : Le MEDEF et l’AFEP(Association Française des Entreprises Privées) ont demandé en avril 2002 à Daniel Bouton, président de la Société Générale, d’examiner le fonctionnement des organes de direction des entreprises cotées et la qualité de l’information financière.

Les recommandations du groupe de travail présidé par Daniel Bouton, «Pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées», ont été rendues publiques le 23 septembre 2002 au cours d’une conférence de presse. Vous vous souvenez, Bouton, l'ancien PDG de la Société Générale ... ce qui ne l'empêche pas d'être : président du Groupe "Croissance" du Medef depuis février 1998 et président de la "Commission Régulation" de l'Institut de la Finance Internationale depuis juin 2002 - Source Edubourse

Jean-Martin Folz

Merci beaucoup Laurence. Avant de rentrer dans l’exposé du contenu de nos recommandations, je voudrais faire le pendant de ce que disait Laurence Parisot sur la coopération entre l’AFEP et le MEDEF. Vous avez bien voulu dire que vu du côté du MEDEF, ça c’était bien passé, c’est aussi l’opinion que nous avons vu du côté AFEP. Et donc, c’est bien en bonne intelligence qu’ont été préparées ces recommandations, comme cela avait été le cas dans les différentes recommandations successives de gouvernance que nous avons publié depuis 1995.

Laurence Parisot a rappelé avec beaucoup de précision les six grands principes auxquels nous souhaitons que se réfèrent les conseils d’administration et les comités de rémunération, je n’y reviendrai pas. Sur le contenu de nos recommandations, je dirai qu’il y a en fait quatre thèmes et deux modalités d’application. Les quatre thèmes sont : le non-cumul du contrat de travail avec le mandat social ; mettre fin aux parachutes dorés comme Laurence Parisot vous l’a dit ; renforcer l’encadrement des régimes de retraites supplémentaires et c’est aussi apporter des règles complémentaires en ce qui concerne les options et les actions de performance. Je vais donc venir sur ces quatre points et également sur les deux modalités d’application, sur la publication et sur le suivi de ces recommandations.

... / ...

Voilà les quatre chapitres de nos recommandations. Je voudrais maintenant développer très rapidement les deux points sur les modalités d’application.

Le premier, c’est la transparence. Alors, la transparence, nous l’avons déjà bien entendu recommandée. Nous faisons un pas de plus en standardisant complètement la communication sur les conditions de rémunération des dirigeants. Vous verrez, dans le document qui vous est remis, un certain nombre de tableaux qui sont extraordinairement exhaustifs, qui seront utilisés par l’ensemble des entreprises pour rendre compte des rémunérations des dirigeants, qui permettront, effectivement, à tout un chacun, de trouver directement, sur un format unique, ce en quoi consiste les rémunérations, et donc d’éviter les ambiguïtés et les difficultés liées encore quelquefois à la recherche de ces éléments dans les rapports annuels.

Nous avons voulu également que les conseils d’administration rendent publique immédiatement toute décision et qui toucherait aux conditions de rémunération des dirigeants. Autrement dit, on n’a pas à attendre le rapport annuel pour voir si quelque chose a changé. Si un conseil d’administration change quelque chose dans les conditions de rémunération, d’indemnisation des dirigeants, alors il doit en rendre compte sur le champ.

Enfin, sur le suivi, ce point a été évoqué par Laurence Parisot dans son premier exposé, vous savez que depuis juillet 2008, une loi française a rendu obligatoire pour les sociétés cotées le fait d’indiquer à quel code de gouvernance elle se référait ou si elle ne le faisait pas, d’expliquer pourquoi et quels principes elle suivait. Il y a en France un code de gouvernance, c’est le code AFEP-MEDEF, construit progressivement et encore augmenté, enrichi, si j’ose dire, par ce que nous proposons aujourd’hui. Et donc, toutes les sociétés devront dire tout-à-fait explicitement si oui ou non elles respectent ce code et si elles ne le respectent pas, il faudra qu’elles expliquent pourquoi, ce qui sera probablement un exercice un peu difficile. J’ajoute que nous nous proposons, l’AFEP et bien sûr le MEDEF, de suivre nous-mêmes l’exécution par les sociétés les recommandations de notre code et donc, de rendre compte de ce suivi, et de saisir les dirigeants des sociétés qui ne le suivraient pas.

Fort bien. Cette merveilleuse opération de communication aurait pu séduire voir convaincre s'il n'y avait pas, comme d'habitude, un "petit" problème

Quel contrôle et dans quelles conditions?

Des mesures inédites, certes, mais quid des entreprises qui n’appliqueraient pas ce code volontaire? « Il faudra l’appliquer ou s’expliquer », répond Laurence Parisot, qui appelle toutes les entreprises à « faire savoir qu’elles y adhèrent». Le contrôle et le suivi demeurent, quoi qu’il en soit, une affaire interne. L’AFEP et le MEDEF annoncent qu’ils analyseront les informations publiées. S’ils « constatent qu’une société n’applique pas l’une de ces recommandations sans explication suffisante, ils en saisissent les dirigeants », peut-on lire. Aucune sanction n’est prévue, mais les organisations promettent un rapport public « sur l’évolution du suivi des recommandations » chaque année.

En élaborant ce code, les organisations patronales veulent éviter tout projet législatif et ne s’en cachent pas : « Dans ce domaine, tout le monde sait que la loi est contre-productive (…) La législation nuit à la créativité et aux engagements des chefs d’entreprise », a déclaré Laurence Parisot, répondant ainsi à la demande exprimée par Nicolas Sarkozy de présenter un code de gouvernance avant le prochain conseil des ministres - Source Novethic

A tel point que "l'ennemi de toujours" la CGPME caviarde un peu dans son dernier communiqué :

"Parachutes dorés : la CGPME rejette tout amalgame avec les PME et souhaite revenir à la notion de risques patrimoniaux. Alors que le débat sur la rémunération des dirigeants et les "parachutes dorés" enfle, la CGPME tient à préciser à nouveau sa position.

Elle s'insurge contre tout amalgame entre ces pratiques et la réalité que vivent au quotidien les dirigeants de PME. Le meilleur moyen de "moraliser le capitalisme" serait sans aucun doute de revenir à la notion de risques patrimoniaux.

Il est normal et légitime que celui qui prend le risque de créer ou de reprendre une entreprise, puisse en cas de succès, dont profitera la collectivité tout entière, en tirer un légitime profit. En cas d'échec, nul parachute doré ne viendra s'ouvrir et son propre patrimoine sera directement menacé. C'est là le lot commun de la quasi-totalité des entreprises françaises.

A l'inverse, il est choquant et anormal que celui dont le statut et la rémunération confortables prennent déjà en compte les aléas d'un départ rapide en cas d'échec, se voit octroyer contractuellement des sommes faramineuses. Ceux qui profitent de ces avantages devraient en sentir le caractère moralement inacceptable, ceux qui les votent devraient s'en expliquer.

La CGPME propose donc de distinguer selon qu'il s'agit ou non d'un entrepreneur patrimonial. Si tel n'est pas le cas, elle suggère de rendre transparents et publics les avantages octroyés à un dirigeant en cas de départ anticipé, ces avantages devant être de par la Loi, conditionnés aux résultats de l'entreprise.

Cette simple mesure assortie d'une procédure précise et de sanctions en cas de non respect, suffirait à placer chacun devant ses responsabilités sans pour autant permettre à l'Etat de s'insérer dans la politique salariale de l'entreprise qui doit rester l'apanage du chef d'entreprise. C'est cela aussi le "libéralisme tempéré" prôné depuis longtemps par la CGPME"

En bref, faites passer, les gros sous c'est pas nous, regardez ailleurs, ... mais ne venez surtout pas nous demander d'augmenter les salaires. Quant à la non ingérence des pouvoirs publics, le discours de la CGPME est le même que celui du MEDEF

Libéralisme "tempéré" ou non, les salariés doivent de leur côté toujours savoir s'adapter ... surtout au pire. On appréciera au passage que la CGPME "oublie" que les crédits qui vont leur être accordés vont selon toute vraisemblance provenir des livrets A de bon nombre de leurs salariés ...

En cette période où l'auto régulation des marché a montré ses limites, il est tout de même ahurissant que le MEDEF par la voix de ses représentants ne s'offusquent pas de voir les états renflouer les caisses des entreprises privées tout en refusant tout contrôle. Mais le MEDEF et son ancêtre le CNPF nous ont habitués à d'autres outrances.

Question à Laurence Parisot : Avez-vous des nouvelles des milliards de l'UIMM .....



06 octobre 2008

Paroles et musique vs mièvrerie musicale

Dans le précédent article, nous vous avons évoqué une "chanteuse" . Quelque soit le statut d'un artiste, la logique voudrait qu'il laisse une trace dans la mémoire des gens.

Dans ma jeunesse, deux artistes nous ont laissé cette trace indélébile que nous évoquons plus haut : Léo FERRE et Jean Roger CAUSSIMON.

Ils ont travaillé ensemble le premier sur les musiques et l'autre sur les paroles. En fait peu de gens savent qu'il a été le parolier de très nombreux titres de Léo. Aux antipodes des 70's heureuses comme nous le clame souvent l'imbécile des "années bonheur" ces deux là ont écrit des merveilles de textes et musiques qui une fois entendues donnent envie d'y revenir ... souvent.

Alors, comme nous avons évoqué les chanteurs proposés par les media "modernes", cela nous a donné envie de plonger à pieds joints dans la nostlagie de textes et musiques qui n'inonderont jamais vos radios, télévisions, IPOD, MP3 et autres objets à reproduire du son.

Et comme il paraît, le tango revient à la mode et que de nombreux jeunes se rendent dans les académies de danse pour l'apprendre, nous vous proposons ci-dessous les paroles du "Temps du Tango".

Pour ceux qui souhaiteraient enrichir leur sonothèque, nous vous proposons d'écouter Jean Roger chanter

Moi je suis du temps du tango
Où mêm' les durs étaient dingos
De cett' fleur du guinche exotique...
Ils y paumaient leur énergie
Car abuser d' la nostalgie
C'est comm' l'opium, ça intoxique...
Costume clair et chemis' blanche
Dans le sous-sol du Mikado
J'en ai passé des beaux dimanches...
Des bell's venaient en avalanche
Et vous offraient comme un cadeau
Rondeurs du sein et de la hanche

Pour qu'on leur fass' danser l' tango !

Ces môm's là, faut pas vous tromper
C'était d' la bell' petit' poupée
Mais pas des fill's, ni des mondaines...
Et dam', quand on a travaillé
Six jour(s) entiers, on peut s'payer
D'un coeur léger, un' fin d' semaine...
Quand, par hasard et sans manières
Le coup d' béguin venait bientôt
Ell's se donnaient, c'était sincère...
Ah ! c' que les femme(s) ont pu me plaire
Et c' que j'ai plu !... J'étais si beau !
Faudrait pouvoir fair' marche arrière

Comme on l' fait pour danser l' tango !

Des tangos, y'en avait des tas
Mais moi j' préférais Violetta »
C'est si joli quand on le chante...
Surtout quand la boul' de cristal
Balance aux quatre coins du bal
Tout un manèg' d'étoil's filantes...
Alors, c'était plus Valentine
C'était plus Loulou, ni Margot
Dont je serrais la taille fine...
C'était la rein' de l'Argentine
Et moi j'étais son hidalgo
Oeil de velours et main câline

Ah ! c' que j'aimais danser l' tango !

Mais doucement passent les jours
Adieu, la jeunesse et l'amour
Les petit's môme(s) et les je t'aime... »
On laiss' la place et c'est normal
Chacun son tour d'aller au bal
Faut pas qu' ça soit toujour(s) aux mêmes...
Le coeur, ça se dit : corazon
En espagnol dans les tangos
Et dans mon coeur, ce mot résonne...
Et sur le boul'vard, en automne
En passant près du Mikado
Je n' m'arrêt' plus, mais je fredonne :

C'était bath, le temps du tango !

Paroles de Jean-Roger CAUSSIMON
Musique de Léo FERRE


Pour notre part, lorsque nous l'écoutons, ça nous fait un grand moment de bonheur nostalgique. Loin, très loin, très très loin des c....... de StarAc ou de Nouvelle Star et de la daube actuelle.


Tu sais que tu viellis mec ? ta gueule, écoute ...


Biblio et discographie
Wikipedia
Paroles et chansons
Livres et disques

C'est qui le mec à côté de Carla ?

Ces derniers jours, Slovar comme tant d'autres, vous a donné son point de vue sur la crise et les délires des marchés financiers. Sans oublier bien entendu, la punition qui va en découler pour tous les citoyens de cette planète.

Nous avons d'ailleurs été les premiers à vous faire part des déclarations quasi "marxistes" de notre omniprésent Président qui a décidé d'attaquer la crise sous tous les angles .Pour ceux qui auraient manqué le vigoureux l'anathème de Toulon, nous vous donnons ci-dessous les plus beaux morceaux de bravoure :

"... / ... Parce que cette crise, sans équivalent depuis les années 30, marque la fin d'un monde qui s'était construit sur la chute du Mur de Berlin et la fin de la guerre froide. Il avait été porté par un grand rêve de liberté et de prospérité ... / ...

Une certaine idée de la mondialisation s'achève avec la fin d'un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir. L'idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle. L'idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle.

Pendant plusieurs décennies on a créé les conditions dans lesquelles l'industrie se trouvait soumise à la logique de la rentabilité financière à court terme. On a caché les risques toujours plus grands qu'on était obligé de prendre pour obtenir des rendements de plus en plus exorbitants. On a mis en place des systèmes de rémunération qui poussaient les opérateurs à prendre de plus en plus de risques inconsidérés. On a fait semblant de croire qu'en mutualisant les risques on les faisait disparaître.

On a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l'épargne au profit du développement économique et d'analyser le risque du crédit. On a financé le spéculateur plutôt que l'entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs. On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d'assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation.

On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d'amortir le choc. C'était une folie dont le prix se paie aujourd'hui !

Ce système où celui qui est responsable d'un désastre peut partir avec un parachute doré, où un trader peut faire perdre cinq milliards d'Euro à sa banque sans que personne s'en aperçoive, où l'on exige des entreprises des rendements trois ou quatre fois plus élevés que la croissance de l'économie réelle, ce système a creusé les inégalités, il a démoralisé les classes moyennes et alimenté la spéculation sur les marchés de l'immobilier, des matières premières et des produits agricoles ... / ... " - Source le site de l'UMP

Impressionnés ? Vous avez raison puisque l'UMP et les thuriféraires de notre Président ont hurlé au génie, le tout, repris par les media qui ont vanté la qualité et la portée MONDIALE de ce discours.

Et pourtant, les mêmes média français n'ont pas eu l'air d'être informés du fait que la francophonie gronde et menace !!!

Mais que se passe t-il ? Notre président aurait-il dit ou oublié quelque chose ?

Et bien, comme nous l'indique Le Reveil des Marmottes (site Web québecois) : le torchon brûle !!!

"Le XIIe Sommet de la Francophonie se déroulera du 17 au 19 octobre 2008 à Québec (Canada, Québec). On le sait déjà, Nicolas Sarkozy quittera la réunion le 18. Les chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le Français en partage termineront la conférence sans le président de la France.

On notera une fois de plus avec quelle classe la France, au travers de son Président, est capable de traiter quelques millions de francophones.

Au Québec, un suspens insoutenable a tenu la presse en haleine: "La gratteuse de l'Élysée" accompagnera-t-elle Nicolas Sarkozy au Canada ? Un jour, c'était oui... L'autre jour, c'était non... Le suspens a gagné le gouvernement Charest. «Viendra-t-elle ? Oui ? Non ?»

La réponse est venue de Paris, du service de presse de l'Élysée: «Carla Bruni, la femme du président français Nicolas Sarkozy, ne déboulera pas en terre québécoise pour participer au XIIe Sommet de la Francophonie...»

Ces derniers jours, des sources gouvernementales québécoises ont soutenu qu'elles s'attendaient à ce que Carla Bruni accompagne son présidentiel mari pendant le Sommet, qui se tiendra à Québec à la mi-octobre. Selon eux, la venue de l'ex-mannequin, qui a réorienté sa carrière comme chanteuse et auteure-compositrice, a été avancée lors d'une rencontre entre hauts fonctionnaires des deux gouvernements...» Réaction du service de presse de l'Élysée: «C'est une méprise ! L'entourage du président a dû répondre que rien n'était fixé. Du coup, toutes les options étaient possibles ..."

L'Élysée a été catégorique: "La décision est irrévocable", Carla Bruni n'ira pas au Québec ...

Tabernacle .... Un nouveau front de guerre en vue ?

Ceux qui se posaient des questions sur la grandeur de la France et son retour sur le devant de la scène internationale vont trouver ici une réponse à leurs interrogations. Je sais, ça vole pas haut mais pas plus que la politique étrangère et du rayonnement de notre pays.

En attendant, les québécois en seront pour leurs frais un peu comme l'ancêtre de la chanson de Brassens

On avait apporté les guitar's avec nous
Car, devant la musique, il tombait à genoux,
Excepté toutefois les marches militaires
Qu'il écoutait en se tapant le cul par terre.

Émules de Django, disciples de Crolla,
Toute la fine fleur des cordes était là
Pour offrir à l'ancêtre, en signe d'affection,
En guis' de viatique, une ultime audition.

Hélas! les carabins ne les ont pas reçus,
Les guitar's sont resté's à la porte cochère,
Et le dernier concert de l'ancêtre déçu
Ce fut un pot-pourri de cantiques, peuchère!

De profundis ...

Georges Brassens : L'ancêtre